Prier

… un moyen de communication qui nous met en ligne directe avec le Créateur de l’univers.

Plus concrètement, prier, c’est :
– s’adresser à quelqu’un
– invoquer, appeler à son secours
– supplier, implorer
– intercéder en faveur de quelqu’un
– louer et remercier.

Mais prier ne demande pas seulement de parler, au risque d’un monologue improductif
s’il n’est pas suivi de l’écoute. Se mettre donc à l’écoute de Dieu !

Regardons bien cet homme crucifié entre la terre et le ciel, contemplons-le avec un regard plus profond, et nous découvrirons que la Croix n’est pas le signe de la victoire de la mort, du péché, du mal, mais le signe lumineux de l’amour…

… et même de l’immensité de l’amour de Dieu, de ce que nous n’aurions jamais pu demander, imaginer ou espérer : Dieu s’est penché sur nous, s’est abaissé jusqu’à parvenir dans le coin le plus sombre de notre vie pour nous tendre la main et nous attirer à Lui, nous ramener jusqu’à Lui. La Croix nous parle de l’amour suprême de Dieu et nous invite à renouveler, aujourd’hui, notre foi dans la puissance de cet amour, à croire que dans chaque situation de notre vie, de l’histoire, du monde, Dieu est capable de vaincre la mort, le péché, le mal, et de nous donner une vie nouvelle, ressuscitée.

( Benoît XVI, vendredi saint, 22 avril 2011)

CHEMIN DE CROIX

(source : le Père Jean-Christophe de Nadaï, o.p.)
(tiré du Livret Prier de janvier-février 2020)

 

Le Père Jean-Christophe de Nadaï, dominicain, est inconnu du grand public. Cependant, ceux qui ont eu la chance d’entendre ses homélies au couvent Saint-Jacques, à Paris, savent leur beauté et leur profondeur, nourries par la spiritualité du XVII siècle français et celle d’auteurs médiévaux, comme Saint-Thomas d’Aquin, dont il contribue à traduire l’œuvre en français. Prier est heureux de vous le faire connaître à travers ce chemin de croix qu’il a écrit pour vous.

 

1ère station : JÉSUS EST CONDAMNÉ À MORT

« Nous avons une Loi, et suivant la Loi, Il doit mourir,
parce qu’Il s’est fait Fils de Dieu » (Jean 19,7)

Le Fils de Dieu est condamné par les hommes selon les termes de la Loi de Dieu. C’est ainsi qu’Il va mourir pour notre salut. Ainsi la Loi de Dieu est-elle pour notre salut, et non plus pour servir aux hommes à condamner leurs semblables.
Celui qui a créé le monde et gouverne le monde s’est laissé condamner à mort par les autorités de ce monde. Il convoque ainsi les gouvernants à se montrer humbles dans l’exercice de leur charge.
Devant Jésus, soyons contrits d’être toujours si prompts à juger et à condamner.
Prions pour les misérables qui font servir le nom de Dieu à leurs passions.

 

2ème station : JÉSUS EST CHARGÉ DE SA CROIX

« C’étaient nos souffrances qu’Il portait.
Nos péchés dont il était chargé.
Le châtiment qui nous rend la paix est sur Lui » (Isaïe 53,4-5)

Le bois de sa croix pèse moins sur les épaules de Jésus-Christ que la pensée des péchés des humains n’accable son âme. Mais nous, nous ne sentons pas notre péché. Nous nous y complaisons parfois. Et nous n’en mesurons le poids qu’au moment où Jésus nous en décharge en nous inspirant le repentir.
Seigneur, tu nous as dit de prendre notre croix et de te suivre.
Garde-nous d’oublier jamais que tu es avec nous sur le chemin.

 

3ème station : JÉSUS TOMBE POUR LA PREMIÈRE FOIS

« Je vais tomber, écrasé par le péché, tandis que mes ennemis sont forts et puissants.
Ne m’abandonne pas, Seigneur mon Dieu. Ne t’éloigne pas.
Secours-moi vite, Seigneur, sauve-moi » (Psaume 37, 18.20.22-23)

Celui dont la providence soutient le cours du monde n’était pas incapable de supporter le poids de ce bois. Il tombe cependant. Il consent de tomber, en mémoire de la chute d’Adam, notre père, qu’il a voulu lui-même avoir pour père pour nous sauver : Adam tombé par orgueil ; Jésus tombé par humilité.
Seigneur, nous tombons, Relève-nous avec Toi.

 

4ème station : JÉSUS RENCONTRE SA MÈRE

Je tiens mon âme en paix et silence ;
comme un petit enfant contre sa mère,
comme un petit enfant, telle est mon âme en moi. (Psaume 131,2)

Elle est venue, l’heure que, aux noces de Cana, Jésus annonçait à Marie être son heure. Marie est au rendez-vous, réconfort de son enfant.
Ce Fils, dont la naissance fut si heureuse pour Marie, qu’elle n’a pas altéré sa virginité, devait être, par son obéissance au Père des cieux, et pour son amour pour nous les humains, le sujet de la plus grande douleur de Marie.
De même, aux heures de trouble, aux heures décisives, tournons-nous vers Marie, étoile de la mer.
Prions pour tous les parents qui ne comprennent pas la destinée de leur enfant,
et qui pourtant les accompagnent comme Marie,
si loin et pourtant si proche.

 

5ème station : JÉSUS EST AIDÉ PAR SIMON DE CYRÈNE

« Penses-tu que je ne puisse faire appel à mon Père,
qui me fournirait sur-le-champ plus de douze légions d’anges ? »  (Mathieu 26,53)

N’était-il pas capable de porter sa croix, Lui qui a porté le monde à l’existence, et s’apprête à porter tous les péchés du monde ? Mais il a voulu enseigner les forts à ne pas s’enorgueillir de leur force, et faire voir aux faibles qu’ils sont forts, pourvu qu’ils aient foi en sa parole.
Seigneur, tu as suscité Simon, qui ne te connaissait pas
pour t’aider sur ton chemin de croix.
Fais-nous t’aimer dans les plus petits de tes frères que le hasard nous fera rencontrer.
Fais-nous accepter, comme Toi, d’être nous-même secourus par nos frères

 

6ème station : VÉRONIQUE ESSUIE LE VISAGE DE JÉSUS

« Sans beauté ni éclat nous l’avons vu, et sans aimable apparence.
Objet de mépris et rebut de l’humanité, l’homme de douleur
et familier de la souffrance, comme ceux devant qui on se voile la face,
Il était méprisé et déconsidéré » (Isaïe 53,3)

Véronique ne s’est pas voilée les yeux devant ce visage où son maître était méconnaissable, sauf pour elle. Son voile, elle s’en est servi pour essuyer sa face à Lui. Ne nous voilons pas la face devant ceux qui sont le rebut de l’humanité. Que leur image ne s’efface pas de notre cœur, comme le visage de Jésus sur le voile de Véronique.
Seigneur, tu as imprimé ton visage en nos âmes au jour de notre baptême.
Fais que ce visage y pénètre toujours davantage
quand nous imitons la charité de Véronique.

 

7ème station : JÉSUS TOMBE POUR LA DEUXIÈME FOIS

« Malheur sur malheur pour le juste ;
mais le Seigneur chaque fois le relève » (Psaume 33,20)

Il y eut, dans l’histoire, trois alliances de Dieu avec l’homme, qui furent rompues par l’orgueil humain. De l’alliance en Adam, Adam tomba pour avoir voulu être comme Dieu. De même, l’alliance avec Noé fut rompue par l’orgueil à Babel ; enfin, l’alliance avec Moïse devint un sujet d’orgueil pour les chefs du peuple élu. Mais l’humanité fut secourue par Dieu en Jésus humble, dont l’humilité renouvela l’humilité d’Abraham quittant son pays pour une alliance qui ne devait pas connaître de fin.

Prions pour tous ceux dont la foi chancelle
et tombe dans les rechutes du malheur.
Que le Seigneur leur vienne en aide.

 

8ème station : JÉSUS RENCONTRE LES FEMMES DE JÉRUSALEM

« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi.
Pleurez plutôt sur vous et sur vos enfants.
Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, qu’adviendra-t-il de l’arbre sec ? » (Luc 23, 28)

La pensée du drame que Jésus a vécu nous émeut jusqu’aux larmes. Mais il faut aller au-delà de nos larmes. Elles seraient inutiles, pareilles à celles que l’on verse sur le destin des héros de romans, si nous ne nous convertissons pas et ne devenons nous-mêmes des sarments qui portent fruit, greffés sur l’arbre vert depuis notre baptême.
Seigneur, tu nous as dit : « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître » (Jn 15,20).
Donne-nous de vivre nos épreuves comme étant tiennes.
Cette vie, dit le psaume (29,6), est un soir où viennent les larmes.
Mais au matin de la résurrection viennent les cris de joie.

 

9ème station : JÉSUS TOMBE POUR LA TROISIÈME FOIS

 

«Avant que le coq ait chanté aujourd’hui,
tu m’auras renié trois fois » (Luc 23, 61)

Le chef des Apôtres est tombé trois fois en son âme, trois fois infidèle à son amour pour son Maître ; alors ce Maître est tombé trois fois en son corps par amour de Pierre, de manière à faire dire bientôt à saint Pierre : « Seigneur, tu sais bien que je t’aime » (Jn 21,17). Et Pierre l’aima, jusqu’à donner sa vie pour lui, enfin.
Que tes chutes sous la croix, Seigneur, soient, de même, notre relèvement.

 

10ème station : JÉSUS EST DÉPOUILLÉ DE SES VÊTEMENTS

« Sorti nu du ventre de ma mère, nu j’y retournerai.
Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté.
Que le nom du Seigneur soit béni » (Job 1, 21)

C’est là le signe de l’abandon total à Dieu que Jésus fera de soi sur la croix. Il se laisse en outre dépouiller aux yeux des croyants, pour que nous soyons de ceux qui, le voyant nu dans les pauvres, auront soin de le vêtir.
Seigneur, tu as voulu connaître la honte
pour nous engager à la couvrir en ceux que tu appelles
ces petits qui sont mes frères (Mt 25,40).
Fais-nous te reconnaître en eux.

 

11ème station : JÉSUS EST CLOUÉ SUR LA CROIX

« Quand ils furent arrivés à l’endroit que Dieu lui avait indiqué,
Abraham y éleva l’autel et disposa le bois,
puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois » (Genèse 22,9)

Abraham, le père d’Isaac, était en figure du Père éternel, laissant son Fils être attaché au bois, pour qu’en Jésus l’humanité produisît une obéissance de plus de poids de salut, que la désobéissance d’Adam ne fut d’un poids de chute.
Seigneur, donne-nous d’adorer tes plaies salutaires,
puisque c’est par elles que tu t’es fait reconnaître ressuscité à l’apôtre Thomas.

 

12ème station : JÉSUS MEURT EN CROIX

« Et, jetant un grand cri, Jésus dit : « Père, en tes mains je remets mon esprit ».
Ayant dit cela, il expira » (Luc 23, 46)

Ceux qui meurent, meurent tout faibles, et ne poussent pas de grand cri. Mais Jésus montre toute sa force au moment où il quitte ce monde. C’est un cri de victoire car, comme il le dit : tout est achevé (Jn 19,30), parfaitement accompli. La bonté qu’il a produite en donnant sa vie à Dieu, venant d’un homme, l’emporte sur la malice de toutes les fautes des hommes, passées, présentes, à venir.
Jésus, donne-nous le cœur, dans la souffrance, d’appeler toujours Dieu
comme ton Père et notre Père,
pour que ce qui est échec aux yeux de hommes
soit victoire et force aux yeux de Dieu.

 

13ème station : JÉSUS EST DÉTACHÉ DE LA CROIX

« Ève vit que le fruit de l’arbre était bon à manger,
agréable à la vue et désirable pour acquérir l’intelligence :
elle prit de son fruit et en mangea » (Genèse 3,6)

 

En ce jour, Marie, la nouvelle Ève, était là pour recueillir entre ses bras le fruit de l’arbre de la croix devenu l’arbre de la vie. Il n’avait pas belle apparence, mais en Lui résidait la source de toute beauté spirituelle.
Ô Marie, fais-nous distinguer cette beauté,
et désirer nous en nourrir.
Prions pour que les chrétiens aient le goût des sacrements,
et qu’ils donnent à l’Église des prêtres pour servir ces mystères.

 

14ème station : JÉSUS EST MIS AU TOMBEAU

« Or, au lieu où Il avait été crucifié, il y avait un jardin,
et dans le jardin, un tombeau neuf.
C’est là, en raison de la préparation des Juifs,
le tombeau étant proche, qu’on mit Jésus » (Jean 19,41)

L’humanité, modelée de la terre, était née dans un jardin. L’humanité renaît dans un jardin, en Jésus ressuscitant de la terre du tombeau. Et toute proche, il y avait la croix de Jésus, dominant le lieu de notre salut.
Comme son corps reposait au tombeau, l’âme du Christ alla visiter les profondeurs de la terre, afin que les morts qui avaient espéré le Messie l’accueillent comme leur libérateur.
Jésus, vie et résurrection de nos morts,
porte-leur notre tendresse
et guéris notre amour blessé par leur absence.

 

Crédits photos : Wikimedia Commons pour les détails du retable d’Issenheim (musée Unter Linden), pour les étapes du chemin de croix de la basilique St-Nicolas de Nantes (auteur : François de Dijon) ; et Chemin de Croix 2018 @ vatican.va/news_services/liturgy/2018/ pour l’image de la 12ème station.

d’après Unité chrétienne – Lyon – FRANCE

Pourquoi prier pour l’unité ?

 

L’abbé Couturier sur le site Internet www.unitechretienne.org nous l’explique. En voici le début :
Depuis les commencements du christianisme, les chrétiens n’ont cessé de se diviser en de multiples Églises et communautés ecclésiales séparées. On y distingue trois grandes familles : orientaux et orthodoxes, catholiques, anglicans et protestants (luthériens, réformés, évangéliques et pentecôtistes…).

LIRE LA SUITE

 

On y trouvera aussi la Prière considérée comme « la prière » de Couturier pour l’unité.

Prière à l'occasion de la fête de l'Ascension

Notre fête de ce jour monte vers Toi, Dieu notre Père.
Tous nos silences, nos chants et nos paroles, sont tendus vers Toi
et participent à la louange de toute la création.
Tu as rappelé à Toi Ton Fils Jésus-Christ par qui nous fut donné Ton Salut.
Il retourne aujourd’hui partager ta gloire.
Dans ce mouvement qui l’entraîne avec Lui, pour que soit donné
Ton souffle à notre humanité.
Ainsi nous pénétrons dans le mystère de ton Fils.
Nos yeux ne peuvent plus voir mais nous savons que son retour est déjà commencé ;
sa disparition crée en nous le vide de l’amour mais nous savons que par notre amour
nous lui redonnons son visage.
Par cet amour nous demeurons en Lui et par lui nous demeurons en toi.
Il nous rassemble en ce jour et c’est par son Esprit
Que notre communion acclame Ta gloire.

 

Prière extraite du livre « Reste avec nous » de François Chagneau

Un psaume émouvant pour les soignants

Merci d’avoir semé dans le cœur de certains
Le don, le talent et la force de prendre soin.
Ce désir étonnant de remettre debout
Ceux que la maladie avait mis à genoux.

De celui qui nettoie à celle qui opère,
De celle qui rassure à celui qui transfère.
Tu as placé dans le cœur des soignants
Un trésor plus précieux que l’or et l’argent.

Mon Dieu, bénis ceux qui jour après jour
Affrontent la souffrance avec tant de bravoure.
Maudis les puissants qui depuis des années
Sur l’autel de l’argent les ont tous sacrifiés.

Donne à nos soignants la force de tenir
Contre cette épidémie dont nous craignons le pire.
Donne à chacun de nous d’agir avec raison
Pour ne pas rendre impossible leur mission.

Que cette épreuve soit une prise de conscience,
Que leurs cris d’hier étaient plein de bon sens.
Aujourd’hui, chacun d’eux est pour nous un exemple.
Demain, nous chasserons les marchands du temple.

 

La mission ouvrière du diocèse de Lille en hommage aux soignants du Covid-19

Prière pour mon médecin

Prière du malade pour son médecin :

 

Je t’en prie, Seigneur,

donne à la main de mon médecin l’habileté et la douceur aimante,

à son esprit la perspicacité,

à sa bouche les mots qui apaisent,

à son regard la tendresse et la bienveillance,

et à son cœur, tout l’amour que Tu attends.

Que je sois lumière !

(D’après un discours de Benoît XVI aux jeunes 24 septembre 2011)

Que je sois lumière !

 

Comme une bougie ne peut donner de la lumière que si elle se laisse consumer par la flamme,

Viens, Jésus, brûle-moi !

Même si cela peut parfois signifier sacrifice et renoncement,

Donne-moi de ne pas craindre de perdre quelque chose et de rester à la fin

les mains vides.

Donne-moi le courage de mettre mes talents et mes qualités au service du Règne de Dieu

Et de me donner moi-même, comme la cire d’une bougie, afin que par moi le Seigneur illumine l’obscurité.

Que ton amour, Jésus-Christ, brille dans mes yeux et dans mon cœur

Afin que je porte ta lumière au monde.

Amen.

À propos des migrants et réfugiés

Quatre verbes à méditer

PRIÈRE

Seigneur, tu nous appelles à prendre le chemin de la rencontre, ouvert à l’autre, d’un autre pays, d’une autre culture. Aide-nous à nous mettre en route, ensemble.

Imprègne-nous de ta Parole pour que nous puissions donner corps à ton Évangile :

– en nous accueillant mutuellement, dans la confiance, car chacun est porteur d’un message de ta part. Cette rencontre nous fera grandir en humanité.

– en protégeant ceux qui sont dans le besoin, particulièrement les plus faibles. Leur chair est ta chair !

– en promouvant la vie de chaque personne et un vivre-ensemble fondé sur la bienveillance et la reconnaissance mutuelle, terreau du respect, de la fraternité, de la justice, de la paix.

– en vivant dans une diversité réconciliée qui permette à chacun de s’intégrer, d’être capable d’apprécier la beauté de ce pays où nous vivons, prêt à en prendre soin et à y apporter la richesse qu’il porte en lui.

Ce n’est pas toujours une voie facile ; elle demande des choix, des dépassements. Mais c’est une voie porteuse de vie et d’espérance qui mène vers ton Royaume. Elle nous invite à cheminer en frères et sœurs, avec Toi à nos côtés.

Amen

Fais de nous des prophètes de Paix

La Paix ne peut advenir que par chacun de nous.

Fais de nous des prophètes de Paix !

Seigneur, aux disciples qui doutaient encore
au soir de Pâques, voilà ta Parole de Ressuscité :
« La Paix soit avec vous ! »

Ta Paix,
elle est à réussir,
chacun avec ses talents,
chacun avec ce qu’il a de meilleur en lui,
ses aspirations les plus profondes à aimer
plutôt qu’à haïr.

Ta Paix,
elle brûle comme un désir ardent,
une force au fond de nous,
la force même de ton Esprit,
pour nous faire avancer
sur les chemins des hommes.

Ô Christ Ressuscité,
donne-nous d’oser cette paix, Ta Paix,
en accueillant les autres différents de nous.
Donne-nous de la réussir,
en osant tout acte de justice et de partage,
toute parole de vérité,
tout geste de vie.
Fais de nous des prophètes de Paix !

Amen

Père Hugues Guinot

Pour retrouver la sérénité

Sagesse de saint Jean XXIII

Décalogue de la sérénité

Jean XXIII nous donne, ici, une leçon de vie simple qui introduit dans un mouvement de liberté intérieure dont le fruit est la sainteté.

Rien qu’aujourd’hui,
j’essaierai de vivre exclusivement la journée
sans tenter de résoudre le problème de toute ma vie.

Rien qu’aujourd’hui,
je porterai mon plus grand soin à mon apparence courtoise et à mes manières.
Je ne critiquerai personne et ne prétendrai redresser
ou discipliner personne si ce n’est moi-même.

Rien qu’aujourd’hui,
je serai heureux dans la certitude d’avoir été créé pour le bonheur,
non seulement dans l’autre monde, mais également dans celui-ci.

Rien qu’aujourd’hui,
je m’adapterai aux circonstances sans prétendre que celles-ci se plient à mes désirs.

Rien qu’aujourd’hui,
je consacrerai dix minutes à la bonne lecture en me souvenant que,
comme la nourriture est nécessaire à la vie du corps,
la bonne lecture est nécessaire à la vie de l’âme.

Rien qu’aujourd’hui,
je ferai une bonne action et n’en parlerai à personne.

Rien qu’aujourd’hui,
je ferai au moins une chose que je n’ai pas envie de faire
et, si j’étais offensé, j’essaierai que personne ne le sache.

Rien qu’aujourd’hui,
j’établirai un programme détaillé de ma journée.
Je ne m’en acquitterai peut-être pas mais je le rédigerai,
et je me garderai de deux calamités : la hâte et l’indécision.

Rien qu’aujourd’hui,
je croirai fermement, même si les circonstances me prouvent le contraire,
que la providence de Dieu s’occupe de moi comme si rien d’autre n’existait au monde.

Rien qu’aujourd’hui,
je ne craindrai pas et, tout spécialement, je n’aurai pas peur
d’apprécier ce qui est beau et de croire en la bonté.

Je suis en mesure de faire le bien pendant douze heures,
ce qui ne saurait pas me décourager,
comme si je pensais que je devais le faire toute ma vie durant.

Prière de Noël d'un enfant

Sagesse de saint Jean XXIII

Décalogue de la sérénité

Jean XXIII nous donne, ici, une leçon de vie simple qui introduit dans un mouvement de liberté intérieure dont le fruit est la sainteté.

Rien qu’aujourd’hui,
j’essaierai de vivre exclusivement la journée
sans tenter de résoudre le problème de toute ma vie.

Rien qu’aujourd’hui,
je porterai mon plus grand soin à mon apparence courtoise et à mes manières.
Je ne critiquerai personne et ne prétendrai redresser
ou discipliner personne si ce n’est moi-même.

Rien qu’aujourd’hui,
je serai heureux dans la certitude d’avoir été créé pour le bonheur,
non seulement dans l’autre monde, mais également dans celui-ci.

Rien qu’aujourd’hui,
je m’adapterai aux circonstances sans prétendre que celles-ci se plient à mes désirs.

Rien qu’aujourd’hui,
je consacrerai dix minutes à la bonne lecture en me souvenant que,
comme la nourriture est nécessaire à la vie du corps,
la bonne lecture est nécessaire à la vie de l’âme.

Rien qu’aujourd’hui,
je ferai une bonne action et n’en parlerai à personne.

Rien qu’aujourd’hui,
je ferai au moins une chose que je n’ai pas envie de faire
et, si j’étais offensé, j’essaierai que personne ne le sache.

Rien qu’aujourd’hui,
j’établirai un programme détaillé de ma journée.
Je ne m’en acquitterai peut-être pas mais je le rédigerai,
et je me garderai de deux calamités : la hâte et l’indécision.

Rien qu’aujourd’hui,
je croirai fermement, même si les circonstances me prouvent le contraire,
que la providence de Dieu s’occupe de moi comme si rien d’autre n’existait au monde.

Rien qu’aujourd’hui,
je ne craindrai pas et, tout spécialement, je n’aurai pas peur
d’apprécier ce qui est beau et de croire en la bonté.

Je suis en mesure de faire le bien pendant douze heures,
ce qui ne saurait pas me décourager,
comme si je pensais que je devais le faire toute ma vie durant.

Le fruit de l'amour

Qui est le Père ? le Fils ? l’Esprit ?

Le fruit de l’amour

Qui est le Père ?
Quelle est sa vie personnelle ?
Engendrer, car il engendre le Fils
éternellement…

Qui est le Fils ?
Celui qui reçoit la naissance,
car toujours et depuis des siècles,
il naît du Père.

Et qui est l’Esprit ?
Il est le fruit de l’amour du Père
et du Fils…
Il est la Conception incréée,
éternelle, le prototype de toute vie
conçue dans l’univers.

Le Père engendre,
le Fils est engendré,
l’Esprit est Conception procédante,
et c’est là leur vie personnelle,
par laquelle ils se distinguent
entre eux.

Maximilien Kolbe

Ce texte a été noté le 17 février 1941, quelques heures avant son arrestation par les nazis.
Maximilien Kolbe devait être exécuté six mois plus tard, le jour de l’Assomption, à la place d’un père de famille
qu’il avait demandé à remplacer dans un groupe de condamnés.

Prière à l'Esprit Saint

Il faut invoquer l’Esprit saint, car il n’est personne qui n’ait grand besoin de son aide et de son secours…

Esprit du Seigneur,
Viens me donner ton souffle de vie,
Car en moi, tout est triste, tout est mort.

Il m’arrive des fois de manquer de souffle,
Je ne sais pas avancer, où aller,
Je ne sais pas quoi faire,
Je ne sais te prier.

Viens souffler dans les voiles de ma vie,
Surtout, donne-moi un cœur
Qui déborde de courage et d’audace.
Donne-moi un cœur capable d’aimer.

Donne-moi l’intelligence pour te comprendre.
Aujourd’hui, j’ai perdu ma foi d’enfant.
Tout me paraît mêlé, compliqué, difficile.
Donne-moi l’intelligence de ta parole.
Viens enlever mes doutes,
Tout ce qui me cache ton visage si beau.

Donne-moi la force de m’engager
Dans mon propre milieu.
Il y a tellement de souffrances, de blessés.

Donne-moi ta paix et ta joie
Pour que ma vie se déroule en beauté et en bonté.
Je ne te demande pas d’agir à ma place.
J’ai surtout besoin d’un visage qui m’entraîne.

J’aimerais entendre, moi aussi, cette parole
Qui a remué les apôtres:
« Ne crains pas… je suis là. »

Esprit Saint, souffle de Dieu,
pousse dans mes voiles.
Amen.

Guide du pèlerin

Fais de moi un homme de réconciliation

Dans ce monde en désarroi, être un homme de paix

Seigneur, toi qui as dit :
 »Si ton frère a quelque chose contre toi
n’attends pas qu’il fasse le premier pas,
mais va d’abord toi, te réconcilier avec lui »,
écoute ma prière :

Quand je suis scandalisé par la division des chrétiens,
donne-moi l’honnêteté de m’informer
sur la richesse des traditions de nos frères séparés.

Quand je suis scandalisé par les fanatismes,
les exclusions et les anathèmes
des croyants et des non-croyants
donne-moi de jeter des ponts entre groupes différents.

Quand je suis scandalisé par le mépris, le racisme
envers les immigrés, les juifs ou les musulmans
donne-moi le courage d’inviter l’étranger chez moi.

Quand je me plains de l’ennui de mon quartier
où chacun reste enfermé chez lui, où il ne se passe rien,
donne-moi de susciter des rencontres entre voisins.

Quand je ne comprends plus le comportement de ces jeunes
qui cassent, couvrent les murs de graffitis, se droguent,
donne-moi de prendre le temps de les écouter.

Quand je souffre des calomnies envers les prêtres mariés,
de la situation faite aux frères et soeurs divorcés,
donne-moi de ne jamais les juger, de les respecter
et de leur ouvrir ma porte et celle de la communauté.

Quand je me révolte devant tant d’innocents
injustement emprisonnés, torturés,
donne-moi de m’engager
avec ceux qui luttent pour obtenir leur liberté.

Quand je suis bouleversé par tant d’hommes
exploités, affamés,
donne-moi le courage de risquer
de nouvelles manières de vivre en société.

Alors, Seigneur, tu feras jaillir de ma vie
une petite étincelle
qui de proche en proche, sera capable de propager
le grand feu de la réconciliation universelle.

 

Michel Hubaut, franciscain

Chemin de sainteté

Saint Jean XXIII nous donne, ici, une leçon de vie simple qui introduit dans un mouvement de liberté intérieure dont le fruit est la sainteté.

Décalogue de la sérénité

 

Rien qu’aujourd’hui,
j’essaierai de vivre exclusivement la journée
sans tenter de résoudre le problème de toute ma vie.

Rien qu’aujourd’hui,
je porterai mon plus grand soin à mon apparence courtoise et à mes manières.
Je ne critiquerai personne et ne prétendrai redresser ou discipliner personne si ce n’est moi-même.

Rien qu’aujourd’hui,
je serai heureux dans la certitude d’avoir été créé pour le bonheur,
non seulement dans l’autre monde, mais également dans celui-ci.

Rien qu’aujourd’hui,
je m’adapterai aux circonstances sans prétendre que celles-ci se plient à mes désirs.

Rien qu’aujourd’hui,
je consacrerai dix minutes à la bonne lecture en me souvenant que,
comme la nourriture est nécessaire à la vie du corps, la bonne lecture est nécessaire à la vie de l’âme.

Rien qu’aujourd’hui,
je ferai une bonne action et n’en parlerai à personne.

Rien qu’aujourd’hui,
je ferai au moins une chose que je n’ai pas envie de faire
et, si j’étais offensé, j’essaierai que personne ne le sache.

Rien qu’aujourd’hui,
j’établirai un programme détaillé de ma journée.
Je ne m’en acquitterai peut-être pas mais je le rédigerai,
et je me garderai de deux calamités : la hâte et l’indécision.

Rien qu’aujourd’hui,
je croirai fermement, même si les circonstances me prouvent le contraire,
que la providence de Dieu s’occupe de moi comme si rien d’autre n’existait au monde.

Rien qu’aujourd’hui,
je ne craindrai pas et, tout spécialement, je n’aurai pas peur
d’apprécier ce qui est beau et de croire en la bonté.

Je suis en mesure de faire le bien pendant douze heures,
ce qui ne saurait pas me décourager,
comme si je pensais que je devais le faire toute ma vie durant.

La miséricorde du pardon de Dieu

Hier comme aujourd’hui, Dieu nous tend les bras.

Dieu pardonne toujours à qui revient vers Lui

 

Seigneur, Tu as pitié de tous les hommes,
parce que Tu peux tout.
Tu fermes les yeux sur leurs péchés pour qu’ils se convertissent.
Tu aimes en effet tout ce qui existe,
Tu n’as de répulsion pour aucune de tes œuvres.
(Sagesse 11, 23-24)

Revenez au Seigneur votre Dieu, car Il est tendre et miséricordieux,
lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.
(Joël 2, 13)

Non, les fautes que tu as commises
ne peuvent vaincre l’immense miséricorde de Dieu.
Tes blessures ne sont pas au-dessus
de la science du grand Médecin qu’est Dieu.
Remets-toi seulement à Lui avec confiance ;
Dis à ton Médecin ce que tu souffres.
(Saint Cyrille de Jérusalem 315-386)

La miséricorde de Dieu n’a pas de limites, rien ne la surpasse.
C’est pourquoi celui qui désespère, c’est lui-même qui se donne la mort.
(Saint Jean Climaque, moine)

Changez vos cœurs, croyez à la Bonne Nouvelle,
Changez de vie, croyez que Dieu vous aime…

Je ne viens pas pour condamner le monde,
Je viens pour que le monde soit sauvé.

Je ne viens pas pour les bien-portants ni pour les justes,
Je viens pour les malades, les pécheurs.

Je ne viens pas pour juger les personnes,
Je viens pour leur donner la vie de Dieu.

Je suis le Bon Pasteur, dit Jésus,
Je cherche la brebis égarée.

Je suis la Porte, dit Jésus,
qui entrera par Moi sera sauvé.

Qui croit en Moi a la vie éternelle,
croyez en mes paroles et vous vivrez.

Apprends-nous à parler au monde

Comme une nouvelle Pentecôte

Apprends-nous à parler au monde
Aide-nous à retrouver la flamme
des premiers chrétiens
et la puissance de la première évangélisation
qui débuta un matin de Pentecôte
au cénacle de Jérusalem
où tes disciples, réunis en prière avec Marie,
attendaient que ta promesse,
Père, s’accomplisse.

Donne-nous la grâce d’être rénovés
dans le feu de l’Esprit,
apprends-nous à parler au monde
avec des langues de feu,
et que cesse
l’ère des chrétiens timides ou muets
qui discutent, inquiets,
nos problèmes d’aujourd’hui,
comme jadis sur le chemin
qui va de Jérusalem à Emmaüs,
et qui ne savent pas que le Maître
est ressuscité et vivant.
Léon-Joseph Suenens

Marie, console-moi...

Chant à lire et à écouter

1
Je me tourne vers toi, Marie,
Toi qui brilles dans la nuit,
Et le monde est blessé,
il attend la paix,
je me tourne vers toi, Marie…
Tu souris dans la nuit, tu es là…
Marie, console-moi…

2
Je me tourne vers toi, Marie,
Moi, je souffre dans la nuit,
Et le monde a si peur,
il a besoin d’espoir,
je me tourne vers toi, Marie…
Tu souris dans la nuit, tu es là…
Marie, entends ma voix…

3
Je me tourne vers toi, Marie,
Je me sens si démuni,
Tellement de tristesse,
et tant d’âmes en détresse,
je me tourne vers toi, Marie…
Tu souris dans la nuit, tu es là…
Marie, rassure-moi…

paroles & musique
© Didier Guise

chant à écouter sur
www.louange-et-paix.org

4
Je me tourne vers toi, Marie,
Je vois tous ceux qui te prient,
Au creux de mon errance,
un geste de confiance,
je reçois l’espérance, Marie…
Tu souris dans la nuit, tu es là…
Marie je te remercie…

6
Je me tourne vers toi, Marie,
Toi qui brilles dans la nuit,
Quand on sèche des larmes,
qu’on dépose les armes
et que tu nous bénis, Marie…
Tu souris dans la nuit, tu es là…
Je te salue, Marie… (ter)

Prière pour les vocations

Dieu appelle toujours

Seigneur, tu appelles les jeunes au bonheur.
Ils portent en eux une grande soif d’aimer
et de se donner. Nous croyons que tu as un appel
particulier pour chacun ; il se découvre
dans la rencontre personnelle avec toi
et l’écoute des besoins et des cris du monde.

Seigneur, fais de nos familles, nos diocèses,
nos communautés, nos mouvements des lieux
où les jeunes feront l’expérience de la prière
et du service. Fais naître chez chacun le désir
de te suivre humblement et d’oser répondre
en vérité et en liberté à l’appel que tu lui adresses.

Seigneur, donne à nos communautés paroissiales
l’audace d’éveiller,
l’énergie d’appeler,
la patience pour accompagner particulièrement ceux que tu appelles
au ministère de prêtre ou à la vie consacrée
et la sagesse pour aider au discernement.

Seigneur, tu fais de ton Église
une communauté d’appelés pour appeler.
Donne-nous de proposer à tous
la bonne nouvelle de la vocation.

Amen

Prière pour le temps des vacances

Merci, Seigneur de me donner la joie d’être en vacances.
Donne au moins quelques miettes de cette joie
A ceux qui ne peuvent en prendre
Parce qu’ils sont malades, handicapés,
Ou trop pauvres ou trop occupés…

Donne-moi la grâce de porter, partout où je passe,
Le souffle léger de ta paix
Comme la brise du soir qui vient de la mer
Et qui nous repose de la chaleur des jours.

Donne-moi la grâce d’apporter, partout où je passe,
Un brin d’amitié, comme un brin de muguet,
Un sourire au passant inconnu,
Un regard à celui qui est tout seul et qui attend…

Donne-moi la grâce de savoir redécouvrir
Ceux qui vivent à mes côtés et que je ne sais plus voir
Parce qu’ils font « partie des meubles » !
Que je sache les regarder avec émerveillement
Parce que toi tu les aimes et qu’ils sont tes enfants.

Donne-moi la grâce d’être serviable et chaleureux
Pour mes voisins de quartier ou de camping,
Et que mon « bonjour » ne soit pas une parole distraite,
Mais le souhait véritable d’une bonne journée
Si possible remplie de toi, mon ami, mon Seigneur,
Qui es toujours auprès de moi-même lorsque je l’oublie
Parce que toi tu ne peux pas cesser un moment
De m’aimer au cœur même de la liberté,
Au cœur de ce temps de vacances qui devrait être rempli de toi.

Extrait de la revue « Le lien » n° 93, juillet-août 2010, paroisses de Buc, Jouy