La lumière de la vie

En cette dernière partie du Carême, nous accompagnons le Christ qui a résolument pris la route de Jérusalem (Lc 9,51), sachant ce qui devait lui arriver. Pour nous également, ce chemin n’est pas dénué de combats :

  • un combat intérieur, car il s’agit de nous convertir et de (mieux) croire à l’Evangile, selon l’appel entendu le Mercredi des Cendres ;
  • un combat au sein de notre société, lorsque nous nous apercevons que certains choix législatifs continuent de s’éloigner de nos convictions chrétiennes, en particulier concernant le respect de la vie humaine, à son début et à sa fin.

Aucun homme ne s’est donné sa propre vie : elle vient d’au-delà de nous-même. Accueillons-la comme un don sacré. Et c’est précisément quand les circonstances existentielles deviennent difficiles – parfois insupportables – que nous devons faire preuve de plus d’humanité envers notre prochain, lui témoigner qu’il a un prix infini, quel que soit le stade de sa vie. S’il s’agit bien de soulager toute souffrance par les moyens dont nous disposons, nous ne pouvons accepter des pratiques expéditives : qui sommes-nous pour mettre fin à une vie humaine ?
Que le Seigneur, « Fils de l’Homme », nous montre la voie de la plus grande humanité et du plus grand amour. « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jn 8,12).

Père Benoît GÉRARDIN, curé