La paroisse

Érigée par Monseigneur Papin le 1er septembre 2003, cette paroisse fait partie du secteur pastoral Nancy-Est.

Le curé et ses collaborateurs

CURÉ MODÉRATEUR

M. l’abbé Georges Arnould

CURÉS IN SOLIDUM

M. l’abbé Georges Arnould
M. l’abbé Jean de Dieu Ndjee
M. l’abbé Prudent Havyarimana

PRÊTRES COOPÉRATEURS

M. l’abbé Jean-Paul Devoge
M. l’abbé Pierre Binsinger

COORDINATRICE PAROISSIALE

Mme Béatrice Maudru

Communes

  • Dommartemont
  • Saint-Max
  • Tomblaine

Lieux de culte

  • Eglise Saint-Livier (Saint-Max)
    avenue Carnot 54130 Saint Max
  • Eglise Saint-Martin (Dommartemont)
    rue Sainte Geneviève 54130 Dommartemont
  • Eglise Saint-Médard (Saint-Max)
    rue du Maquis de Ranzey 54130 Saint Max
  • Eglise Saint-Pierre aux Liens (Tomblaine)
    rue Anatole France 54510 Tomblaine

Le Saint Patron

Depuis 2003, la paroisse a pour  patron St-Jean-Marie Vianney, le St Curé d’Ars, modèle des prêtres du monde entier et dont on fête normalement l’anniversaire de son entrée dans la gloire de Dieu, (sa mort) le 4 août.

Cependant cette date au milieu des vacances, n’a pas semblé facile à la communauté paroissiale, pour honorer son saint patron.

A Ars, on marque aussi son arrivée, le 13 février, immortalisée par « le monument de la rencontre », statue du saint curé montrant du doigt le ciel à un jeune garçon: » Tu m’as montré le chemin d’Ars, je te montrerai le chemin du Ciel. »

C’est pourquoi a été retenu le dimanche le plus proche de ce jour de l’année pour en faire la fête patronale.

 

Qui était ce saint curé ?

Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents. La persécution anti-chrétienne de la Révolution française va cependant fortement influencer sa jeunesse : il fera sa première confession au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il recevra l’absolution d’un prêtre clandestin.

Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe célébrée par un prêtre réfractaire. A 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu : « Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu », dira-t-il à sa mère. Mais son père s’oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.

Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, Curé d’Écully. Les difficultés vont le grandir : il navigue de découragement en espérance, va en pèlerinage à la Louvesc, au tombeau de saint François Régis. Il est obligé de devenir déserteur lorsqu’il est appelé à entrer dans l’armée pour aller combattre pendant la guerre en Espagne. Ordonné prêtre en 1815, il est d’abord vicaire à Écully.

En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat : « La Providence » et prend soin des plus pauvres.

Très rapidement, sa réputation lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur. Assailli par bien des épreuves et des combats, il garde son cœur enraciné dans l’amour de Dieu et de ses frères ; son unique souci est le salut des âmes. Ses catéchismes et ses homélies parlent surtout de la bonté et de la miséricorde de Dieu. Prêtre se consumant d’amour devant le Saint-Sacrement, tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins, il meurt le 4 août 1859, après s’être livré jusqu’au bout de l’Amour.

Sa pauvreté n’était pas feinte. Il savait qu’il mourrait un jour comme « prisonnier du confessionnal ». Il avait par trois fois, tenté de s’enfuir de sa paroisse, se croyant indigne de la mission de Curé. La dernière fois, ce fut moins de six ans avant sa mort. Il fut rattrapé au milieu de la nuit par ses paroissiens qui avaient fait sonner le tocsin. Il regagna alors son église et se remit à confesser. Lors de ses obsèques, la foule comptait plus de mille personnes, dont l’évêque et tous les prêtres du diocèse, venu entourer celui qui était déjà leur modèle.

Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI, il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l’univers”.

Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986. Aujourd’hui Ars accueille 550 000 pèlerins par an. Un séminaire a été ouvert en 1986, qui forme les futurs prêtres à l’école de « Monsieur Vianney »et 2010 fut déclarée « année sacerdotale sous la protection du saint.

Car, là où les saints passent, Dieu passe avec eux !