Notre-Dame du Rupt-de-Mad

Infos pratiques

Coordonnées

Permanences

  • Mercredi, jeudi et samedi de 10h à 11h30
  • Permanence caté le mercredi de 10h à 11h30

Présentation de la paroisse

La paroisse Notre-Dame du Rupt-de-Mad a été créée le 1er septembre 1998 par Mgr Jean-Paul Jaeger.

Elle couvre les communes de Arnaville, Bayonville-sur-Mad, Bouillonville, Essey-et-Maizerais, Euvezin, Jaulny, Onville, Pagny-sur-Moselle, Pannes, Prény, Rembercourt-sur-Mad, Thiaucourt-Regniéville, Vandelainville, Vandières, Viéville-en-Haye, Vilcey-sur-Trey, Villecey-sur-Mad, Villers-sous-Prény, Waville et Xammes.

Pourquoi Notre-Dame du Rupt-de-Mad ? A l’issue de la Seconde Guerre Mondiale, une statue à Notre-Dame a été érigée en remerciement pour la protection de la vallée du Mad (ce cours d’eau, affluent gauche de la Moselle, traverse une grande partie des communes de cette paroisse).

Les équipes

EAP

M. l’abbé Philippe Gauer, curé modérateur
Mme Pascale Defaux, coordinatrice paroissiale
Mme Colette Dumont
Mme Bernadette Weber

CEP

Jean-Louis COSSIN économe
Chantal THIÉBAULT correspondante denier de l’Eglise
André FELTEN
Martine PERRACHE
Roland PERRACHE
Jean-Marie POINSIGNON
Jeannine TISSIER

Catéchistes

Amélie Marchal, Martine Perrache et Colette Dumont (cate.ndrm@orange.fr)
Prêtre accompagnateur : Alexandre Thomassin

Personnes relais

ARNAVILLE Bernadette WOLL
BAYONVILLE Jean-Marie POINSIGNON
BOUILLONVILLE Noëlle LANGER
ESSEY-ET-MAIZERAIS Marie-Luce PETITJEAN
EUVEZIN Sabine PARMENTELOT
JAULNY Raymonde DEFAUX
ONVILLE Benjamin JANOT
PAGNY-SUR-MOSELLE Jacqueline
Marie-Josèphe
Jeannine
TROISOEUFS
LAMBERT
TISSIER
PANNES Geneviève DEVILLERS
PRENY Yvette MALVAUX
REMBERCOURT Marie-Claude ROTHONG
THIAUCOURT Marie GOUTHIER
VANDELAINVILLE Aline COLIN-HUYNEN
VANDIERES Martine MAIRE
VIEVILLE-EN-HAYE Agnès DELAMARE
VILCEY-SUR-TREY Christiane JUSTAL-WOIRGARD
VILLECEY-SUR-MAD ​Jean-Michel ​JACQUEMIN
VILLERS-SOUS-PRENY Pierrette
Marie-José
PETIT
FAYE
WAVILLE Michèle
​Amélie
PIERSON
MARCHAL
XAMMES Martine
Annie
BEGEL
DELTOUR

Patrimoine & culture

Notre-Dame du Rupt de Mad est une statue de la Vierge à l’enfant érigée en 1946 par le sculpteur Georges Acker (de Thiaucourt) à la suite d’un vœu de l’abbé Drouet, curé d’Onville, en remerciement pour la protection de la vallée du Mad pendant la seconde guerre mondiale (Arnaville, Bayonville, Onville, Vandelainville, Waville, Rembercourt, Villecey-sur-Mad, Xammes…). La statue se trouve à la sortie de Onville en allant vers Chambley/Rembercourt.

L’église Saint-Martin d’Essey-et-Maizerais, classée Monument Historique depuis 1930, est l’une des 254 églises lorraines dédiées à saint Martin, évêque de Tours au IVe siècle.

A – ASPECT GENERAL

Cette église, dédiée à saint Martin, semble dater du XIIIe siècle. Elle fut remaniée à plusieurs reprises : ainsi lors de la période ogivale tertiaire, le chœur fut modifié et agrandi ; de plus, les voûtes de la nef furent reconstruites en 1744, avec leurs clefs marquées de croix de Lorraine (signe du ralliement). À la même époque, l’église gagna une travée à l’ouest (la date inscrite sur la clef de cette voûte au-dessus de la tribune l’indique). Mis à part le chœur, le plan primitif de la bâtisse reste inchangé : elle se compose de trois nefs à cinq travées, d’un transept peu apparent, et d’un chœur pentagonal précédé d’un avant chœur rectangulaire.

L’église, placée sur une petite éminence, était autrefois le centre d’un fort où les habitants du bourg devaient se réfugier en cas de guerre. D’ailleurs la tour romane du clocher donne des témoignages de ce rôle défensif. Une cave et un puits se trouvaient également dans cette enceinte fortifiée. Avant le remaniement des voûtes au XVIIIe siècle, il existait une seconde tour symétriquement disposée avec la précédente, sur la façade à l’angle sud-ouest.

B – VISITE DE L’EDIFICE

Les coquillages

Les coquillages qui servent de bénitiers proviennent du Pacifique. Une américaine, Miss Bell Skinner, bienfaitrice du village d’Hattonchâtel dans la Meuse, en a fait le don en 1918.

Les vitraux

Les vitraux sont de Jacques Grüber (école de Nancy), excepté deux : l’un de Benoît, et un autre
de Jean-Jacques Grüber, le fils.

Le vitrail au-dessus de l’autel de saint Gibrien représente saint Albert et saint Charles. Il faut cependant noter que les visages des saints sont respectivement ceux d’Albert Baillot et Charles Bouton, deux jeunes du village morts au cours de la 1re Guerre Mondiale.

La chaire

La chaire à prêcher roulante date du XVIIIe siècle. Elle provient de la Chartreuse de Bosserville et elle a été rapportée à Essey en 1939. Elle est inscrite depuis décembre 1996 sur l’Inventaire supplémentaire à la liste des objets mobiliers classés.

Épitaphes

Cinq épitaphes funéraires (des XVIIe et XVIIIe siècles) sont présentes dans la nef, adossées aux piliers.

Saint Nicolas

La statue de saint Nicolas (bas-côté nord), qui date du XVIIe siècle, est également inscrite sur l’Inventaire supplémentaire à la liste des objets mobiliers classés. Elle a été offerte par la famille « de Saint-Baussant » (du village éponyme voisin).

Les autels

> L’autel latéral nord (XVIIe siècle), dédié à la Vierge Marie, est composé d’un ancien retable transformé en devant d’autel (?). Il est orné des statuettes de saint Paul, saint Pierre, et celles supposées de saint Mansuy et saint Epvre. Il provient de l’église de Saint-Baussant (transfert après la 1re Guerre Mondiale).

> L’autel latéral sud est dédié à saint Gibrien. Ce saint ermite d’origine irlandaise est le patron de Maizerais, village détruit au cours de la 1re Guerre Mondiale (en direction de Saint-Baussant) ; il y existe encore un oratoire, dans un ancien blockhaus, érigé en 1933 en l’honneur du village de Maizerais et du pèlerinage de saint Gibrien autrefois très fréquenté.

> La table eucharistique, située au milieu du chœur, est un bel autel en fer forgé. La croix centrale du sous-bassement provient du clocher de l’ancienne chapelle de Maizerais.

La chapelle

La chapelle de Maizerais, où les pèlerins venaient nombreux au cours des siècles passés (les religieux de Saint-Rémi de Reims avaient ramené à Maizerais des reliques importantes de Gibrien au XIIe siècle), a été en effet également détruite lors des combats. Ainsi l’argent destiné à sa reconstruction en tant que dommages de guerre (la somme n’était pas élevée…) a été utilisé pour édifier cet autel dans l’église d’Essey.

La châsse

La châsse située sous l’autel de saint Gibrien contient les reliques de saint Gorgon. Sœur Babel, dernière abbesse du couvent des clarisses de Pont-à-Mousson et originaire d’Essey, les a rapportées ici quand elle s’est réfugiée dans sa famille lors de la Révolution de 1789.

 

Gérald Petitjean, 19/05/2017

L’église Saint-Martin de Pagny-sur-Moselle, classée Monument Historique depuis 1920, est l’une des 254 églises lorraines dédiées à saint Martin, évêque de Tours au IVe siècle.

A – ASPECT GENERAL

C’est un édifice de petites dimensions de style « gothique flamboyant » qui peut être classé dans le groupe « églises halles ». Ce type d’architecture à espace intérieur unifié se retrouve comme à Pagny, dans les églises de Saint-Etienne de Bar-le-Duc et Saint-Mihiel, Saint-Laurent de Pont-à-Mousson, ainsi qu’à Saint-Privat, Vittel, Nomeny, Vézelise, Charme, Châtel, Rambervillers, Bonnet, etc.
Comme beaucoup de ces églises, elle est orientée Est/Ouest, le chœur étant à l’Est, et présente les caractéristiques suivantes :

  • Les voûtes du chœur comportent des nervures en saillies (liernes et tiercerons) qui pénètrent dans les fûts de piliers monocylindriques sans chapiteau.
  • Même aspect de la nef et des bas-côtés ou collatéraux à peu près de même hauteur que celle de la nef.
  • Les fenêtres sont hautes, divisées en deux parties par les meneaux sous de fins réseaux de lobes et de trèfles.
  • Le chœur polygonal et la travée d’avant-chœur sont couverts de tuiles plates, le clocher d’ardoises, alors que la nef de trois travées et les bas-côtés sont couverts de tuiles mécaniques.

1 – PÉRIODE DE CONSTRUCTION

On ne connaît les noms ni des architectes, ni des maîtres maçons ou autres compagnons à qui nous devons la construction de l’église Saint-Martin. On ignore également les dates de commencement et de finition des travaux, de sa bénédiction et de son ouverture au culte.
Force est donc de nous remettre aux spécialistes de l’art religieux pour déterminer l’âge de ce sanctuaire.

D’après le rapport de l’architecte en chef des Monuments historiques pour le département de Meurthe et Moselle transmis le 28 octobre 1919 au Ministère des Beaux-arts et conservé actuellement au Ministère de la Culture à Paris, l’église de Pagny peut être classée parmi les édifices religieux construits au XVe siècle. Le dictionnaire des églises d’Alsace, de Lorraine et de Franche Comté (édition Robert Laffont 1969) retient la période de fin XVe siècle.

2 – REPÈRES HISTORIQUES

Cette fin du XVe siècle correspond en France aux règnes des rois Louis XI (1461-1483) et Charles VIII (1483-1498) et en Lorraine, au vainqueur de Charles le Téméraire, le duc René II (1473-1508). Pagny, à cette époque, comptait une centaine d’habitants et dépendait de la Seigneurie de Prény.
L’abbaye des Prémontrés de Sainte-Marie-aux-Bois était dirigée alors par l’abbé Jean de Mamey (1475-1498) et Pierre II de Prény (1498-1505).
La réunion de la cure de Pagny à cette abbaye n’eut lieu qu’en 1534 par le pape Paul II suite à la demande de Nicolas Thuillier, abbé de Sainte-Marie après avoir été curé de Pagny (1528-1558).

3 – QUESTIONS SANS RÉPONSES

Quel édifice existait avant l’église actuelle ? L’église de ‘Pargny’ figure déjà dans une transaction effectuée le 22 juillet 1215 entre l’abbé de Sainte-Marie-aux-Bois et l’abbesse de Sainte-Glossinde à Metz dont dépendait le patronat de l’église de Pagny.
Peut-on supposer que les abbés des Prémontrés, grands bâtisseurs, aient été les « concepteurs » de cette église ? Pourquoi, en cette fin troublée de XVe siècle avoir choisi Pagny pour y construire une église aussi importante (environ 300 places assises) comparée aux besoins d’une faible population (une centaine d’habitants). Que penser des milliers de crânes et d’ossements empilés dans un caveau découvert en 1852 par l’abbé Dalençon sous l’ancienne chapelle romane formant la base de l’actuel clocher ?
Pourquoi avoir prévu d’agrandir d’une quatrième travée en 1785 cette église « trop petite » pour un village de quelque 800 habitants ?

 

B – VISITE DE L’EDIFICE

1 – LA NEF ET LES BAS-CÔTÉS

  1. a) Les vitraux

Les vitraux actuels ont remplacé les anciens détruits au cours de la guerre 1914/1918. Ils ont été exécutés à partir de 1928 par le maître verrier Jacques Grüber de Nancy et mis en place suivant les plans dressés par M. Guet, architecte en chef des Monuments historiques pour la restauration des verrières de l’église. Sur la face Nord ‘Le Couronnement de la Vierge’ et ‘Le miracle de Saint Nicolas’, sur la face Sud ‘Sainte Elisabeth et le miracle des roses’ et ‘La résurrection de Lazare’.

  1. b) La chaire à prêcher

Appliquée à un pilier à droite de l’allée centrale, elle daterait du XVIIIe siècle et aurait remplacé une autre plus ancienne. Surmontée d’un abat-voix en forme de dais supportant une sphère et une croix par l’intermédiaire des six supports, elle est décorée sur ses panneaux latéraux par les quatre évangélistes : saint Matthieu et l’homme ailé, saint Marc et le lion, saint Luc et le taureau, saint Jean et l’aigle. Au centre : le Bon Pasteur avec son mouton. Au plafond, le Saint Esprit est représenté par une colombe.

  1. c) Les autels latéraux

Dédiés à saint Joseph et à la Vierge Marie, ils sont de la première moitié du XVIIIe siècle et auraient appartenu à un autre sanctuaire.

  1. d) Le chemin de croix

Les scènes sont réparties sur la face Nord (4), sur la face Sud (4) et de chaque côté de la porte sur le mur Ouest. Les tableaux présentent un relief de 250 mm environ pour une hauteur de 1,70 m et une largeur de 1,30 m. À l’origine chacun était surmonté d’une croix sur un globe. Ils ont été bénis le 12 juin 1881.

  1. e) Sol

Le parquet refait à neuf en 1971 recouvre l’ancien dallage de pierre sur lequel on apercevait par places des petites cuvettes que les pieds de nombreuses générations de paroissiens avaient creusées.

  1. f) Tribune

Reconstruites après la guerre 1914/1918, elle abrite l’orgue acheté d’occasion en 1928 et rénové en 1986.

2 – CHŒUR ET AVANT-CHŒUR

  1. a) Les vitraux

Comme ceux de la nef et des bas-côtés, ils datent de 1928 et sont l’œuvre du maître verrier nancéien Jacques Grüber. Ils ont pour sujet : Saint Martin, patron de la paroisse partageant son manteau avec un pauvre, ‘Jeanne d’Arc’ faisant couronner son roi Charles VII à Reims et ‘Le baptême de Clovis’ après sa victoire de Tolbiac en 496.

  1. b) Les boiseries

Elles doivent provenir d’un antique sanctuaire. On y a découpé assez grossièrement la porte d’accès au clocher. À l’arrière du maître-autel, elles condamnent des portes dont les seuils fort usés témoignent de leur âge.

  1. c) Le maître-autel

Il daterait de la première moitié du XVIIIe siècle et proviendrait d’une autre église.

  1. d) Table de communion

Elle a remplacé en 1926 l’ancienne en fonte, identique à celle qui limitait l’ancienne tribune, au-dessus du chœur. Cette tribune devait être utilisée par les religieux ou religieuses des différents ordres ayant des établissements à Pagny avant le Révolution. Elle a été déposée en 1999.

  1. e) Fonts baptismaux

Ils sont du début du XXe siècle ; finement sculptés avec feuilles en relief (hauteur 1,46 m et largeur 0,80 m – 5 panneaux – 3 colonnettes de 0,60 m).

3 – CLOCHER

Dans l’angle formé par le chœur à pans coupés et la nef triple s’élève au nord une tour construite en moellons avec des angles appareillés. Incorporée à la base du clocher, une petite chapelle romane avec, aux quatre angles, des colonnes à chapiteau supportant une légère voûte avec nervures et clé sculptée. Sous cette chapelle se trouve un caveau dont le larmier a été muré vers les années 1930. La flèche du clocher, construite à huit pans, abrite les trois cloches qui ont remplacé celles réquisitionnées par les Allemands en 1917.
Elles ont pour noms :

  • « L’héroïque » portant en relief un calvaire, sainte Anne, la Sainte Vierge et sur cinq ceintures la liste des enfants de Pagny morts pour la France au cours de la première guerre mondiale ;
  • « Jeanne d’Arc » offerte comme la précédente à l’église de Pagny pour titre « France-Amérique » et porte en relief un calvaire, le Sacré-Cœur et Jeanne d’Arc ;
  • « La France » baptisée en 1930 et sortant comme ses deux sœurs, des ateliers Jules Robert de Nancy.

C- EXTÉRIEUR DE L’ÉGLISE

De l’antique cimetière qui entourait l’église jusqu’en 1854, il ne reste que quelques plaques funéraires dont la plus ancienne est fixée à l’extérieur du chœur, celle de Antoine Bras de Fer, décédé le 10 septembre 1569 (et non 1369 comme pourrait le laisser croire la forme du 5).
Sur la face nord existe encore l’ancienne porte d’entrée actuellement murée ; d’après un plan de 1785, elle était précédée de trois marches d’escalier. Aucune porte n’existait à la place de l’entrée actuelle, rue Adolphe Thiéry.
La façade ouest a été reconstruite après avoir été détruite par l’explosion accidentelle d’un obus de la geurre de 14/18, le 25 mars 1919.
Sur le premier contrefort à droite de la porte d’entrée apparaît en creux le dessin d’une forte épée (utilisation probable d’une ancienne pierre tombale).
La sacristie et les jardins de la cure occupent la zone sud entre l’église et le presbytère.

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