Martine Dourdin, pastorale de la santé, une humanité commune

Quelques extraits des paragraphes 63,67 et 68 de l’encyclique Fratelli Tutti…

« Jésus raconte qu’il y avait un homme blessé, gisant sur le chemin… Plusieurs personnes sont passées près de lui mais ne se sont pas arrêtées… Elles n’ont pas été capables de perdre un peu de temps pour l’assister ou lui chercher de l’aide…
Quelqu’un d’autre s’est arrêté, lui a fait le don de la proximité, a personnellement pris soin de lui et lui a donné de son temps… »

« Face à tant de douleur, à tant de blessures, la seule issue c’est d’être comme le bon Samaritain… La parabole nous montre par quelles initiatives une communauté peut être reconstruite grâce à des hommes et des femmes qui s’approprient la fragilité des autres, qui se font proches et relèvent, puis réhabilitent celui qui est à terre, pour que le bien soit commun… »

« Nous ne pouvons laisser personne en marge de la vie… c’est cela la dignité, et la dignité d’une personne est une valeur inconditionnelle ! Elle est aussi un prérequis à la fraternité ! »

Ce qui fonde notre commune humanité c’est notre vulnérabilité !

Et nous avons la mission de faire émerger l’humanité, la dignité de l’autre dans notre regard afin de lui permettre de se réconcilier avec son corps et avec lui-même, de réajuster son estime de soi et d’envisager de continuer à vivre !

Nous avons à reconnaître à l’autre la faculté, la responsabilité de la conduite de sa vie…

L’être humain est un être de relation et sa dignité se révèle dans la parole écoutée et accueillie, dans l’échange des regards offerts et reçus !

Pour retrouver et préserver ce sentiment de dignité il nous faut redécouvrir la réalité des besoins spirituels de l’homme, ces « besoins de l’âme », une clé essentielle pour être, pour nous-mêmes et les autres, éveilleurs des premiers pas et veilleurs des derniers…

Martine DOURDIN – Pastorale de la santé.