« Aux JMJ ! J’y suis allée ! »

du 29 juillet au 9 août 2023

Kayla-Marie est allée aux JMJ. Elle en avait entendu parler dans le groupe des 18-30 ans de la paroisse ND de Bonne Nouvelle, sa tante était allée aux JMJ de Denver en 1993 et des cousins allaient à Lisbonne… de bonnes raisons pour se lancer ! Avec pourtant une petite appréhension : « Est-ce vraiment pour moi ? J’ai 20 ans, je suis étudiante en droit, je viens de faire ma confirmation en 2023… ma foi est encore bien jeune… Y aurais-je ma place ? »

Finalement, elle part pour une semaine avec le 2e groupe de jeunes du diocèse et des Vosges. Le voyage en bus sera long, bien sûr, mais « ce fut un temps très utile pour commencer à nouer des liens. A l’étape de Burgos, nous retrouvons d’autres pèlerins et nous prenons conscience que nous ne sommes pas seuls à croire en Dieu… ce n’est qu’un aperçu de ce que nous allons vivre… un peu comme un apéritif ! »

La « journée des français » qui regroupe plus de 40.000 jeunes sera l‘étape suivante et Kayla-Marie vérifiera qu’elle y a toute sa place « quels que soient ses degrés dans la foi, tout le monde peut s’y retrouver, ceux pour qui la prière est première, ceux pour qui l’expérience de la vie fraternelle est fondamentale… des scouts, des débutants dans la foi comme moi, des religieuses (leur joie de vivre pour laquelle j’ai une réelle admiration), des prêtres, des évêques dont le notre, le Père Pierre-Yves Michel… il n’y a aucune exclusion ! »

Sont venus ensuite les grands rassemblements avec la messe d’ouverture et la messe du Pape. « La foule était impressionnante ! La jeunesse est encore là… et c’est très réconfortant… car dans la vie quotidienne on peut se sentir isolé, décalé, mais ici la ferveur était intense, ce que nous vivions était fort et nullement superficiel, tout le monde priait, chantait, communiait. C’était émouvant. Tout le monde a été ému à un moment ou un autre, parfois jusqu’aux larmes. »

Il ne faudrait pas, toutefois, oublier que parfois, ce pèlerinage a été éprouvant. « Il a fait chaud, très chaud, il a fait soif, des déplacements à pied parfois plus longs qu’annoncés, des repas assez frugaux, des nuits à même le sol… Ça a pu être physiquement compliqué, mais l’attention aux autres, l’entraide ont aidé à supporter ces contraintes… nous avons expérimenté que, dans la difficulté, on tisse des liens forts ! Je ne regrette rien. Si c’était à recommencer, je le referais».

En fin d’entretien avec Kayla-Marie, je lui ai demandé si la participation financière avait été une question. Elle me répondit que le diocèse avait proposé une participation raisonnable et qu’il était même possible de la réduire : l’argent ne devait pas être un problème.
Comme donateur au Denier du Culte, je me félicite d’avoir participé à cette aventure.

MERCI Kayla-Marie

Jean-François Thomas

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