À la rencontre des prêtres et religieux missionnaires dans le diocèse !

À l’occasion de la Semaine missionnaire mondiale, partez à la découverte des prêtres et des religieux en mission dans notre diocèse ! 

Leurs témoignages illustrent la belle fraternité qu’ils vivent avec les chrétiens de Meurthe-et-Moselle.

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Notre congrégation est missionnaire. Ici, nous avons été merveilleusement accueillies par tout le monde.

 

Par la fenêtre de leur logement, les sœurs Marie-Philotte, Marie-Ménédore et Marie-Jacqueline ont une vue de premier plan sur l’église Saint-Laurent de Pont-à-Mousson située de l’autre côté de la rue. Une proximité spatiale à l’image de leur nouvelle mission en Lorraine ancrée en même temps dans la foi et au cœur des hommes. Les trois religieuses qui appartiennent à la congrégation burundaise des Bene Tereziya vivent depuis quelques semaines leur premier séjour en Europe. Un changement d’univers abordé en parfaite sérénité : « Notre congrégation est missionnaire. Donc nous savons que nous pouvons aller servir un jour ou l’autre hors de notre pays. Ici, nous avons été merveilleusement accueillies par tout le monde. Cela nous permet de prendre nos marques plus facilement », soulignent les trois jeunes femmes à la convivialité simple et communicative.

Elles vont surtout impulser un dynamisme spirituel. Depuis leur arrivée, nous avons davantage de temps de prières, d’adoration quotidienne et d’accueil dans les églises.

Père Philippe Gauer, curé de la paroisse Saint-Pierre-Fourier en Pays Mussipontain

Sur le terrain, « elles vont s’investir dans diverses activités pastorales comme la catéchèse, les funérailles ou le Service évangélique des malades. Mais elles vont surtout impulser un dynamisme spirituel comme l’a souhaité notre évêque, Monseigneur Papin. Depuis leur arrivée, nous avons davantage de temps de prières, d’adoration quotidienne et d’accueil dans les églises », explique le père Philippe Gauer, curé de la paroisse Saint-Pierre-Fourier en Pays Mussipontain où elles résident. Concilier harmonieusement action et vie intérieure, rien de plus naturel pour ces trois sœurs qui rappellent fortement que c’est d’abord la prière qui fructifiera leurs  engagements au service de leurs frères de Meurthe-et-Moselle.

Elles forment la deuxième communauté Bene Tereziya présente dans le diocèse après celle implantée à Nancy au Centre spirituel diocésain.

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J’ai eu la chance lors de [mon] premier séjour d’aller à Lourdes avec le pèlerinage diocésain. Un moment magnifique !

 

La Lorraine n’est pas une terre inconnue pour le père Georges Ishac du diocèse maronite de Tripoli, au nord du Liban. Sa première venue dans l’Est date de l’été 2018. « À l’époque, j’étais encore diacre, et durant deux mois j’ai pu me familiariser avec les réalités du diocèse de Nancy et Toul.  J’ai eu la chance lors de ce premier séjour d’aller à Lourdes avec le pèlerinage diocésain. Un moment magnifique ! » Cette année, il revient pour un séjour plus long avec la poursuite d’études supérieures en gestion. Le but est de  faire bénéficier son diocèse d’origine de compétences nécessaires en matière d’économie sociale et solidaire. « Mon pays vit une terrible crise économique et politique, qui met beaucoup de gens dans des situations critiques. L’Église doit prendre en compte ces difficultés. C’est pourquoi mon évêque m’a conseillé de venir étudier en ce sens. » La présence de ce jeune prêtre chez nous démontre, si besoin était, la solidité et la pérennité du jumelage établi entre le diocèse de Nancy et Toul, et celui de Tripoli, lors des JMJ de 1997.

 

Je suis également engagé au service de la pastorale des jeunes et je compte aussi participer pleinement à la vie du diocèse et de ma paroisse.

 

Sa mission en Meurthe-et-Moselle ? « Je vais principalement accompagner la communauté maronite libanaise, mais je suis également engagé au service de la pastorale des jeunes et je compte aussi participer pleinement à la vie du diocèse et de ma paroisse », conclut le père Ishac, heureux d’entamer une exaltante aventure humaine et spirituelle en habit de service loin des cèdres de son Liban natal.

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Amour au cœur de l’Église et du monde.

 

Les habitants de Charmes-la-Côte dans le Toulois vont vite s’habituer aux tenues blanches et violettes portées par les membres de la Communauté Mère du Divin Amour.

Fondée en 1989, en Côte d’Ivoire, par Jean Emmanuel Clément Akobe, un laïc marié, cette communauté comprend quatre états de vie : les consacrés laïcs, la branche des familles, les religieux et les religieuses. Elle est présente aujourd’hui en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique du Nord. De spiritualité mariale, sa vocation est d’ être « amour au cœur de l’Église et du monde ». Son charisme s’articule autour de trois axes : la contemplation, l’évangélisation et le développement.

À  Charmes-la-Côte, elle entend incarner une communauté priante et accueillante travaillant en pleine collaboration avec le diocèse. Ceux qui en pousseront la porte trouveront sur place un prêtre, trois religieuses et deux laïques consacrées, fraternellement disposés à les écouter, à partager et à prier avec eux et pour eux.

Retrouvez les coordonnées du service diocésain de la coopération missionnaire en cliquant ici.