Fait de société – Avril 2024

A l’approche des jeux olympiques, nous pouvons nous demander : comment se fait-il que le sport soit un des rares espaces publics où la religion puisse s’exprimer de façon aussi ostensible, même si c’est parfois avec exubérance ?
Il n’est pas exceptionnel que des “grands champions” fassent leur “coming out chrétien” devant un parterre de médias. Le vocabulaire du milieu sportif emprunte parfois des termes réservés à la religion : ainsi les grands rassemblements sont appelés “grandes messes” ou encore tel goal est “crucifié” parce qu’il a encaissé un but magistral. Un des plus célèbres footballeurs, qui n’est autre que Neymar, n’hésite pas à revendiquer sa Foi : “tout ce que j’ai, c’est Dieu qui me l’a donné. Je le remercie tous les jours.”
Les tatouages du Christ et de la Vierge d’Antoine Griezmann sont très remarqués. Idem pour l’attaquant Olivier Giroud qui se dit “très croyant”. Il a suivi le parcours catéchuménal de l’Eglise catholique pour se faire baptiser adulte. C’est vrai également dans le basketball où les témoignages de foi en JESUS se multiplient chez les stars. En athlétisme Carl Lewis, en Formule 1 Lewis Hamilton, portent des tatouages chrétiens. Dans le monde du cyclisme, que de médailles de la Vierge, de crucifix, de chapelets suspendus au cou des “forçats de la route” !
En France, Mary Pierce, Teddy Riner et d’autres sont des ambassadeurs de l’Evangile… Alors Jésus serait-il un produit dopant ? Ne serait-ce que de la superstition ? Ou alors Jésus serait-il le coach qui donne confiance en soi-même, où les mots exigence, souffrance, sacrifices qui sont le quotidien du sportif, se fondent sur le chemin de Croix du Christ, chemin qui conduit à la victoire ?

“En vérité, je vous le dis, je n’ai rencontré une telle foi chez personne dans la Maison d’Israël.” Mt 8,10