Et si, vous aussi, vous deveniez bénévole ?

Chacun à leur manière, ils ont un jour poussé la porte d’une paroisse ou d’un service diocésain avec curiosité, entrain et parfois quelques interrogations. Michèle, jeune retraitée, l’a fait par le biais de sa belle-sœur, déléguée diocésaine à la pastorale de la santé : « Elle m’a proposé de venir une ou deux fois par semaine au domaine de l’Asnée. Cela fait plus d’un an que je viens régulièrement pour la seconder au niveau administratif et comptable car elle a beaucoup de travail ! » Pour Sylvain, jeune chef d’entreprise de 23 ans, rejoindre l’EAP* de sa paroisse Bienheureux-Frédéric-Ozanam à l’Est de Nancy fut un  choix naturel : « J’ai été sollicité par le prêtre de ma paroisse qui recherchait un jeune engagé. Cela m’a permis de prolonger mon implication dans la paroisse où ma maman avait, elle aussi, été investie ». Quant à Jean-Paul, membre du CEP** de sa paroisse Sainte-Anne de Lunéville, cela fait vingt ans qu’il assume diverses fonctions qui vont de la comptabilité à la gestion du site internet.

Chacun de ces trois bénévoles porte un regard personnel sur cette aventure en Église. Pour Michèle, il s’agit d’une découverte : « Je n’avais aucune connaissance du monde de l’Église en dehors du fait que mes enfants ont suivi la catéchèse dans notre paroisse. J’ai découvert un monde de solidarité et de fraternité et c’est avec plaisir que je viens « travailler » régulièrement. » Du côté de Sylvain, l’intérêt se porte davantage sur les mécanismes de fonctionnement : « C’est instructif de participer à la gestion des projets de la paroisse, de découvrir les coulisses de l’organisation, cela permet une vision globale de la diversité du fonctionnement de l’institution ». Chez Jean -Paul le sens de la mission reste primordial : « J‘ai toujours considéré et dit aux différents curés avec qui j’au été en contact, que je suis au service de la paroisse, ce qui veut dire pour moi que je ne partirai pas sans remplaçant, au nom de l’intérêt de la paroisse ».

Une chose est sûre : nul regret ne transparaît chez eux. « L’Église n’est pas réservée à des « spécialistes » et nous pouvons tous y prendre place selon nos talents et notre charisme ! Alors n’hésitez pas si on vous appelle », affirme Michèle. « Lancez-vous ! C’est une belle aventure humaine où on apprend à travailler tous ensemble », souligne Sylvain. « Il ne faut pas hésiter, vous ne serez pas seuls. Il existe des aides et des formations au niveau du diocèse pour aider à remplir ces missions. Et ce n’est pas que pour les retraités. Car il est important aussi  que des personnes plus jeunes s’engagent, elles aussi, pour faire vivre leur église. »