Marie Guyon et Jean-Luc Ciszewicz, service diocésain de la solidarité et de la diaconie, mettent l’accent sur la communion fraternelle.

Même si nous sommes d’un optimisme débordant, force est de constater que la violence a redoublé ces dernières années, sous toutes ses formes. Ainsi, des tensions, voire des fractures sont apparues au sein de notre grande famille humaine, détruisant des liens qui existaient jusqu’alors.
Aujourd’hui, la paix sociale est en péril…
Dans divers milieux, il est difficile de débattre sans s’étriper…
En Église, nous n’échappons pas à cette dérive mortifère…

Nous pouvons puiser dans FRATELLI TUTI du Pape François, les conditions pour un retour à la communion fraternelle.
« Qu’est-ce que la tendresse ? » écrit le Pape François, et de poursuivre : « c’est l’amour qui se fait proche et se concrétise. C’est un mouvement qui part du cœur et arrive aux yeux, aux oreilles, aux mains…La Tendresse est le chemin à suivre par les femmes et les hommes les plus forts et les plus courageux.
Les plus petits, les plus faibles, les plus pauvres doivent susciter notre tendresse. Ils ont le droit de prendre possession de notre âme, de notre cœur. Oui, ils sont nos frères et sœurs et nous devons les traiter comme tels…Si je réussis à aider une SEULE personne à vivre mieux, cela justifie déjà le don de ma vie…Tout cela envahit le Monde comme une force de vie
 » (194-195)

Nous aimons ce passage…
La Tendresse est de DIEU !
Elle est la source d’énergie qui alimente le moteur de notre amour pour les autres. Et plus spécialement pour les personnes « déshéritées » : celles et ceux qui ont été privés de la part d’héritage qui leur revenait ; la part d’héritage que le Père remet à chacun de ses enfants…
Notre mission, c’est de vivre la diaconie ensemble et d’aider à vivre la diaconie afin de rétablir le courant de la Tendresse, là où il a été coupé, dans tous nos lieux d’accueil et de vie, que ce soit en Église ou dans le Monde. Cela suppose une conversion des cœurs dans la JOIE : il ne s’agit pas de conversion résignée, mais d’une conversion heureuse.
La diaconie, c’est un lieu où DIEU nous invite à le rencontrer.

Marie GUYON et Jean-Luc CISZEWICZ
Service diocésain de la solidarité et de la diaconie