Découvrir la prière de l’Angélus au rythme des cloches à l’occasion du confinement

Publié le 29 mars 2020

Nous entendons sonner les cloches tous les jours en général dans beaucoup de nos communes, à 7h, 12h et 19h. Cette belle « Tradition » (mot qui veut dire transmettre) est un temps de prière proposé pour ceux qui peuvent et le souhaitent.

Invitation à commencer la journée à 7h, à faire une pause pour poser l’essentiel dans notre vie à 12h, enfin achever la journée à 19h par ce court temps de prière.

Bien sûr, cette prière convenait plus particulièrement à nos ancêtres qui avaient la vie régulière des saisons dans le travail de la terre.
Nous pourrions trop vite dire que ce n’est plus adapté à notre rythme moderne de vie.
Oui c’est vrai, mais il serait dommage de perdre cette Tradition qui a encore beaucoup à nous apprendre comme la prière du chapelet par exemple.

Et pour que ces sonneries de cloches ne soient pas d’abord un folklore de nos pays de vieille chrétienté dont on aurait oublié le sens, nous pouvons au moins une fois par jour peut-être, et quand nous en avons le temps, apprendre et redire cette belle prière qui prend sa source dans le récit de l’Annonciation (évangile de St Luc chapitre 1, versets 26 à 38 ; ainsi que dans le Prologue de St Jean 1, 14).

Voici la prière de « l’Angélus » (mot latin qui est le premier mot de celle-ci) : Si nous récitons à plusieurs, il peut y avoir un premier récitant qui prend la première partie et l’oraison finale, puis les autres personnes récitent les parties en caractère gras.

L’ange du Seigneur porta l’annonce à Marie
Et elle conçut du Saint Esprit.

Réjouis-toi Marie Comblée de grâce
Car le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes,
Et Jésus ton enfant est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Prie Dieu pour nous,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

Je suis la Servante du Seigneur,
Qu’il me soit fait selon Ta Parole.

Et le Verbe s’est fait chair,
Et Il a habité parmi nous.

Prie Dieu pour nous Sainte Mère de Dieu
afin que nous devenions digne
Des promesses du Christ.

Répands Seigneur Ta grâce en nos cœurs
afin qu’ayant connu par le message de l’ange,
l’incarnation de Ton Fils bien aimé,
nous parvenions par sa passion et par sa croix,
avec le secours de la Bienheureuse Vierge Marie
jusqu’à la Gloire de la Résurrection.

Amen

Puis, nous pouvons, si nous le souhaitons,
réciter la prière que Jésus nous a apprise :

Notre Père qui est au Cieux
Que ton Nom soit sanctifié.
Que Ton Règne vienne.
Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.
Donne-nous notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés,
et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre nous du mal.

Car c’est à toi qu’appartienne
le Règne, la Puissance et la Gloire
Pour les siècles des siècles.
Amen

Photo ci-dessus : «Notre-Dame de Bonté, protectrice du Pays-Haut», Baslieux.
La statue vêtue de la Vierge à l’Enfant date du 18^e siècle, sur le modèle de la statue de la « Consolatrice des affligés » vénérée à Luxembourg depuis 1624. Le pèlerinage de Baslieux ne date pas d’aujourd’hui, puisqu’il existait déjà vers 1350. En des temps forts lointains, des maladies faisaient de grands ravages dans la population. Le village de Baslieux, épargné par une épidémie, en fut reconnaissant et remercia Marie par un pèlerinage qui perdure encore aujourd’hui. La construction de la chapelle dédiée à Notre-Dame de Bonté, en l’an 1664, atteste de cette reconnaissance.

Photo ci-dessous : «Notre-Dame de Bonsecours», Haucourt-Moulaine. Statue en bois polychrome et posée sur le tabernacle. La statue représente la Vierge de la Miséricorde et abrite sous son manteau différents personnages, dont le pape, un évêque, un ecclésiastique et trois souverains.