Témoigner

Père Guy Gilbert : « Dieu seul se suffit à lui-même, mais il a préféré compter sur toi… »

Il a dit aussi : « vivez de telle façon, qu’à votre seule façon d’agir, on puisse dire que Dieu habite votre vie. Soyez des prophètes de l’amour. »

Amour, Pardon et Miséricorde, voilà en particulier trois maîtres-mots de Guy Gilbert, ce prêtre hors normes que l’on dit curé des loubards, des motards et des stars. Car si l’on se fie à son injonction ci-dessus on pourrait se croire en face d’un de ces prêtres tout empli de bienveillance mais d’un profil tout classique. Il n’en est rien !

 

Atypique, il ne mâche pas ses mots, employant volontiers le langage de la rue. Ce fan de moto s’est très tôt intéressé aux jeunes rejetés par la société, aux paumés, aux délinquants. Il ajoute alors à sa formation de prêtre celle d’éducateur spécialisé. À bientôt 87 ans, au sein de l’association qu’il a fondée et dans les locaux de la Bergerie de Faucon, son œuvre en Haute Provence, il accueille aujourd’hui encore des jeunes placés par les services judiciaires.

Voici ce qu’en dit Jérôme Cordelier du journal Le Point :

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas ce prêtre iconoclaste qui circule davantage vêtu d’un blouson noir que d’une soutane, lisez ci-dessous cette conversation à bâtons rompus, vous ne serez pas déçus ! Guy Gilbert, on l’a appelé, on l’appelle toujours le « curé des loubards », parce que cet homme de Dieu, né il y a quatre-vingt-six ans à Rochefort-sur-Mer en Charente-Maritime dans une famille ouvrière de quinze enfants, consacré prêtre en Algérie, pendant la guerre, où il est resté pendant treize ans, a consacré son sacerdoce aux exclus, aux marginaux des rues et des cités de banlieue. Il a vécu parmi les durs, les voyous, ceux que l’on dénommait naguère les « blousons noirs », et aujourd’hui il habite au milieu de la Drôme provençale, dans une bergerie peuplée d’animaux – dont certains exotiques –, où il reçoit la terre entière, et surtout encore et toujours des jeunes paumés.
« Je veux aussi que les femmes soient diacres, qu’elles baptisent, qu’elles marient, qu’elles prêchent. Et qu’elles puissent devenir cardinales aussi, en s’habillant en pantalon rouge pour emmerder les hommes en jupe… »

« À chaque fois que tu rencontres quelqu’un, pense qu’il est plus grand que toi. »

« À 86 ans, j’ai gardé des racines profondes et elles continuent d’irriguer ma vie. Je m’en fous d’hier, je me tape de demain, je mets toutes mes forces dans les 24 heures du moment présent pour respirer l’amour, donner l’amour et le recevoir. »

 

Avec sa gouaille rafraîchissante, ce prêtre hors du commun continue de porter une parole spirituelle, mais aussi, mine de rien, (très) politique, délivrant à notre société tourmentée quelques vérités de bon sens, puisées non dans un prêchi-prêcha facile, mais dans une longue, très longue expérience de l’humanité. Alors, évidemment, sa dégaine, ses cheveux longs, son blouson, ses grosses bagues au doigt ne l’ont pas toujours placé en odeur de sainteté auprès de nombre de paroissiens. On dira qu’il fait du cinéma… C’est pas faux, bien entendu. Mais lui rétorque qu’encore aujourd’hui, à son âge, il remplit les églises ! Alors, attachez vos ceintures, et écoutez le père Guy Gilbert. Voici une parole forte.

LIRE LA SUITE  (lepoint.fr)

Vous y trouverez de l’humour, des paroles bien senties, beaucoup d’humilité et d’authenticité.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

„ ► Le père Guy Gilbert, le berger des motards et des stars
(par Antoine Bordier du journal Entreprendre)

„ ► Échos du père Guy Gilbert à Paliseul
(sa visite dans une Unité Pastorale du diocèse de Namur)

„ ► Le curé des loubards nommé chanoine
(par Domitille Farret d’Astiès sur le site Aleteia)

 

 

 

 

 Lors de la messe à Paliseul (diocèse de Namur)

 

 

POUR L’ECOUTER : un article de la Vie et une vidéo sur YouTube

► „Les 3 conseils de Guy Gilbert pour vivre la Résurrection

 

 

 

POUR TERMINER :      une de ses prières,
(relayée pour le carême par la Société Saint-Vincent-de-Paul, fondée par Frédéric Ozanam)

Dieu seul peut créer,
Mais tu peux valoriser ce qu’il a créé.

Dieu seul peut donner la vie,
Mais tu peux la transmettre et la respecter.

Dieu seul peut donner la santé,
Mais tu peux orienter et guider … ou soigner.

Dieu seul peut donner la foi,
Mais tu peux donner son témoignage.

Dieu seul peut infuser l’espérance,
Mais tu peux rendre la confiance à ton frère.

Dieu seul peut donner l’amour,
Mais tu peux apprendre à l’autre à aimer.

Dieu seul peut donner la joie,
Mais tu peux sourire à tous.

Dieu seul peut donner la force,
Mais tu peux soutenir un découragé.

Dieu seul est le chemin,
Mais tu peux l’indiquer aux autres.

Dieu seul est la lumière,
Mais tu peux la faire briller aux yeux de tous.

Dieu seul est la vie,
Mais tu peux rendre aux autres le désir de vivre.

Dieu seul peut faire des miracles,
Mais tu peux être celui qui apporte
les 5 pains et les 2 poissons.

Dieu seul peut faire ce qui parait impossible,
Mais tu pourras faire le possible.

Dieu seul se suffit à lui-même,
Mais il a préféré compter sur toi …

 

Père Guy Gilbert

Benoît XVI : Je lui demanderai d’être indulgent à l’égard de ma misère

Voilà ce qu’imagine dire Benoît XVI au Seigneur lorsqu’il sera face à face avec Lui.
Aleteia, media internet, nous livre ce témoignage.

La fête de la Toussaint et la commémoration des morts nous invite en effet à la réflexion.
Comment appréhender la mort ? Quelle espérance guide le chrétien ? Peut-on imaginer l’éternité ?

Benoît XVI nous propose ses réponses en théologien certes – elles sont parfois difficiles à comprendre – mais aussi dans sa simplicité d’être humain.

Ses entretiens réalisés entre 2012 et 2016 avec son ami Peter Seewald, journaliste allemand, ont donné lieu à un livre, Dernières conversations, paru en 2016 (Fayard).

Il se prépare à mourir, comme il l’a lui-même affirmé dans ce livre. Quand Peter Seewald lui demande ce qu’il dira au Seigneur lorsqu’il sera face à face avec Lui, le pape émérite répond : « Je lui demanderai d’être indulgent à l’égard de ma misère. »

Qu’est-ce que la vie éternelle pour Benoît XVI ?

« L’éternité n’est pas une succession des jours du calendrier, mais quelque chose comme le moment rempli de satisfaction, dans lequel la totalité nous embrasse et dans lequel nous embrassons la totalité. Il s’agirait du moment de l’immersion dans l’océan de l’amour infini dans lequel le temps — l’avant et l’après — n’existe plus »

Voilà un langage de théologien mais vite complété par le propos suivant : « Je me réjouis, dit-il à Peter Seewald, de revoir mes parents, mon frère et ma sœur, mes amis et d’imaginer que tout sera de nouveau aussi beau que chez nous, à la maison. »

Quant à se faire une image de Dieu, que l’on verra au Ciel comme il se voit Lui-même, Joseph Ratzinger ne se le représente pas sinon « dans Jésus-Christ » : « Qui m’a vu a vu le Père. »

Comment se préparer au dernier passage ?

« il faut vivre intérieurement en sachant qu’on va devoir réussir un dernier examen devant Dieu… À travers la méditation, tout simplement. En pensant encore et encore que la fin n’est pas loin. En cherchant à m’y préparer et surtout à me tenir présent. L’essentiel n’est pas que je me le représente, mais que je vive dans la conscience que toute la vie est l’approche d’une rencontre. »

 

LIRE SUR ALETEIA LES ARTICLES COMPLETS

 « L’art de bien mourir » selon Benoît XVI, par Marzena Devoud (25/10/2021)

► Voici comment Benoît XVI s’imagine l’au-delà, par Philippe de Saint-Germain (07/10/2020)

Vianney : le sens de ma vie c'est l'autre avec un grand A

Il s’appelle Vianney Bureau. Ses parents avaient choisi son prénom, Vianney, en référence à saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars. Lui, il l’a pris aussi comme nom d’artiste !
Chanteur en vue, homme engagé, Vianney l’est assurément, homme de foi aussi. Il ose en parler, sincèrement, en toute simplicité mais il ne fait pas de sa foi un étendard.

Vianney grandit avec des parents mélomanes et se passionne pour la chanson dès ses 12 ans. Il fait du scoutisme. Étudiant, il sort diplômé en management en 2012 puis comme styliste de mode en 2014.
Sa carrière musicale décolle véritablement en 2015 avec un premier album Idées blanches qui lui vaudra en 2016 le titre d’Artiste masculin de l’année aux Victoires de la Musique. Puis vient son deuxième album intitulé « Vianney » comme son prénom. Nommé à nouveau aux Victoires de la Musique en 2017, Vianney obtient cette fois le titre de la chanson originale pour « Je m’en vais ». S’ensuit une pause qui s’achève en 2020, notamment avec la sortie de son troisième album N’attendons pas qui contient les chansons « N’attendons pas » et « Beau-papa ».
   Toulouse – concert du 14_Juillet_2015 avec Cats on Trees – credit Gyrostat (Wikimedia, CC-BY-SA 4.0)

 

Vianney ne se réduit pas à sa carrière artistique. Personnalité riche, originale et attachante, il est marqué par sa foi chrétienne et son ouverture aux autres qu’il a concrétisées de différentes manières : le scoutisme, ses voyages à vélo, à scooter électrique, en France et à l’étranger, propices aux rencontres, sa participation à l’opération Hiver solidaire aux profit des SDF …
« Ma foi a toujours été de l’ordre de l’intime. C’est comme une flamme que j’ai en moi. »

Vianney l’affirme dans l’interview d’Isabelle Demangeat paru en 2018 sur le site de Paris Notre Dame.

Il ajoute : « Le sens de ma vie, c’est la vie de famille, c’est l’autre avec un grand A ». Il y dévoile sa personnalité et les raisons de son engagement dans Hiver solidaire.
A la question « Qu’est-ce que cela vous apporte ? » il répond : « La question est, en fait, très large. Elle revient à se demander ce que donner de son temps à l’autre peut apporter. Et pour moi, c’est quelque chose d’immense. »

 

► Lire l’article en totalité.

► Pour apprécier davantage son action en faveur des SDF :
voir la vidéo « Vianney raconte son amitié avec le SDF Karim à l’origine de la chanson “Merci pour ça” ».

 

Pour compléter le portrait de Vianney, voici le titre d’une page Internet sur le site InfoChretienne.com :
Vianney, artiste d’or et de platine, mais une foi, une générosité et une simplicité intactes

« Ce que l’on ignore souvent, » dit ce site, « c’est que Vianney est chrétien, mais pas de ceux qui le sont seulement de nom. Sa foi vivante le guide et fait de lui un artiste à succès bien différent » …

► Lire la suite sur InfoChretienne.com

On y trouvera une vidéo fort bien faite qui reprend des extraits d’une interview de Vianney par Laurent Delahousse de France 2.

 

► Retrouvez l’intégralité de cette dernière interview sur le site de France TV.
(émission du dimanche 10 décembre 2017)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour des biographies plus détaillées on pourra regarder :

► Wikipedia

► NRJ

Cécile Duflot : ma foi m'a structurée

« La lecture des évangiles est une lecture qui oblige à l’ouverture d’esprit. »

«…Est-ce-que la foi et l’éducation, la formation religieuse catholique que j’ai reçues dans mon enfance m’a structurée et m’a vertébrée, oui ça c’est certain. J’ai mis du temps pour l’accepter vraiment mais je pense que oui ; si je cherche le noyau de ce qui fait ce que je suis… c’est sans doute d’être (hésitation), enfin oui, fidèle aux valeurs de l’Évangile… »

Voilà ce qu’affirme Cécile Duflot dans un podcast du journal La Croix sur le site internet la-croix.com.

     Photographie Maxime Rougé_Oxfam France ►

Petite, Cécile Duflot n’est pas allée au « caté classique » mais a fréquenté l’ACE (Action Catholique des Enfants) puis la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) dans « une atmosphère très infusée de religion mais aussi très ouverte sur le monde ». Son sens de l’engagement, la joie que cela donne, sont nés à la JOC, dit-elle. Mais elle a mis un temps l’Église à distance, ou plutôt il lui a semblé dans les années quatre-vingt-dix que c’était l’Église qui l’avait mise à distance.

Elle a « été sciée » par l’encyclique Laudato Si. Ce qui lui a particulièrement plu « c’est la prière qui la conclut qui est une prière totalement oecuménique qui peut être dite par tous ceux qui croient en Dieu, quel que soit le Dieu et ça je trouve que c’est au-delà de la dimension écologique de cette encyclique. »

Mais elle ne cache pas non plus ses oppositions par exemple sur l’avortement – bien qu’elle n’ait « pas de difficulté avec le fait que certains aient des réflexions éthiques sur la question » – et sur la place des femmes dans l’Église…

Elle se dit « la même depuis trente-cinq ans » et n’a « jamais caché [sa] construction catholique ni [son] baptême ni [sa] confirmation ». Selon elle « la lecture des évangiles est une lecture qui oblige à l’ouverture d’esprit »

Elle trouve que le pape François « renoue avec une position plus humaniste de l’Église, moins strictement spirituelle et dans la transcendance, mais plus ancrée dans le monde, dans la réalité, dans la nuance du monde »

 

CET ENTRETIEN AVEC LA JOURNALISTE MARLO TRESCA EST D’UNE GRANDE RICHESSE ET D’UNE GRANDE HONNÊTETÉ.

POUR L’ÉCOUTER EN INTÉGRALITÉ (DURÉE D’ENVIRON 24 MINUTES) CLIQUER ICI.

 

 

 

 

 

Cécile Duflot a également témoigné de sa foi dans La parole inattendue, une émission du Jour du Seigneur qui est diffusée le dimanche sur France 2, vers 12h00 juste après la messe. C’est un format très bref (environ 2 minutes 30) mais qui se veut très dynamique. La photographie ci-contre en est une capture.

POUR VOIR CÉCILE DUFLOT DANS SON TÉMOIGNAGE SUR FRANCE 2 CLIQUER ICI.

 

 

 

On peut revoir d’autres interventions de personnalités marquantes dans La parole inattendue, sur la plate-forme Vodeus, nouvelle plateforme de streaming chrétien.