« Mon Dieu, fais-moi sortir des ténèbres vers la lumière.
Éclaire mon cœur par la science.
Donne-nous la lumière par laquelle nous serons dirigés vers toi.
Mon Dieu, mets la lumière en mon cœur, lumière dans mes oreilles, lumière dans mes yeux, lumière sur ma langue, lumière à ma droite, lumière à ma gauche, lumière au-dessus de moi, lumière en dessous de moi, lumière devant moi, lumière derrière moi.
Mets dans mon âme la lumière ; inonde-moi de lumière ;
Seigneur, dilate mon cœur et aide-moi à bien agir.
Mon Dieu, je t’en prie, mets la lumière dans notre vie, la lumière à notre mort ;
que la lumière soit dans nos tombes et au jour de la résurrection. »
Pour en savoir plus sur l’auteur et le soufisme
« Seigneur, sur les cinq continents, en haine de la foi, tant de chrétiens sont menacés, persécutés.
Signes de contradiction, animés du seul désir d’aimer, ils meurent pour toi qui es l’Amour.
Nous te prions pour eux, accueille-les auprès de toi.
Nous te confions aussi leurs persécuteurs, aveuglés par la violence. Que le sacrifice et le pardon de leurs victimes les mènent sur un chemin de conversion.
Vierge Marie, toi qui la première éprouvas dans ta chair le glaive, invoque pour nous l’Esprit de force,
qu’il éloigne de nous la peur, la honte, la lâcheté,
qu’il renouvelle notre foi et nous donne le désir de témoigner en toutes circonstances, que le Christ est Seigneur.
Amen. »
« Seigneur, je t’avais demandé la santé pour être plus efficace sur cette terre. Tu m’as donné la faiblesse du corps pour que je compte davantage sur toi que sur moi-même. Sois béni, mon Dieu Sauveur!
Seigneur, je t’avais demandé une belle intelligence pour mieux comprendre le monde et réussir ma vie. Tu m’as donné une mémoire trébuchante et un esprit lent pour m’ouvrir à tes mystères par l’humilité. Sois béni, mon Dieu Sauveur!
Seigneur, je t’avais demandé des responsabilités pour faire triompher les bonnes idées et les bonnes causes. Tu m’as donné d’être traité pour rien et d’obéir, afin de mieux me configurer à ton fils obéissant et crucifié.
Sois béni, mon Dieu Sauveur!
Seigneur, je t’avais demandé de rencontrer le grand amour pour donner un sens à ma vie. Tu m’as donné de pouvoir croire à la bonté du coeur humain et le désir de partager cette foi avec tous les mal-aimés que tu me ferais rencontrer.
Sois béni, mon Dieu Sauveur!
Seigneur, je t’avais demandé la richesse pour mieux aider les pauvres. Tu m’as donné la pauvreté et tes propres richesses à leur distribuer. Sois béni, mon Dieu Sauveur !
Seigneur, je t’avais demandé une foi à soulever les montages. Tu as permis qu’il reste en moi des doutes inconfortables qui m’obligent à rester prudent et tout abandonné à ta Providence. Sois béni, mon Dieu Sauveur!
Seigneur, je t’avais demandé le bonheur des miens. Tu leur as donné toutes sortes d’épreuves, me rappelant ainsi que Jésus et les siens ont eux-mêmes souffert avant de rentrer dans la joie de ton Royaume. Sois béni, mon Dieu Sauveur !
Seigneur, je t’avais demandé de devenir un saint. Tu m’as donné de mieux voir mes péchés et de pouvoir me relever après chacune de mes grosses chutes sans désespérer. Sois Béni, mon Dieu Sauveur! »
Adaptée par le frère Bernard-Marie d’une célèbre prière américaine qui aurait, dit-on été composée par un soldat Sudiste lors de la guerre de sécession.
« Je te remercie, mon Dieu, pour toutes les grâces,
Dont tu me combles sans cesse,
Et qui m’éclairent, comme la lumière du soleil,
Par elles tu me montres le chemin sûr.
Merci, mon Dieu, de m’avoir créée,
De m’avoir appelée du néant à l’existence,
D’y avoir marqué ta divine empreinte,
Et de ne l’avoir fait que par amour.
Merci, mon Dieu, pour le saint baptême,
Qui m’a incorporée à la famille divine ;
C’est un don inconcevable et grand,
Qui transforme nos âmes.
Merci, Seigneur, pour la sainte confession
Pour cette source de grande miséricorde,
Qui est intarissable,
Pour cette source inconcevable de grâces,
Qui rend la blancheur aux âmes souillées par le péché.
Je te remercie, Jésus, pour la sainte communion,
Par laquelle toi-même tu te donnes à nous ;
Je sens comme ton cœur bat en ma poitrine,
Comme toi-même tu épanouis la vie divine en moi.
Je te remercie, Saint Esprit, pour le sacrement de la confirmation,
Qui m’a armée chevalier à ton service,
Et donne force à l’âme à chaque instant,
Et me protège du mal…
Je te remercie, Seigneur, pour le sacrement de l’extrême-onction
Qui me fortifiera pour la lutte dans mes derniers moments,
Et m’aidera à parvenir au salut, et donnera force à mon âme,
Afin que nous nous réjouissions éternellement.
Merci, mon Dieu, pour toutes les inspirations,
Dont ta bonté me comble,
Pour ces illuminations intérieures de l’âme,
Qu’on ne peut pas exprimer, mais que le cœur ressent.
Merci, Sainte Trinité, pour cette foule de grâces,
Dont tu me combles à chaque instant, ma vie durant.
Ma gratitude croîtra à mon entrée dans l’aube éternelle,
Lorsque j’entonnerai pour la première fois un chant à ta gloire.»
Lors de l’Angélus du 5 novembre, le pape François a commenté l’Évangile du jour (Mt 22, 34-40) où Jésus répond par le « grand commandement de l’amour » et il termine ainsi :
« Ainsi, chers frères et sœurs, en pensant à l’amour de Dieu qui nous précède toujours, nous pouvons nous demander : Suis-je reconnaissant au Seigneur de m’aimer en premier ? Est-ce que je ressens l’amour de Dieu et est-ce que je lui suis reconnaissant ? Et est-ce que j’essaie de refléter son amour ? Est-ce que je m’efforce d’aimer mes frères et sœurs et de faire ce deuxième pas ? »
Que de bonnes questions ?
Retrouver le texte complet
Une internaute nous confie ces textes qui ont inspiré sa réflexion :
En quelques mots, le Père Teilhard de Chardin souligne à la fois la nécessité de ce si long prélude et l’impact universel de cette naissance :
« Les prodigieuses durées qui précèdent le premier Noël ne sont pas vides de lui [du Christ], mais pénétrées de son influx puissant. C’est l’agitation de sa conception qui remue les masses cosmiques et dirige les premiers courants de la biosphère. C’est la préparation de son enfantement qui accélère les progrès de l’instinct et l’éclosion de la pensée sur Terre. Ne nous scandalisons plus, sottement, des attentes interminables que nous a imposées le Messie. Il ne fallait rien moins que les labeurs effrayants et anonymes de l’Homme primitif, et la longue beauté égyptienne, et l’attente inquiète d’Israël, et le parfum lentement distillé des mystiques orientales, et la sagesse cent fois raffinée des Grecs pour que sur la tige de Jessé et de l’Humanité la Fleur pût éclore. Toutes ces préparations étaient cosmiquement, biologiquement, nécessaires pour que le Christ prît pied sur la scène humaine. Et tout ce travail était mû par l’éveil actif et créateur de son âme en tant que cette âme humaine était élue pour animer l’Univers. Quand le Christ apparut entre les bras de Marie, il venait de soulever le Monde. »
(Pierre TEILHARD DE CHARDIN, « Mon Univers »
dans : Science et Christ, « Œuvres de Pierre Teilhard de Chardin », Volume IX, Paris, Seuil, 1965, pp. 89-90).
Le texte le dit bien : la longue attente de la venue du Christ dans notre chair était déjà habitée par Celui qui devait venir. De même, le Christ est présent au cœur de l’attente de son second avènement, car ces deux avènements participent à un seul et même acte qui se déroule tout le long de l’Histoire. Écoutons là encore le Père Teilhard de Chardin :
« Création, Chute, Incarnation, Rédemption, ces grands événements universels cessent de nous apparaître comme des accidents instantanés disséminés au cours du temps (…) : ils deviennent, tous les quatre, co-extensifs à la durée et à la totalité du Monde ; ils sont, en quelque sorte, les faces (réellement distinctes mais physiquement liées) d’une même opération divine. »
(Pierre TEILHARD DE CHARDIN, « Note sur quelques Représentations historiques possibles du Péché originel » dans : Science et Christ, op.cit., p. 69). »
« Chers frères et sœurs, bonjour !
Le passage de l’Évangile d’aujourd’hui nous parle d’un roi qui prépare un banquet de noces pour son fils (cf. Mt 22, 1-14). C’est un homme puissant, mais c’est surtout un père généreux, qui invite les autres à partager sa joie. En particulier, il révèle la bonté de son cœur dans le fait qu’il ne contraint personne, mais qu’il invite tout le monde, même si cette façon de faire l’expose à la possibilité d’un refus. Notez bien : il prépare un banquet, il offre gratuitement une occasion de rencontre, une occasion de festin. C’est ce que Dieu prépare pour nous : un banquet, pour être en communion avec lui et entre nous. Nous sommes donc tous invités par Dieu. Mais un banquet de noces demande du temps et un engagement de notre part : il demande un « oui » : aller à l’invitation du Seigneur. Il invite, mais il nous laisse libres.
C’est ce type de relation que le Père nous offre : il nous appelle à rester avec lui, en nous laissant la possibilité d’accepter ou de ne pas accepter l’invitation. Il ne nous propose pas une relation de soumission, mais de paternité et de filiation, qui est nécessairement conditionnée par notre libre assentiment. Dieu est respectueux de la liberté, très respectueux. Saint Augustin utilise une très belle expression à cet égard, en disant : « Celui qui nous a créés sans notre concours ne nous sauvera pas sans notre consentement » (Sermon CLXIX, 13). Et ce n’est certainement pas parce qu’il n’en a pas la capacité – Dieu est tout-puissant ! – mais parce que, étant amour, il respecte pleinement notre liberté. Dieu propose : il n’impose pas, jamais.
Revenons donc à la parabole : le roi – dit le texte – « envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces ; mais ils ne vinrent pas » (v. 3). Voilà le drame de l’histoire : le « non » à Dieu. Mais pourquoi les hommes refusent-ils son invitation ? S’agissait-il d’une invitation désagréable ? Non, et pourtant – dit l’Évangile – « ils s’en moquèrent et s’en allèrent, l’un à sa ferme, l’autre à son commerce » (v. 5). Ils ne s’en souciaient pas, parce qu’ils pensaient à leurs propres affaires. Et ce roi, qui est un père, Dieu, que fait-il ? Il n’abandonne pas, il continue à inviter, il étend même l’invitation, jusqu’à ce qu’il trouve ceux qui acceptent, parmi les pauvres. Parmi ceux qui savent qu’ils n’ont pas grand-chose d’autre, beaucoup viennent, jusqu’à remplir la salle (cf. v. 8-10).
Frères et sœurs, combien de fois ne répondons-nous pas à l’invitation de Dieu parce que nous sommes préoccupés par nos propres affaires ! Souvent, nous luttons pour avoir du temps libre, mais aujourd’hui Jésus nous invite à trouver le temps qui libère : le temps à consacrer à Dieu, qui allège et guérit nos cœurs, qui fait grandir en nous la paix, la confiance et la joie, qui nous sauve du mal, de la solitude et de la perte de sens. Cela vaut la peine, parce qu’il est bon d’être avec le Seigneur, de lui faire de la place. Où cela ? À la messe, dans l’écoute de la Parole, dans la prière et aussi dans la charité, parce qu’en aidant ceux qui sont faibles ou pauvres, en tenant compagnie à ceux qui sont seuls, en écoutant ceux qui demandent de l’attention, en consolant ceux qui souffrent, on est avec le Seigneur, qui est présent dans ceux qui sont dans le besoin. Beaucoup, cependant, pensent que ces choses sont une « perte de temps », et ils s’enferment dans leur monde privé ; et c’est triste. Et cela engendre la tristesse. Combien de cœurs tristes ! C’est pour cette raison, parce qu’ils sont fermés.
Demandons-nous donc : comment est-ce que je réponds aux invitations de Dieu ? Quel est l’espace que je lui laisse dans mes journées ? La qualité de ma vie dépend-elle de mes affaires et de mon temps libre, ou de l’amour pour le Seigneur et pour mes frères, en particulier ceux qui sont le plus dans le besoin ? Posons-nous la question.
Que Marie, qui par son « oui » a fait de la place à Dieu, nous aide à ne pas rester sourds à ses invitations. »
Commentaire de l’Évangile selon Mt 22, 1-14
donné par le pape François lors de l’angélus du 15 octobre
Texte repris du site ZENIT, service d’information visant à promouvoir des valeurs et des enseignements de l’Église catholique, en transmettant l’actualité de l’Église et du pape.
« Quand mes prières sont vaporeuses, qu’elles se délitent dans la confusion de mes pensées Tiens-en le fil, Seigneur, et arrime-le au port de ta seule volonté.
Quand mes prières n’ont pas de mots, qu’elle butent sur la médiocrité de mes seules ambitions Deviens leur vis-à-vis, Seigneur, le Visage-Parole dont je murmure le Nom.
Quand mes prières sont logorrhée, flux incessant de mots qui ne trouvent pas leur sens Soit pour moi le Logos, le mot de tous les mots.
Quand mes prières deviennent chant de louange Donne-moi le ton, Seigneur, tiens-en la pulsation.
Quand mes prières se font intercession, tiens-en le fil, Seigneur, et jette-le entre moi et mes frères comme d’autres construisent des ponts.
Quand mes prières sont vaines, reçois-les malgré tout comme l’humble offrande d’une veuve qui te donne tout ce qu’elle a.
Quand mes prières se font silence, habite-les entièrement de ta seule Présence. »
Marion Muller-Colard, théologienne protestante
Merci Dominique
« Réduis-moi Seigneur
Réduis-moi à l’essentiel, au noyau dur de ma foi.
Réduis en moi l’espace occupé par moi-même pour y laisser une place à l’autre qui Te ressemble.
Réduis en moi la peur
Pour élargir la place laissée à la confiance.
Réduis en moi les aléas de mes humeurs
Pour dégager dans mes brouillards la clarté de Ton fil conducteur.
Qu’enfin, si je me retire, ce ne soit plus par lâcheté ou par indifférence
Mais pour le bonheur de découvrir un frère.
Et lorsque je me fais petite, que ce ne soit pas par orgueil
Mais pour Te laisser grandir dans mon insuffisance. »
Marion Muller-Colard, Eclats d’Évangile (Bayard/Labor et Fides, 2017)
« Seigneur, Tu as donné le commandement d’aimer les ennemis, mais cela nous est difficile, à nous autres pécheurs, si ta Grâce n’est pas avec nous : donne-nous, à tous, de connaître ton Amour, de connaître que Tu nous aimes sans mesure, pour que nous apprenions à aimer comme Tu nous aimes. Celui qui n’aime pas ses ennemis ne peut Te connaître Seigneur ni la douceur de l’Esprit saint : apprends-nous par ce même Esprit à avoir compassion de nos ennemis comme de nos propres enfants, et à prier pour eux avec des larmes. Ainsi soit-il. »
Saint Silouane l’Athonite ou de l’Athos (1866‐1938),
Moine russe orthodoxe du Monastère de
Saint-Panteleimon du Mont Athos en Grèce.

« En la suivant, on ne dévie pas.
En la priant, on ne désespère pas.
En pensant à elle, on ne se trompe pas.
Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas.
Si elle te protège, tu ne craindras pas.
Si elle est avec toi, tu es sûr d’arriver au but.
Marie est cette noble étoile dont les rayons illuminent le monde entier, dont la splendeur brille dans les cieux et pénètre les enfers.
Elle illumine le monde et réchauffe les âmes.
Elle enflamme les vertus et consume les vices.
Elle brille par ses mérites et éclaire par ses exemples.
Ô toi qui te vois ballotté au milieu des tempêtes, ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre si tu ne veux pas sombrer.
Si les vents de la tentation s’élèvent, si tu rencontres les récifs des tribulations, regarde l’étoile, invoque Marie.
Si tu es submergé par l’orgueil, l’ambition, le dénigrement et la jalousie, regarde l’étoile, crie Marie.
Si la colère, l’avarice ou les fantasmes de la chair secouent le navire de ton esprit, regarde Marie.
Si, accablé par l’énormité de tes crimes, confus de la laideur de ta conscience, effrayé par l’horreur du jugement, tu commences à t’enfoncer dans le gouffre de la tristesse, dans l’abîme du désespoir, pense à Marie.
Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu’il ne quitte pas ton cœur et pour obtenir la faveur de ses prières, n’oublie pas les exemples de sa vie.
Amen »
Saint Bernard (1090-1153),
Sur les gloires de la Vierge Marie, Homélie II, 17
Merci Dominique

Le texte qui suit est paru dans « Voix d’Afrique », la revue des Pères Blancs. Vous pouvez retrouvez ce texte ici sur leur site. Cet article était paru en juin 2013. Cette revue a été arrêtée en décembre 2020.


Vous pouvez suivre les Pères Blancs
« O Mère, aide notre foi !
Ouvre notre écoute à la Parole,
pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et Son appel.
Éveille en nous le désir de suivre Ses pas,
en sortant de notre terre et en accueillant Sa promesse.
Aide-nous à nous laisser toucher par Son amour,
pour que nous puissions Le toucher par la foi.
Aide-nous à nous confier pleinement à Lui,
à croire en Son amour,
surtout dans les moments de tribulations et de croix,
quand notre foi est appelée à mûrir.
Sème dans notre foi la joie du Ressuscité.
Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.
Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus,
pour qu’Il soit lumière sur notre chemin.
Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous
jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant,
qui est le Christ Lui-même, ton Fils, notre Seigneur ! «
Pape François,
dans Prière à Marie – Encyclique Lumen Fidei (extrait)
« Seigneur Jésus, quand Tu es monté au ciel, les anges disaient aux Onze :
« Ne restez pas là à regarder vers le ciel ! ».
Mais quinze jours auparavant,
Près du tombeau, ces mêmes anges n’avaient-ils pas dit aux femmes :
« Ne regardez pas vers le bas ! Il n’est pas ici. Il est ressuscité » ?
Les anges seraient-ils capricieux qu’ils changent aussi vite d’idée ?
Que faire Seigneur Jésus : regarder en bas vers la terre, ou en haut, vers le ciel ?
Vers les deux, nous dis-Tu :
« Je suis au ciel, regardez donc en haut, vers moi, et priez.
Mais je suis aussi sur terre dans tous les pauvres, les petits, les malades et les pécheurs.
Il vous reste tant à faire en bas, pour eux et pour moi.
Provisoirement du moins ».
Seigneur Jésus, fais nous regarder vers le ciel, sans oublier la terre, et inversement.
Car tout ce que nous faisons sur terre à ceux qui sont tiens c’est à toi que nous le faisons. »
Cardinal Godfried Danneels
Merci Dominique
« Je désire me transformer tout entier en Ta miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Toi, ô Seigneur ; que le plus grand des attributs divins, Ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon cœur sur le prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d’après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et que je lui vienne en aide.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférent à ses douleurs ni à ses plaintes.
Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j’aie pour chacun un mot de consolation et de pardon.
Aide-moi Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que je ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon cœur à personne. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m’enfermerai dans le Cœur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.
C’est toi qui m’ordonnes de m’exercer aux trois degrés de la miséricorde ; le premier : l’acte miséricordieux – quel qu’il soit ; le second : la parole miséricordieuse – si je ne puis aider par l’action, j’aiderai par la parole ; le troisième- c’est la prière. Si je ne peux témoigner la miséricorde ni par l’action, ni par la parole, je le pourrai toujours par la prière. J’envoie ma prière même là où je ne puis aller physiquement.
Ô mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout. »
Sainte Faustine (Petit Journal n° 163)
Merci Dominique
« Seigneur Jésus, souviens-toi, de cette petite maison, là-bas, à Emmaüs, et du bout du chemin qui y conduit, quand on vient de la grand-route.
Souviens-toi de ceux qu’un soir, tu abordas là-bas.
souviens-toi de leurs cœurs abattus.
souviens-toi de tes paroles qui les brûlèrent,
souviens-toi du feu dans l’âtre,
auprès duquel vous vous êtes assis, et d’où ils se relevèrent transformés, et d’où ils partirent vers les prouesses d’amour…
Regarde-nous,
Vois, nous sommes tous pèlerins d’Emmaüs !
Nous sommes tous des hommes qui peinent dans l’obscurité du soir
Las de doutes après les journées méchantes.
Nous sommes tous des cœurs lâches, nous aussi.
Viens sur notre chemin, Brûle notre cœur, Entre avec nous t’asseoir à notre feu…
Et qu’exultant de joie triomphale,
A notre tour, nous nous relevions pour bondir,
Et révéler la joie à tout homme au monde en l’Amour,
À jamais jusqu’à notre dernier souffle. »
Abbé Pierre
« Un grand silence règne, aujourd’hui, sur la terre. Dieu s’est endormi dans la chair et est allé réveiller celui qui dormait depuis des siècles : Adam, notre premier Père, la brebis perdue. Il va, pour le délivrer de ses liens, lui qui est en même temps son Dieu et son Fils. Adam, qui est tenu captif plus profondément que tous les hommes, entend le bruit des pas du Seigneur. Et lorsqu’il Le voit, plein de stupeur, il se frappe la poitrine. Le Christ lui ayant saisi la main, Il lui dit : «Eveille-toi, ô toi qui dors, je ne t’ai pas créé pour que tu demeures captif du séjour des morts. Relève-toi d’entre les morts : moi, je suis la vie des morts. Lève-toi, œuvre de mes mains ; lève-toi, mon semblable, qui as été créé à mon image. Eveille-toi, sortons d’ici. Car tu es en moi, et moi en toi, nous sommes une seule personne indivisible. C’est pour toi que moi, ton Dieu, je suis devenu ton fils ; c’est pour toi que moi, le Maitre, j’ai pris ta forme d’esclavage ; c’est pour toi que moi, qui domine les cieux, je suis venu sur la terre, et au-dessous de la terre ; c’est pour toi, l’homme, que je suis devenu comme un homme abandonné, libre entre les morts ; c’est pour toi, qui es sorti du jardin, que j’ai été livré aux juifs dans un jardin et que j’ai été crucifié dans un jardin. Vois les crachats sur mon visage : c’est pour toi que je les ai subis afin de te ramener à ton premier souffle de vie. Vois les soufflets sur mes joues : je les ai subis pour rétablir ta forme défigurée afin de la restaurer à mon image. Vois la flagellation sur mon dos, que j’ai subie pour éloigner le fardeau de tes péchés qui pesait sur ton dos. Vois mes mains solidement clouées au bois, à cause de toi qui as péché en tendant la main vers le bois. Je me suis endormi sur la croix, et la lance a pénétré dans mon côté, à cause de toi qui t’es endormi dans le paradis et, de ton côté, tu as donné naissance à Eve. Mon côté a guéri la douleur de ton côté ; mon sommeil va te tirer du sommeil des enfers. Ma lance a arrêté la lance qui se tournait vers toi. Lève-toi, partons d’ici. L’ennemi t’a fait sortir de la terre du paradis ; moi je ne t’installerai plus dans le paradis, mais sur un trône céleste. Je t’ai écarté de l’arbre symbolique de la vie ; mais voici que moi, qui suis la vie, je ne fais qu’un avec toi. J’ai posté les chérubins pour qu’ils te gardent comme un serviteur; je fais maintenant que les chérubins t’adorent comme un Dieu. Le trône des chérubins est préparé, les porteurs sont alertés, le lit nuptial est dressé, les aliments sont apprêtés, les tentes et les demeures éternelles le sont aussi. Les trésors du bonheur sont ouverts et le royaume des cieux est prêt de toute éternité. Amen. »
Saint Épiphane de Salamine (315-403)
Merci Dominique
« Seigneur, entends notre prière !
Ouvre nos yeux et nos cœurs, infuse en nous le courage de construire la paix.
Maintiens en nous la flamme de l’espérance, afin qu’avec persévérance nous fassions des choix de dialogue et de réconciliation, pour que la paix gagne enfin.
Amen »
Prière du pape François pour la paix en Ukraine
« Regarde, mon frère… tu as bien des raisons de désespérer, mais je voudrais te crier qu’il y a aussi des milliers de raisons d’espérer !
Ne laisse pas gagner ton cœur par les marées noires des mauvaises nouvelles.
Pour changer le monde, change d’abord ton regard.
Essaie de voir, mon frère… comment le royaume de l’Amour émerge lentement à travers mille petits gestes répétés de courage, de tendresse, de défi, qui disent « non » sans bruit et sans médaille à la logique de l’argent, de la haine et de l’indifférence.
Regarde bien, tu seras surpris de découvrir ces hommes et ces femmes qui inventent jour après jour de nouvelles manières de vivre, de partager, d’espérer. Signes qu’une société juste et fraternelle, autrement dit le Royaume de Dieu, est à la portée de la main. »
Jean Debruynne (1925-2006), prêtre de la Mission de France, écrivain, poète et éditorialiste
« Savez-vous quelles sont les vidéos qui m’ont le plus coûté à faire, mais qui ont suscité le plus de sympathie ? Ce sont les vidéos où j’ai réagi à l’actualité, aux scandales de l’Église, au motu proprio sur la messe en latin, aux propos d’un youtubeur catholique désinvolte vis-à-vis de la morale chrétienne. Enfin, vous voyez le genre !
On appelle cet exercice la correction fraternelle. Pas simple d’aller voir un frère, une sœur, un proche et de lui dire les choses en face. Il faut trouver le bon ton, le bon moment, toujours avoir pour but la paix. Il y a un temps pour tout : un temps pour se taire et supporter les défauts des autres et un temps pour réagir. Dans les petites choses, la patience vaut mieux que la correction. Mais s’il y a un vrai problème, une cause de scandale, il faut oser y aller. Désirer faire le bien, c’est aussi désirer stopper le mal. Les vrais amis savent se dire les choses. C’est même à cela qu’on les reconnaît.
Dans mes vieux cours de morale, on enseignait que, avant d’aller voir quelqu’un, il fallait d’abord être responsable de lui (un proche, un supérieur ou un ami) ; ensuite, être porté par une intention droite (et pas simplement le plaisir de lui dire ses quatre vérités) et enfin, savoir user de délicatesse et de pédagogie.
Mon petit secret : une touche d’humour pour gagner les cœurs. Donc, courage : avec patience et délicatesse, avec gentillesse et fermeté, osons rappeler le chemin du bien à nos frères et à ceux dont nous avons la charge. « S’il t’écoute, tu auras gagné un frère », dit Matthieu (18,15). Que voudriez-vous comme plus belle récompense ? «
frère Paul-Adrien d’Hardemare
Tiré de la vidéo de « Carême dans la ville » proposé par les Dominicains
« Seigneur,
Quel est le jeûne que tu attends de nous ?
Quel est le partage qui te ferait “plaisir” ?
Quelle prière nous disposerait à vivre en vérité ta Pâque, nos pâques ?
Tu nous attends “à ta suite” dans cette marche de 40 jours.
Tu nous attends précisément où tu aimerais nous entraîner aujourd’hui.
Nous voici…
là où un frère, une sœur attendent un pardon, une libération,
là où une personne seule espère une visite,
là où une petite décision de notre part faciliterait la vie de notre entourage,
là où un appel peut surgir dans l’imprévu de nos journées.
Notre marche vers Pâques sera alors selon ta volonté.
Nous le croyons, nous le voulons.
Tu nous as dit :
“Ce que vous faites à l’un des plus petits d’entre les miens,
c’est à moi que vous le faites ».
Merci de ta proximité dans chacun de nos frères.
Merci pour le temps du Carême qui nous invite à « réajuster » nos relations.
Ouvre nos oreilles à tes appels au fil des jours !
Amen ! »
Sœur du Christ Rédempteur
Merci Dominique
Cette prière a été éditée sur le site des sœurs du Christ Rédempteur
« Si tu crois qu’un sourire est plus qu’une arme,
Si tu crois à la puissance d’une main offerte,
Si tu crois que ce qui rassemble les hommes est plus important que ce qui les divise, …
Si tu crois qu’être différents est une richesse et non pas un danger,
Si tu sais regarder l’autre avec un brin d’amour,
Si tu sais préférer l’espérance au soupçon…
Si tu estimes que c’est à toi de faire le premier pas plutôt qu’à l’autre,
Si le regard d’un enfant parvient encore à désarmer ton cœur,
Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,
Si l’injustice qui frappe les autres te révolte autant que celle que tu subis,
Si pour toi l’étranger est un frère qui t’est proposé,
Si tu sais accepter qu’un autre te rende service,
Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton cœur,
Si tu crois qu’un pardon va plus loin qu’une vengeance…
Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse,
Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre ton temps et lui garder le sourire,
Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit sans la renvoyer et te défendre,
Si tu sais accueillir et adopter un avis différent du tien…
Si tu refuses de battre ta coulpe sur la poitrine des autres,
Si pour toi l’autre est d’abord un frère,
Si la colère est pour toi une faiblesse, non une preuve de force,
Si tu préfères être lésé que de faire tort à quelqu’un,
Si tu refuses qu’après toi ce soit le déluge,
Si tu te ranges du côté du pauvre et de l’opprimé sans te prendre pour un héros,
Si tu crois que l’amour est la seule force de persuasion,
Si tu crois que la paix est possible; alors la paix viendra ! »
Source : Poème proposé par Sonia Cheniti, écrivaine tunisienne, le 12 juillet 2010, et dont les paroles illustrent si bien les concepts de Graines de Paix, notamment l’importance d’aller vers l’autre pour toucher son cœur et permettre la paix.
Merci Dominique
« En tant que chrétiens, prier est la première et plus importante chose que nous sommes appelés à faire pour pouvoir bien agir et avoir la force de marcher. «
Lors de son voyage apostolique de six jours en RDC et au Soudan du Sud, du 31 janvier au 5 février), le pape a appelé à prier « ensemble » pour la paix.
Lors de la prière œcuménique, il a déclaré :
« Aidons-nous à faire passer le message de la paix dans la société, à répandre le style de non-violence de Jésus, a-t-il demandé, afin qu’il n’y ait plus de place pour une culture fondée sur l’esprit de vengeance chez ceux qui se professent croyants; afin que l’Évangile ne soit pas seulement un beau discours religieux, mais une prophétie qui devienne réalité dans l’histoire ». « Travaillons à cela, a insisté le pape : travaillons pour la paix en tissant et en recousant, jamais en coupant ou en déchirant. Suivons Jésus et, derrière Lui, faisons des pas communs sur le chemin de la paix. »
Comment pouvons-nous répondre à cet appel ?
Le texte complet du pape Frnçois est visible
<< Cliquer sur l’image pour avoir la prière illustrée
Cette prière est proposée par le Service Solidarité et Diaconie. Ce service propose une lettre (mensuelle en principe). Retrouvez ce service, ici, sur leur site

» Je suis un timide. Je préfère souvent m’éclipser. Récemment, à la fin d’une messe aux États-Unis, je voulais vite disparaître… mais une personne s’est avancée vers moi pour me saluer. Après un échange sympathique, je tente de m’éclipser quand un nouveau sourire m’arrête. Au bout de cinq rencontres, mon envie de partir, dont j’avais un peu honte, a été vaincue par la tendresse des fidèles. Dans cette paroisse, les passants sont merveilleusement accueillis. Les paroissiens qui accueillent les nouveaux sont lumineux ; ce qu’ils font est à la fois simple et exceptionnel : ils ont des trésors cachés.
Le Christ ne cesse de se réjouir, de s’enthousiasmer, car il voit les trésors cachés, par exemple une pauvre veuve qui, avec ses deux piécettes, a offert à Dieu plus que tous les autres. Dans la foule du temple, l’aurions-nous vue nous aussi ? Savons-nous voir la générosité que donne le Christ ? Allons-nous apprendre de lui à voir des choses grandes et secrètes, à voir ce qui fait sa joie, son émerveillement, son enthousiasme ? Jésus exulta sous l’action de l’Esprit saint : « Père, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits ! »
Aujourd’hui, soyons tout-petits : regardons ce qui fait la joie de Jésus dans notre entourage. Un acte de pardon, de générosité, dont je me sais incapable. Si vous deviez répondre tout de suite, quel trésor caché de votre entourage présenteriez-vous ? »
Ce texte est paru le 19/12/22 dans la »Retraite dans la Ville » proposée par les Dominicains pour l’Avent 2022. A retrouver ici sur leur site.

Les solives du toit faisaient comme un arceau.
Les rayons du soleil baignaient la tête blonde.
Tout était pur alors et le maître du monde
Était un jeune enfant dans un pauvre berceau.
Sous le regard de l’âne et le regard du bœuf
Cet enfant reposait dans la pure lumière
Et dans le jour doré de la vielle chaumière
S’éclairait son regard incroyablement neuf.
Le soleil qui passait par les énormes brèches
Éclairait un enfant gardé par du bétail.
Le soleil qui passait par un pauvre portail
Éclairait une crèche entre les autres crèches.
Mais le vent qui soufflait par les énormes brèches
Eût glacé cet enfant qui s’était découvert.
Et le vent qui soufflait par le portail ouvert
Eût glacé dans sa crèche entre les autres crèches
Cet enfant qui dormait en fermant les deux poings
Si ces deux chambellans et ces museaux velus
Et ces gardes du corps et ces deux gros témoins
Pour le garder du froid n’eussent soufflé dessus.
Sous le regard du bœuf et le regard de l’âne
Cet enfant respirait dans son premier sommeil.
Les bêtes calculant dedans leur double crâne
Attendaient le signal de son premier réveil.
Et ces deux gros barbus et ces deux gros bisons
Regardaient s’éclairer la lèvre humide et ronde.
Et ces deux gros poilus et ces deux gros barbons
Regardaient sommeiller le premier roi du monde.
Charles Péguy
… et si vous écoutiez Christiane-Jehanne récitant ce poème, ici sur Youtube !
Notez que la crèche illustrant ce poème est issue d’arbres abattus par une tempête. Elle a été offerte au pape François par le village de Sutrio, village alpin du Frioul…
Retrouvez l’article de La CROIX, ici sur leur site.

V. O Jésus, doux et humble de cœur,
R. Rendez mon cœur semblable au vôtre.
De ma volonté propre, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être estimé, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être affectionné, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être recherché, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être honoré, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être loué, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être préféré, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être consulté, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être approuvé, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être compris, délivrez-moi, Seigneur
Du désir d’être visité, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être humilié, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être méprisé, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être rebuté, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être calomnié, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être oublié, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être raillé, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être soupçonné, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être injurié, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être abandonné, délivrez-moi, Seigneur
De la crainte d’être refusé, délivrez-moi, Seigneur
Que d’autres soient plus aimés que moi,
Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
Que d’autres soient plus estimés que moi,
Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
Que d’autres grandissent dans l’opinion et que je diminue,
Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
Que d’autres soient loués et que je sois oublié,
Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
Que d’autres soient employés et que je sois mis de côté,
Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
Que d’autres soient préférés en tout,
Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
Que d’autres soient plus saints que moi,
Pourvu que je le sois autant que je puis l’être,
Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
D’être inconnu et pauvre,
Seigneur, je veux me réjouir,
D’être dépourvu des perfections naturelles du corps et de l’esprit,
Seigneur, je veux me réjouir,
Qu’on ne pense pas à moi,
Seigneur, je veux me réjouir,
Qu’on m’occupe aux emplois les plus bas,
Seigneur, je veux me réjouir,
Qu’on ne daigne même pas se servir de moi,
Seigneur, je veux me réjouir,
Qu’on ne me demande jamais mon avis,
Seigneur, je veux me réjouir,
Qu’on me laisse à la dernière place,
Seigneur, je veux me réjouir,
Qu’on ne me fasse jamais de compliment,
Seigneur, je veux me réjouir,
Qu’on me blâme à temps et à contretemps,
Seigneur, je veux me réjouir,
V/ Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice,
R/ car le Royaume des Cieux est à eux.
V/ Prions. Mon Dieu, je ne suis que cendre et poussière. Réprimez les mouvements d’orgueil qui s’élèvent dans mon âme. Apprenez-moi à me mépriser moi-même, vous qui résistez aux superbes et qui donnez votre grâce aux humbles. Par Jésus, doux et humble de Cœur. Ainsi soit-il.
Merci Marie Madeleine

« Prends-moi, Seigneur, dans la richesse divine de ton silence, plénitude capable de tout combler en mon âme. Fais taire en moi ce qui n’est pas toi, ce qui n’est pas ta présence toute pure, toute solitaire, toute paisible. Impose silence à mes désirs, à mes caprices, à mes rêves d’évasion, à la violence de mes passions. Couvre par ton silence, la voix de mes revendications, de mes plaintes. Imprègne de ton silence ma nature trop impatiente de parler, trop portée à l’action extérieure et bruyante. Impose même silence à ma prière, pour qu’elle soit élan vers toi ; Fais descendre ton silence jusqu’au fond de mon être et fais remonter ce silence vers toi en hommage d’amour ! Amen. »
Saint Jean de la Croix (1542-1591)
Merci Dominique

Cette prière a été reprise, avec une belle présentation, sur le site du diocèse . A voir ici.
Noël c’est toi quand tu décides de renaître chaque jour et de laisser entrer Dieu dans ton cœur.
Le sapin de Noël c’est toi quand tu résistes vigoureusement aux vents et aux difficultés de la vie.
Les guirlandes de Noël, c’est toi quand tes vertus sont les couleurs dont tu ornes ta vie.
La cloche de Noël, c’est toi quad tu invites à se rassembler et tentes de réunir.
Tu es la lumière de Noël quand tu illumines avec la vie le chemin des autres, avec la bonté, la patience, la joie et la générosité.
Les anges de Noël, c’est toi quand tu chantes au monde un message de paix, de justice et d’amour.
L’étoile de Noël, c’est toi quand tu conduis à la rencontre du Seigneur.
Les rois mages, c’est aussi toi quand tu donnes le meilleur que tu as sans tenir compte de à qui tu le donnes.
La musique de Noël, c’est toi quand tu conquiers l’harmonie au-dedans de toi.
Le cadeau de Noël, c’est toi quand tu vois un ami et un frère en tous les êtres humains.
Les vœux de Noël, c’est toi quand tu pardonnes et rétablis la paix, même si tu souffres.
Le réveillon de Noël, c’est toi quand tu rassasies de pain et d’espérance le pauvre qui est à tes côtés.
Tu es la nuit de Noël quand, humble et conscient, tu reçois dans le silence de la nuit le Sauveur du monde, sans bruit ni grandes célébrations.
Tu es le sourire de confiance et de tendresse dans la paix intérieure d’un Noël qui enracine le Royaume en toi.
Heureux Noël à tous ceux qui ressemblent à Noël !

» Certaines personnes ne savent pas,
que leur présence est si importante.
Certaines personnes ne savent pas,
que seulement les voir fait du bien.
Certaines personnes ne savent pas,
que leur simple sourire puisse consoler.
Certaines personnes ne savent pas,
que leur proximité est bienfaisante.
Certaines personnes ne savent pas,
que nous serions plus pauvre sans elles.
Certaines personnes ne savent pas,
qu´ elles sont un cadeau du ciel.
Elles le sauraient,
si nous le leur disions. «
Merci Jacky

« Seigneur, tu es ma nourriture et mon breuvage, plus je mange et plus j’ai faim, plus je bois et plus j’ai soif, plus je possède et plus je désire. Tu es plus doux à mon palais que le rayon de miel, au-dessus de toute douceur mesurable. Toujours demeurent en moi la faim et le désir, car je ne puis t’épuiser.
Est-ce toi qui me dévores ou moi qui te dévore ? Je ne sais, car au fond de mon âme, je ressens l’un et l’autre. Tu exiges de moi que je sois un avec toi, et cela me donne grande peine car je ne veux pas abandonner mes pratiques pour m’endormir dans tes bras. Je ne puis que te remercier, te louer et te rendre honneur, car c’est pour moi la vie éternelle.
Dieu très bon, par ton immense miséricorde, je te supplie de m’accorder la grâce de t’aimer de tout mon cœur, au-dessus de tous les hommes, de toutes les choses. Accorde-moi d’estimer toutes les sortes de vie, de respecter tous les hommes, de ne juger et de ne mépriser personne. Aide-moi à savoir me tenir à l’écoute, à ne plus chercher à plaire à qui que ce soit en dehors de toi, Seigneur, et à n’avoir peur de déplaire à personne, sinon à toi. Qu’en tout je veuille seulement poursuivre ta gloire et ta volonté. »
Du Bienheureux Jean Ruysbroeck* (Jan van Ruysbroeck, à la flamande, ou encore, latinisé en Iohannes Rusbroquius) (1293-1381), dont c’est la fête ce 2 décembre. Considéré parfois comme un disciple de Maître Eckhart, il tient une grande place dans le courant de la mystique rhéno-flamande.

« Accorde moi, Seigneur,
la Grâce de ne travailler que pour le bien, le beau et le vrai,
de chercher sans me lasser,dans chaque homme,
l’étincelle que Tu y as déposée en le créant à ton image,
Accorde moi encore d’avoir autant d’enthousiasme
pour le succès des autres que pour le mien,
et de faire un tel effort pour me réformer moi même
que je n’aie pas le temps de critiquer les autres.
Je voudrais aussi, Seigneur, que tu me donnes la Sagesse
de ne me rappeler les erreurs du passé
que pour me hâter vers un avenir meilleur.
Donne moi, à toute heure de ce jour, d’offrir
un visage joyeux et un sourire d’ami à chaque homme, ton fils et mon frère.
Donne moi un cœur trop large pour ruminer mes peines,
trop noble pour garder rancune, trop fort pour trembler,
trop ouvert pour le refermer sur qui que ce soit.
Aide-moi, Seigneur, à regarder ta face ensoleillée,
même devant les pires événements ;
il n’en est pas un qui ne puisse être source d’un bien qui m’est encore caché, surtout si je m’appuie sur toi.
Seigneur, mon Dieu, je Te demande ces Grâces pour tous les hommes
qui luttent aujourd’hui comme moi, afin que diminue la haine et
que croisse l’amour, car depuis ta Résurrection,
a haine et la mort ont été vaincues par l’Amour et la Vie.
Ouvre mes yeux à l’invisible pour que rien n’arrive à ébranler l’optimisme
de ceux qui croient en Toiet qui espèrent en l’Homme.
Amen. »
Merci Dominique

« Ce qui m’attire vers Vous, Seigneur c’est Vous ! Vous seul, cloué à la Croix avec le corps déchiré par les agonies de la mort. Et Votre Amour s’est tellement emparé de mon cœur que, quand bien même il n’y eût pas le Paradis, je Vous aimerais quand même. Vous n’avez rien à me donner pour provoquer mon amour parce que même si je n’espérais pas ce que j’espère, je Vous aimerais comme je Vous aime ».
Merci Dominique
« Frères et sœurs, souvenons-nous de cela : le regard de Dieu ne s’arrête jamais à notre passé plein d’erreurs, mais il regarde avec une infinie confiance ce que nous pouvons devenir. » a affirmé le Pape François juste avant l’angélus le 30 octobre
Le texte complet traduit par Hélène Ginabat n’est plus disponible sur le site Zenit

« Seigneur, si tu passes par là, viens chez moi, entre donc.
Mais il vaut mieux que tu le saches :
tu trouveras sûrement ma porte fermée.
J’ai toujours peur, alors je mets le verrou.
Mais toi tu sais bien comment entrer,
surtout quand ma porte est fermée.
Tu arrives à passer même quand il n’y a pas de porte.
J’aime mieux te dire, Seigneur,
si tu viens chez moi tu ne trouveras pas grand chose.
Si tu veux de l’amour,
il vaudrait mieux que tu en amènes.
Tu sais, mon amour à moi, il est plutôt rassis,
ce serait mieux que tu en apportes du frais.
Emballe-le bien en le transportant,
c’est si fragile l’amour !
Si tu avais aussi un peu d’espérance,
de la vivace, de celle de ton jardin,
ce serait bien d’en prendre un bouquet.
J’en ai tant besoin pour fleurir mon regard.
Et si encore tu avais un peu de foi pour moi,
rien qu’un peu, pas plus gros qu’un grain de moutarde,
alors je déplacerais les montagnes. »
Merci Marie-France

« Rien qu’aujourd’hui, j’essaierai de vivre ma journée sans chercher à résoudre le problème de toute ma vie.
Rien qu’aujourd’hui, je prendrai le plus grand soin de me comporter et d’agir de manière courtoise ; je ne critiquerai personne, je ne prétendrai corriger ou régenter qui que ce soit, excepté moi-même.
Rien qu’aujourd’hui, je serai heureux sur la certitude d’avoir été créé pour le bonheur, non seulement dans l’autre monde mais également dans celui-ci.
Rien qu’aujourd’hui, je consacrerai dix minutes à une bonne lecture en me rappelant que, comme la nourriture est nécessaire à la vie du corps, de même la bonne lecture est nécessaire à la vie de l’âme.
Rien qu’aujourd’hui, je ferai une bonne action et n’en parlerai à personne.
Rien qu’aujourd’hui, j’accomplirai au moins une chose que je n’ai pas envie de faire, et si on m’offense je ne le manifesterai pas.
Rien qu’aujourd’hui, je me plierai aux circonstances, sans prétendre que celles-ci cèdent à tous mes désirs.
Rien qu’aujourd’hui, j’établirai un programme détaillé de ma journée. Je ne m’en acquitterai peut-être pas entièrement, mais je le rédigerai. Et je me garderai de deux calamités : la hâte et l’indécision.
Rien qu’aujourd’hui, je croirai fermement — même si les circonstances attestent le contraire — que la Providence de Dieu s’occupe de moi comme si rien d’autre n’existait au monde.
Rien qu’aujourd’hui, je n’aurai aucune crainte. Et tout particulièrement je n’aurai pas peur d’apprécier ce qui est beau et de croire à la bonté.
Je suis en mesure de faire le bien pendant douze heures, ce qui ne saurait me décourager, comme si je me croyais obligé de le faire toute ma vie durant. »
Merci Dominique