Histoire

À la découverte de plus de 2000 ans d'existence

Depuis plus de 10 siècles, le sanctuaire marial de la colline de Sion rayonne sur la Lorraine et au-delà. Avant notre ère, les celtes, les leuques puis les gallo-romains avaient choisi cette colline comme lieu sacré en l’honneur de leurs dieux, en particulier Rosmertha déesse de la fécondité.

Avec les missionnaires du V° s. le culte de Marie supplante celui des idoles. Le peuple s’intéresse à la Mère de Jésus reconnue « la Mère très bonne » : Au X° s., St Gérard, évêque de Toul fixe cette dévotion en ce lieu où l’on invoque « le Trésor du pays ».

A la ferveur mariale se mêle la ferveur historique avec les comtes de Vaudémont qui deviendront ducs de Lorraine. Les pèlerinages se succèdent au gré des guerres et des calamités : on invoque alors Marie Protectrice de la Lorraine. Au XVII° siècle des religieux Tiercelins sont installés dans le couvent toujours existant.

La Révolution les chasse. Après le séjour mouvementé des frères Baillard (qui inspira le roman de M. Barrès « La colline inspirée ») le sanctuaire est confié à partir de 1850 à la congrégation des pères Oblats de Marie Immaculée (OMI). En 1873 Notre Dame de Sion reçoit le privilège du couronnement. Une tour surmontée de la statue monumentale de Marie Immaculée est élevée.

Pendant 150 ans les oblats vivifient le pèlerinage en lien avec l’église du diocèse et leurs missions lointaines. Notre Dame de Sion Une communauté d’accueil et une animation spirituelle L’équipe d’animation du sanctuaire, composée du recteur, de laïcs missionnés par l’évêque de Nancy et Toul, met en œuvre le Projet Pastoral, en collaboration avec les Sœurs Clarisses et l’aide ponctuelle de nombreux bénévoles.

Documents à télécharger 

L’histoire des missionniaires Oblats de Marie Immaculée à Notre Dame de Sion

The Sanctuary’s History –  in English

die Geschichte des Heiligtums –  auf deutsch

la storia del santuario –  in IItaliano

Origines géologiques

Il a fallu environ 50 millions d’années pour façonner ce paysage.

 

La silhouette étroite et sinueuse de la Colline de Sion-Vaudémont se déploie entre Nancy et Mirecourt. La formation de cette Colline est liée à l’histoire du bassin sédimentaire de Paris : une cuvette dans laquelle se sont accumulés des sédiments qui se sont transformés, au cours du temps, en roches sédimentaires.

C’est ce qui explique la présence de fossiles et en particulier de ces curieuses petites étoiles, de leur vrai nom « encrines ». Ce sont des fragments d’animaux marins qui vivaient ici il y a 170 millions d’années. Présentes dans de nombreux endroits en Lorraine, on en trouve sur la colline à côté de la Croix sainte Marguerite. Puis l’érosion a défini petit à petit les reliefs de côtes caractéristiques de la Lorraine. La formation du paysage actuel est due à une alternance de couches de roches dures et de roches tendres. L’action de l’érosion s’est davantage fait sentir sur les roches tendres, créant ce relief de côtes.

La colline de Sion est un fragment de la côte de la Moselle.

En forme de croissant cette  butte témoin longue de 4 Kms culmine à 545 m. au Monument Barrès, 500 m. devant la basilique et à 495 m. près de la table d’orientation à Sion. De ce promontoire qui domine la plaine du Saintois jusqu’aux crêtes des Vosges, on peut distinguer jusqu’à 87 villages.

Origines historiques

Préhistoire

Des indices sérieux permettent de dire que l’homme préhistorique avait choisi cet « éperon barré » pour y vivre et y tailler des outils de pierre. On a trouvé à Vaudémont des haches marteaux en pierre polie, des pointes de flèches en silex taillé et de la céramique à décor pastillé caractéristique. Une caverne préhistorique du côté du monument Barrès a dû être habitée : on y a trouvé en 1938 une hache grossièrement modelée et probablement de l’époque paléolithique (12 000 avant Jésus-Christ).

Les leuques et la civilisation romaine

Au 1er siècle avant Jésus-Christ la tribu gauloise des Leuques la choisit pour être l’emplacement d’un important village. On y trouve les traces de dévotions à Rosmertha, déesse de la fécondité gauloise (surtout un lieu de culte aux divinités qui étaient les siennes : surtout Rosmertha, déesse de la fécondité).

Avec l’arrivée de l’occupant romain (50 avant Jésus-Christ) qui pensait y demeurer définitivement et auquel les Leuques préférèrent faire bon accueil, la Colline celtique prit encore plus d’importance. Elle devint un centre militaire Elle fut également un lieu d’échanges commerciaux (centre commercial) grâce au marché du blé dont la plaine était fertile et qu’on nomma « pagus Segetensis » Pays du Saintois. Une vraie ville, dont les fondations sont encore très bien conservées, couvrait le plateau. Enfin les édifices devaient être de grande taille si l’on en juge par les dimensions des colonnes qui en restent et qui, à la période barbare furent creusées pour servir de sarcophage.

Les traces de cette époque gallo-romaines se trouvent au Musée Lorrain de Nancy, au Musée d’Epinal et à celui de Saint Germain en Laye.

L’arrivée du christianisme

C’est par les grandes voies militaires et commerciales des Romains que le Christianisme pénétra en Gaule presque uniquement dans les villes. En suivant l’une des voies les plus importantes de l’Empire, celle de Lyon à Trèves, l’Evangile parvint au IV° siècle à Soulosse avec Saint Elophe, à Grand avec Saint Euchaire, à Toul avec Saint Mansuy. Le centre important du Saintois eut aussi, à cette époque la visite des Missionnaires. C’est à Sion, en effet, qu’a été retrouvée une des inscriptions chrétiennes les plus anciennes de la région. Elle date du V° siècle et nous apprend qu’un de ces Romains avait fait graver sur la tombe de son fils défunt, Nicétius, sa foi et son espérance « en la résurrection avec le Christ ». Elle se trouve au Musée Lorrain. Un moulage est apposé dans la basilique à côté de l’autel de la Réconciliation.

VULTIMUS HIC HONOR EST datus his tibi             Cet honneur suprême t’est rendu par ces pierres,

SAXIS QVOS PRESTARE debet miseran-               que  l’amour d’un père le presse d’accorder

DO CVRA PARENTIS NICEti qui nunctu–                 à l’infortuné Nicetius, qui repose dans ce tombeau

MVLO REQVIESCIT IN ISTO. Cum Christo in          et ressuscitera avec le Christ dans le ciel.

CLO DEVOTA MENTE RE surget proemia               Avec confiance, il demande de recevoir la douce

SERVARI QVAERIT CERtamini alma                        récompense de ses combats…

MVLTO CVm.

Texte reconstitué par l’abbé Thédenat de l’Oratoire, savant épigraphiste, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles lettres (XIXe)

Or, les multiples invasions du V° siècle devaient porter un coup mortel à l’agglomération : Sion ne sera plus une ville. Assurément les Barbares y résidèrent laissant comme preuve un cimetière duquel a été extrait un sarcophage creusé dans une colonne gallo-romaine et que l’on pouvait voir il y a quelques années dans le petit musée des Pères Oblats….

En revanche, la foi chrétienne va conférer à ce lieu une splendeur nouvelle, toute spirituelle celle-là. C’est en effet en 955 que Saint Gauzelin, Évêque de Toul de 922 à962, s’assura la propriété du lieu de Sion. On appelle alors cette église, dédiée à la Nativité de Marie, « Ecclesia Segetensis », puis « Ecclesia Seiuntensis » d’où Séhon, Séion, Sion et Sahon Saxon. Elle englobe alors Sion, Saxon, Praye, Chaouilley et Vaudémont.

Aucun lien ne peut être fait avec la Colline de Sion à Jérusalem ni avec Sion et Saxon dans le Valais suisse.

Les comtes de Vaudémont – les ducs de Lorraine

Le culte de Marie supplante celui des idoles. Peu à peu, une admiration, une tendresse, une ferveur nouvelle sont nées ici, à l’égard de la Mère de Dieu en qui chacun a rapidement reconnu sa propre mère, « la Mère très bonne ».

Saint Gérard, évêque de Toul (963-994) fixe cette dévotion de façon définitive entre 971 et 986.

Il y a désormais un pèlerinage à la Vierge du Saintois.

Vers 1070, un autre Gérard, fils de Gérard d’Alsace, hérite du pays du Saintois et construit son château sur l’éperon de Vaudémont. Bien que batailleur, il partage avec son épouse Edwige de Dagsbourg – nièce de l’évêque de Toul Brunon de Dabo (1026-1049) devenu le Pape Saint LEON IX (1049-1052) – une confiante piété envers la Vierge Marie. Il se constitue le vassal de Notre Dame de Sion et la déclare Suzeraine du comté. Le Peuple et les Seigneurs l’invoquent alors comme « le Trésor du Pays ».

Vers 1330, le Comte Henri III de Vaudémont et son épouse Isabelle de Lorraine construisent l’abside de l’église actuelle où ils placent une très belle statue de Marie allaitant l’Enfant Jésus

C’est sous cette appellation qu’on la désigne la vierge nourricière de l’Incarné « Vierge allaitante »

Sous les yeux de la statue vénérée, les Comtes de Vaudémont qui deviendront Ducs de Lorraine, se défendent ou se battent les uns et les autres. Le Peuple des villages, souvent affamé et menacé en ces temps de peste, d’invasions voit dans le geste de la Mère qui nourrit l’Enfant le symbole de son espoir et de sa confiance. On la supplie alors comme « la Protectrice de la Lorraine ».

En 1396, le Comte Ferry I° de Vaudémont et son épouse Marguerite de Joinville, fondent la Confrérie des Chevaliers de Notre Dame de Sion.

Vers 1470 le Duc de Lorraine René II accomplit le pèlerinage demandé par son père Ferry II. Sa sœur Marguerite de Vaudémont, Duchesse d’Alençon (1463-1521), devenue veuve puis Clarisse sera béatifiée en 1921. Une statue se trouve près du cimetière de Sion.

En 1622 Marguerite de Gonzague et son époux le Duc Henri II érigent la « Croix Sainte Marguerite » qui se trouve encore sur la route de Vaudémont.

Surviennent guerre de religion, guerre de trente ans, lutte pour l’indépendance, peste, famines et calamités de toutes sortes qui déciment les villages. Chaque fois, les princes et le peuple se tournent vers leur Protectrice.

En 1669, le Duc Charles IV, décide la construction du couvent (actuelle Cité des paysages) pour y installer une communauté de Tiercelins (Tiers Ordre Franciscain) qui seront présents de 1626 à 1793. Il fait donation solennelle de ses états à la Vierge Marie qu’on honore dès lors du titre de « Duchesse de Lorraine ».

En 1741 le Roi Stanislas pose la première pierre de la nouvelle nef de l’église et la grille de communion réalisée dans les ateliers « Jean Lamour » en 1753.

La Révolution semble anéantir le pèlerinage : l’antique statue est brisée en 1793, le sanctuaire déserté, le couvent ruiné.

Mais dès 1797 le culte y est rétabli : le symbole de la nouvelle statue, ramenée sans doute de la Collégiale Saint Jean Baptiste de Vaudémont en 1801, est désormais la colombe que Marie tient dans sa main et que l’Enfant caresse.

Les frères Baillard

L’histoire de Sion va encore connaître des péripéties inattendues, lorsque les trois frères Baillard, prêtres, purent acquérir en 1837 le couvent, son jardin, une partie de l’esplanade. En même temps qu’une réorganisation des pèlerinages (déjà entreprise à Mattaincourt puis au Mont Sainte Odile) leur idée novatrice était la création d’écoles, d’ateliers et même d’un Institut de Frères pour l’éducation rurale. Des déboires financiers finirent par les brouiller avec l’évêché.

En 1849, Léopold, l’aîné, faisait connaissance d’un faux mystique normand Vintras qui l’entraîna dans l’illuminisme et le schisme. Ses frères partagèrent ces nouvelles convictions.

En 1850, l’évêché leur interdit tout ministère et parvient à leur faire quitter les lieux.

François meurt à Saxon le 4 juin 1863, sans sacrement n’ayant pas renié son adhésion au schisme et fut enterré (auprès de sa mère) civilement dans le cimetière. On peut repérer leur tombe mais la plaque portant inscription est brisée et conservée en mairie. Quirin est décédé à l’hospice de Rosières-aux-Salines en 1883. Léopold meurt réconcilié à Saxon en 1887 et repose dans le cimetière le long de l’église où le département de Meurthe-et-Moselle a fait ériger une nouvelle pierre tombale en 1956.

Pour en savoir plus cf. les livres de Mgr Eugnène Mangenot et Mgr Eugène Martin en vente au magasin du sanctuaire ainsi que le roman de Maurice Barrès « La colline inspirée »

Les Oblats de Marie Immaculée

En 1853 Mgr Eugène de Mazenod, [1792-1868 – archevêque de Marseille de 1837 à 1861 – canonisé en 1995 et fêté le 21 mai] fondateur en Provence d’une famille missionnaire, les Oblats de Marie Immaculée, accepta d’envoyer à Sion quelques Pères qui firent de leur mieux pour que le Haut Lieu retrouve son ambiance et sa ferveur. En 1854 le choléra qui sévit particulièrement en Lorraine y contribua : outre un nombre considérable de pèlerins isolés, de nombreuses paroisses gravirent la sainte colline.

Puis c’est au cours de cette année 1854 que le pape Pie IX (1846-1878) proclamait solennellement le dogme de l’Immaculée Conception entraînant dans l’Eglise catholique un renouveau du culte marial. Et pour le signifier on entreprit à Sion la construction de la tour monumentale qui sert toujours de porche à l’église.

Le 10 juin 1858, la 1° pierre de la tour est posée. Ce n’est que le 9 septembre 1871 que la statue – haute de 7 mètres et pesant 8 tonnes – est définitivement installée à 45 mètres de hauteur. Depuis cette date l’Immaculée étend ses bras protecteurs sur la région.

En mai 1870, le pape Pie IX, accordait le privilège du couronnement à Notre Dame de Sion et fixait la date de la cérémonie au 15 septembre suivant. Or les hostilités entre la France et l’Allemagne reportèrent l’évènement au 13 septembre 1873.

Partout un immense mouvement de dévotion mariale et populaire s’éveilla. En effet dans ces époques les plus troublées de notre histoire récente, de 1870 à 1945, la Basilique Notre Dame de SION est considérée comme le haut lieu de l’unité lorraine perdue et retrouvée à deux reprises. Au cœur de ces terribles guerres qui vont ravager le Pays et l’Europe, la ferveur historique va devenir ardente ferveur patriotique. L’ex-voto qui surmonte l’autel de la réconciliation en est le résumé.

Quelques dates importantes pour Sion résument l’activité ininterrompue des OMI jusqu’à leur départ définitif en 2006 :

Le 28 juillet 1946, départ de la première Équipe Missionnaire Oblate vers le Cameroun-Tchad.

Le 11 juillet 1949 au lendemain du Congrès Eucharistique de Nancy, le Nonce Apostolique Monseigneur Guiseppe RONCALLI, futur Pape Saint Jean XXIII, accompagné du Cardinal lorrain Eugène TISSERANT, visitent Sion.

Dans les années 50, d’importants travaux améliorent les hôtels et de nombreuses chambres dans le couvent pour permettre le développement des retraites et récollections.

De grandes journées de pèlerinages se succèdent aux beaux jours : étudiants, communautés Polonaise, Portugaise, anciens prisonniers de guerre, retraites de communion solennelle, …

Le 10 juillet 1966 une Journée européenne, présidée par le Cardinal Eugène TISSERANT entouré d’une quinzaine d’évêques de diverses régions et pays voisins, marque le bicentenaire du rattachement de la Lorraine à la France.

Le Concile Vatican II (1962-1965) lance la réforme de la liturgie. La restauration de la Basilique commence par la réorganisation du chœur en plaçant le nouvel autel face aux fidèles. L’abside retrouve l’apparence du XIVème siècle. La statue de Notre Dame est mise en évidence sur un mur dépouillé de ses décorations surannées. La chapelle du Pardon (qui n’existe plus) est aménagée dans le Couvent. La chapelle de Lumière apporte une solution aux problèmes que posaient les cierges de dévotion.

Le Chemin de Croix du chemin de ronde est rénové en 1970 par frère Willi GUNSCHMANN, ancien prisonnier allemand devenu Oblat de Marie Immaculée et qui a désiré rester en France pour travailler à la réconciliation des peuples allemand et français. Ce parcours ne suit pas les 14 stations traditionnelles. Il invite plutôt à une méditation plus personnelle…Les symboles écrits dans le verre et le béton sont toujours là pour nous y aider. Il se veut « Chemin de Paix »!

En septembre 1973, centenaire du couronnement, on célèbre Marie, Reine de la Paix, en inaugurant le monument de la Paix à l’entrée du domaine du sanctuaire sur lequel est gravé « Tous frères » tandis que le mot Réconciliation est fixé dans la basilique.

En 1979 les Sœurs Clarisses fondent le « Rameau de Sion » présence de prière et qui devient rapidement un des éléments majeurs de Sion.

Le renforcement de la législation sur la sécurité des bâtiments recevant du public oblige à de nombreux et coûteux aménagements, puis rend les locaux inaptes à cet accueil !

La quinzaine ne rassemblent plus les foules impressionnantes de « l’après guerre ».  Cependant les célébrations des dimanches et fêtes remplissent régulièrement la Basilique. Touristes et Pèlerins passent sur la Colline, entrent dans la Basilique, font brûler un cierge, adressent à la Vierge une prière, chacun à sa manière.

En 2000, la majorité du site de Sion est vendue au Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle. Le diocèse de Nancy et Toul est propriétaire de la Maison Notre Dame, du jardin d’Abraham, de l’espace Bienheureuse Marguerite de Lorraine, du chemin qui entoure le site ainsi que le domaine constituant le monastère-ermitage « le Rameau » des Soeurs Clarisses.

Le sanctuaire marial et le diocèse de Nancy-Toul

Le 7 mai 2006, Mgr Jean-Louis PAPIN rend hommage aux Oblats qui quittent la Colline après 150 ans de présence. Ils ont laissé à Sion une empreinte indélébile.

Des Laïcs se sont engagés au Sanctuaire sur les axes de la paix, de l’ouverture aux Eglises lointaines, de la sauvegarde de la création. Ils concourent à la liturgie, à l’animation spirituelle avec le Recteur et en lien avec les Sœurs Clarisses.  Ils contribuent à la veille spirituelle sur ce haut lieu de pèlerinage en s’inspirant du projet pastoral et en lien avec le département « Vie spirituelle » du diocèse :

Sion, lieu d’accueil et d’écoute

Sion, lieu d’amitié et de rencontre des peuples

Sion, lieu où profane et sacré se rejoignent

Sion, lieu de Réconciliation, lieu d’Eglise

Sion, lieu où l’on croit en Dieu et en l’Homme

Sion, lieu de confiance et de paix.

Sion, lieu de silence et d’adoration.