Notre réseau

La Communauté de Vie Chrétienne (CVX)

C’est une association catholique présente sur les cinq continents, dans une soixantaine de pays.

Les membres de la CVX sont des personnes (femmes et hommes, adultes et jeunes, de tous états de vie et conditions sociales) qui veulent marcher à la suite de Jésus-Christ et travailler à la construction d’un monde plus juste et fraternel.

Les réunions se font en petites équipes, les communautés locales, qui font partie de plus larges communautés, régionales et nationales, mondiales. Avec la prière et le partage du quotidien, toutes les trois ou quatre semaines, ces réunions aident à découvrir comment Dieu parle à chacun. Comme Ignace de Loyola l’enseigne dans les exercices spirituels, les membres apprennent à prendre petites et grandes décisions en regardant la façon dont Jésus a lui-même agi.

UNE RÉUNION CVX SE DÉCOMPOSE EN TROIS TEMPS PRINCIPAUX, INSPIRÉS PAR LES EXERCICES SPIRITUELS.

La prière

Priorité est donnée à l’écoute de la Parole du Seigneur. Méditation silencieuse, puis prière partagée, aidant à couper avec l’agitation de la vie quotidienne et à se replacer ensemble sous le regard de Dieu.

Le partage de vie

Simplement et en vérité, chacun exprime aux autres quelque chose de sa vie concrète : relecture d’un ou plusieurs événement(s) vécu(s) au cours des dernières semaines ou d’un secteur de sa vie … Chacun écoute les autres avec attention et respect, en accueillant et découvrant, dans ce qu’ils disent, les appels du Seigneur. Après ce tour de table, un échange permet de prolonger et d’approfondir le partage mutuel. Il ne s’agit pas d’une discussion, mais d’un temps d’entraide destiné à éclaircir, mettre en valeur, interpeller, faire résonner ce qui a été dit par l’autre.

L’évaluation

Avant de se séparer, quelques minutes de silence et de prière pour relire ce que l’on vient de vivre personnellement et ensemble. Une joie, un malaise, un fruit, une question peuvent être brièvement exprimés.

Chaque Communauté locale de Vie Chrétienne se compose d’une dizaine de personnes, dont un responsable et un accompagnateur spirituel. Mariés ou célibataires, tous sont les bienvenus au sein d’une même communauté, sans distinction sociale ou professionnelle. Les communautés locales sont constituées par les Responsables des Communautés régionales.

Une réunion toutes les trois ou quatre semaines

En général, chaque Communauté locale se réunit durant environ 2h30. Les réunions se déroulent tour à tour au domicile de chaque membre. Ces haltes régulières permettent de rythmer la croissance spirituelle et de mettre en œuvre la pédagogie des Exercices. Elles constituent un temps fort de rencontre des autres et de Dieu. Leur contenu détaillé est préparé et fixé par écrit, tour à tour par chaque membre, en lien avec l’Accompagnateur, et transmis à l’avance. Aucun thème annuel n’est imposé: chaque Communauté partage toujours à partir de ce qui est vécu par ses membres.

ORGANISATION DE LA CVX EN FRANCE

La CVX en France est animée par l’équipe service de la Communauté nationale. Élue par l’Assemblée de Communauté, l’Équipe Service de la Communauté Nationale se compose du Responsable national, du Secrétaire national, du Trésorier national, de l’Assistant national et éventuellement de membres cooptés. Leur mandat est de cinq ans. Cette équipe met en œuvre les orientations définies par l’Assemblée de Communauté. L’Assemblée de Communauté est constituée d’environ 120 personnes représentatives des différentes missions et Communautés régionales en France. Elle se réunit tous les deux ou trois ans.

En outre, la France (métropole et Île de la Réunion) est composée de 46 Communautés régionales, animées par des équipes services de Communautés régionales. Ces équipes services animent la vie des Communautés locales (création, évolution, organisation de journées régionales). Chaque Communauté régionale crée et entretient les liens avec son territoire. D’autres instances (dont le conseil de Communauté, les équipes services de grande région et d’autres) aident l’Équipe Service de Communauté Nationale et les Équipes Service de Communauté Régionales dans leur fonctionnement et décisions.

LA CVX EN LORRAINE

En 2021, la Communauté Régionale de Lorraine est composée de 133 membres, répartis en 17 Communautés locales :

  • Meurthe-et-Moselle (54 – Diocèse de Nancy et de Toul) : 63 membres, 8 Communautés locales.
  • Moselle (57 – Diocèse de Metz) : 23 membres, 3 Communautés locales.
  • Vosges (88 – Diocèse de Saint-Dié) : 47 membres, 6 Communautés locales.

Responsable de l’Équipe Service Région (E.S.C.R.) de Lorraine : Étienne ROZÉ
– Courriel : cliquez ici.
– Site national : cliquez ici.

La Communauté du Chemin Neuf (C.N.N)

C’est une communauté catholique à vocation œcuménique.

La Communauté du Chemin Neuf rassemble des couples, des célibataires, des consacrés et des prêtres. Issue du renouveau charismatique et de la spiritualité ignatienne, elle a pour vocation l’Unité (de la personne, des familles, des chrétiens) qu’elle met en œuvre à travers le partage de la vie communautaire et la formation.

Reconnue par l’Église comme Association publique de fidèles et Institut clérical de droit pontifical, et par l’État français comme congrégation, elle est présente dans 30 pays et compte environ 2000 membres.

SES ACTIVITÉS

– Centres de formation communautaire et théologique.

– Ministères auprès des jeunes 14-18 ans et 18-30 ans, des couples et des familles.

– Groupes de prière, accompagnement de retraites spirituelles, animation de paroisses, d’aumôneries de jeunes ou d’hôpitaux.

– Foyers d’étudiants, mission de jeunes à l’étranger.

– Réseau de prière et de formation par l’audiovisuel.

 

HISTOIRE D’UNE FONDATION

 

1972 : Un fils d’Ignace de Loyola rencontre le Renouveau charismatique

Au moment où le renouveau charismatique arrive des États-Unis en France, Laurent Fabre, alors séminariste jésuite à Lyon, est interpellé par l’expérience de la puissance de l’Esprit Saint vécue par un confrère américain.
Laurent, accompagné de Bertrand Lepesant, également jésuite, décide de consacrer un week-end de prière à l’Esprit Saint en montagne. Cette expérience spirituelle va transformer leur vie. Au retour, Laurent participe à un groupe de prière qui donne le jour au Renouveau charismatique catholique à Lyon.
1973 : La première fraternité

En juin, lors d’un week-end de formation, Laurent Fabre, interpellé par le texte des Actes des Apôtres (2, 42), propose une rencontre à tous ceux qui se sentent concernés par une vie communautaire. Ils sont une dizaine à y répondre.
Lors de la retraite qui précède son ordination, le jeune jésuite remet dans la prière et à ses supérieurs ce projet d’une vie communautaire mixte.
En octobre, sept célibataires, hommes et femmes, débutent cette vie partagée Montée du Chemin Neuf à Lyon. Pas à pas, à l’écoute de l’Esprit Saint, ils découvrent l’appel au partage et à la soumission fraternelle, dans une vie rythmée très vite par la prière, l’accueil et le témoignage.

1975 : Une année de fondation, la croix est plantée

Au jour de la Pentecôte, toute la communauté se rend à Rome et entend le Pape Paul VI affirmer que « le Renouveau charismatique est une chance pour l’Église ». Belle confirmation pour la communauté naissante !
En août, une nouvelle aventure s’ouvre : la petite communauté organise à Aix-en-Provence une première session pour familles.
A l’automne, les premières propositions de formation démarrent pour l’annonce de l’Évangile. A la suite de ce parcours, un premier couple entre dans la communauté.

1976 : L’aventure de la formation commence

La maison de la Montée du Chemin Neuf à Lyon accueille de plus en plus. A la recherche d’une maison, le Père Laurent Fabre sillonne la région lyonnaise. Une panne d’essence providentielle lui permet de rencontrer un inconnu qui vient à son secours, l’invite chez lui et lui parle d’une propriété familiale aux environs de Lyon. Elle est exactement ce que la communauté recherche. Quelques membres de la communauté s’installent afin de proposer une formation biblique, théologique et spirituelle, dans un souci œcuménique. Depuis ce jour, de nombreux jeunes, couples et familles bénéficient de cette formation pour devenir disciples du Christ, au service de l’Église et du monde.

1980 : La folie d’évangéliser

En juillet, la maison accueille la première session « Cana » pour les couples et les familles : joyeux commencement d’une mission qui se répand rapidement en France et dans de nombreux pays. Cette même année, les Sœurs de l’Adoration invitent la communauté à s’installer avec elles à Lyon, afin d’assurer l’animation du foyer de jeunes étudiants. Grâce à cela, la mission auprès des jeunes voit le jour.

1982 : S’engager résolument pour l’unité des chrétiens

Dès son origine, aux USA, le Renouveau charismatique est œcuménique. Ce courant de grâce donné à l’Église est le fondement de la vocation œcuménique de la communauté dès ses débuts. Cet appel à l’unité ne cessera de se renforcer et se déployer.
Lors des rassemblements de la Tente de l’Unité et celui de la Pentecôte sur l’Europe à Strasbourg, des liens forts se tissent entre la communauté et les Églises issues de la Réforme, Évangéliques et Pentecôtistes.

1984 : L’appel, au-delà des frontières

Avec les années 80, un goût de la mission hors frontières naît dans les cœurs.
Or, nouvellement nommé évêque de Nkayï au Congo, Mgr E. Kombo cherche à joindre par téléphone, depuis Rome, le Père Laurent Fabre pour faire une proposition pastorale à la communauté. Alors qu’ils ne s’étaient pas contactés depuis dix ans, Laurent, exactement au même instant, sur une autre ligne téléphonique, appelle aussi son ancien compagnon d’études. Quelques mois après, le conseil de communauté envoie les premiers frères et sœurs en mission au Congo au service d’un dispensaire et de la construction du Centre de formation.
Premiers pas d’un chemin nouveau vers de nombreuses autres destinations.

1992 : Enracinement de la mission

Le Père Abbé de l’abbaye d’Hautecombe demande à la communauté, par deux fois, mais en vain, de prendre le relais de prière et d’accueil à Hautecombe. Une troisième fois, le Père Abbé, Don Michel, fait une nouvelle tentative par téléphone : « Je suis dans le bureau de l’archevêque de Chambéry qui entend notre conversation … Avant de refuser une troisième fois, venez visiter l’abbaye ! ». Venu sur place avec l’intendant général de la communauté, le Père Laurent Fabre est ébloui par la beauté du site de l’abbaye. Avec le Conseil de Communauté, il est persuadé que ce lieu pourrait être consacré à la formation des jeunes et à l’œcuménisme. Cette intuition est très vite confirmée : depuis l’installation de la communauté, l’abbaye ne désemplit pas de jeunes.

A l’occasion de la Pentecôte, des proches désirent partager avec la communauté la grâce de la fraternité et du service. Ils suscitent la création d’un nouveau corps apostolique : la Communion du Chemin Neuf.

Depuis plusieurs années, des frères de la communauté, originaires de différents pays, reçoivent l’appel au sacerdoce. A la suite des rencontres régulières du conseil de communauté avec l’archevêque de Lyon, Mgr Decourtray est heureux d’ériger l’Institut du Chemin Neuf pour les prêtres et les religieux.

1995 : Premier chapitre international

L’implantation de la communauté dans différents pays pousse celle-ci à se laisser interpeller une nouvelle fois par l’Esprit Saint. Pour donner voix à chacun, quel que soit son pays, la communauté met en place un premier Chapitre. Il confirme principalement le principe de la caisse commune et de la solidarité financière entre toutes les fondations de la communauté et des choix œcuméniques. Les Constitutions de la communauté sont votées à l’unanimité.

Au service de l’Église dès ses origines, la communauté répond à la demande du diocèse de Paris d’animer une paroisse. Première étape d’une belle aventure qui se déploiera dans le temps : partager la grâce de la fraternité et de la mission avec les paroissiens.

2000 : Un réseau de prière et de formation

Le passage au XXIème siècle, marqué par le développement des réseaux internet, ouvre un nouveau champ d’évangélisation. C’est alors que résonne la vision du monastère invisible de l’Abbé Paul Couturier: « Une multitude toujours plus grande de chrétiens de toutes confessions formant comme un immense réseau enserrant la terre… absorbés en la prière du Christ pour l’unité. » Net For God nait, offrant par le moyen de films et de rencontres, un réseau de prière, de formation et d’évangélisation.
Dans le même temps, l’Institut de Théologie des Dombes en lien avec la Faculté de Théologie de Lyon et le Studium de Philosophie de Chartres en lien avec le Centre Sèvres de Paris voient le jour. La collaboration avec différents lieux d’études enracine l’appel à la formation reçu par la communauté.

2016 : Aller au bout de la fondation

Après le temps de la fondation, vient celui de la transmission. Berger de la Communauté depuis 43 ans, le Père Laurent Fabre passe le relais. Les délégués du Chapitre élisent dès le premier tour, comme nouveau responsable, le Père François Michon, tout juste revenu de dix ans de mission au Congo Kinshasa.
Cette même année, plusieurs frères et sœurs sont envoyés au monastère Notre Dame de l’Atlas à Tibhirine (Algérie) afin d’assurer une présence d’accueil, de prière et de fraternité.

2017 ; Une nouvelle Pentecôte

A Rome, le Renouveau Charismatique Catholique fête ses 50 ans. Le Pape François donne à l’évènement une dimension œcuménique en invitant des personnalités de différentes Églises. Cette vision d’une « diversité réconciliée » rejoint pleinement ce que porte la communauté dès ses débuts.

Trois ans plus tard, le Pape François rencontre le Père François Michon et le Père Laurent Fabre à Rome et exhorte la Communauté du Chemin Neuf à rester fidèle à son appel :
« Être en chemin c’est avancer, ce n’est pas tourner en rond […]. Il y a un risque, il y a toujours un risque mais une vie sans risque n’est pas chrétienne. Je vous encourage à partir en chemin dans le discernement du Seigneur et dans l’obéissance à l’Église, à la grande Église où nous sommes tous frères. »

2020 ; Be The Church !

Depuis 25 ans au service des paroisses, la mission prend toujours plus d’ampleur. Appelée dans une trentaine de paroisses sur plusieurs pays, la communauté désire vivre avec les paroissiens une dynamique de vie fraternelle, spirituelle et missionnaire. Chaque été, le Festival International ‘Be The Church’ rassemble les paroisses animées par la communauté pour se mettre à l’écoute de l’Esprit Saint et de l’Église.
La crise sanitaire du Covid-19 s’abat sur le monde, affectant les relations et la manière de vivre. La communauté n’est pas épargnée et doit se réinventer pour continuer à évangéliser et partager la grâce de la fraternité, au plus proche comme au plus lointain. Les retransmissions des messes, offices, enseignements, témoignages, les retraites en ligne … permettent d’élargir la mission comme jamais.

> A Nancy, le Foyer de l’Assomption est animé par la Communauté du Chemin Neuf depuis septembre 2011 ; cliquez ici.

> Site national : cliquez ici.

L'Institut Séculier des Prêtres du Coeur de Jésus (I.S.P.J.C)

C’est l’une des quatre branches d’une famille spirituelle, plus connue sous le nom ancien « Groupes Évangile et Mission ».

Deux figures sont aux fondements de ce qui deviendra L’Institut Séculier des Prêtres du Cœur de Jésus (I.S.P.C.J.) :

– Le Père Pierre de Clorivière, jésuite (1735 – 1820).
Alors que les congrégations religieuses sont interdites en France, il fonde une société d’un genre nouveau où l’on professe sur les conseils évangéliques, sans signes extérieurs d’appartenance (vie commune, œuvres, uniforme).

 

 

 

 

– L’abbé Daniel Fontaine (1862 – 1920). Il rétablit la Société du Cœur de Jésus en 1918.

 

 

 

UN INSTITUT SÉCULIER

–  Appartenir à un institut séculier c’est vouloir « suivre le Christ du plus près ».
–  Être imprégné de la spiritualité ignatienne.
–  Avoir une dévotion au  cœur de Jésus.

LE PROJET AUJOURD’HUI

Les membres cherchent à vivre quelques points fondamentaux, constitutions d’amendements repris dans :
– La prière prolongée.
– Les conseils évangéliques liés à leur consécration : pauvreté, chasteté, obéissance
– La vie fraternelle entre prêtres. Chacun se retrouve en équipe qui le soutient, l’interpelle, l’aide à approfondir les diverses dimensions de sa vie de prêtre par la relecture, la formation.

DANS UNE FAMILLE SPIRITUELLE PLUS GRANDE

Depuis 1996, l’Institut Séculier des Prêtres fait partie d’une famille spirituelle plus large appelée « Famille Cor Unum ». Elle est composée de trois instituts séculiers et d’une société de vie évangélique :

– L’Institut Séculier des Prêtres du Cœur de Jésus (I.S.P.C.J.)

– L’Institut Séculier Féminin du Cœur de Jésus (I.S.F.C.J.)

– L’Institut Séculier Masculin du Cœur de Jésus (I.S.M.C.J.)

– La Société Évangélique du Cœur de Jésus (S.V.E.C.J.)

IMPLANTATION DE L’I.S.P.C.J.

– Au temps de la révolution française : l’Institut s’est d’abord développé en France, dans la région parisienne puis en Bretagne. Quelques membres furent martyrisés. Il s’étendra par la suite aux différentes régions de France.

– Au 20ème siècle, il se répand en Belgique, puis en Afrique, en Amérique latine et en Asie.

– Aujourd’hui, l’Institut compte environ 1600 membres répartis sur les divers continents.

– Contact pour le diocèse de Nancy et de Toul : M. l’abbé Daniel PICOT

Courriel : cliquez ici.

Site de l’I.S.P.C.J : cliquez ici.

Site de la Famille Cor Unum : cliquez ici.

Le réseau Magis et les équipes Magis

Des propositions « à la carte » pour les jeunes de 18 à 35 ans.

Depuis 1984, au sein de l’Église catholique, le « réseau MAGIS » (anciennement Réseau Jeunesse Ignatien) est un réseau porté par des jésuites, des religieuses ignatiennes, et des laïcs au service de la formation et de la croissance humaine et spirituelle des jeunes 18-35 ans.

Diverses propositions  pour prier, se décider et être accompagné(e) dans la spiritualité de Saint Ignace de Loyola avec les Jésuites et la famille ignatienne.

POURQUOI LE NOM MAGIS ?

MAGIS est un mot latin, cher à saint Ignace. Il signifie : « plus, davantage ». Il s’agit de me risquer avec d’autres jeunes chrétiens, en enracinant davantage ma foi dans le Christ et dans l’Eglise, à partir de qui je suis dans l’aujourd’hui de ma vie et là où je vis.

Comme le disait le pape François aux JMJ de Rio en 2013 : « Ayez le désir de construire un monde meilleur (…), je vous le demande : soyez les acteurs du changement, de l’avenir. Surmontez l’apathie et apportez une réponse chrétienne aux préoccupations sociales et politiques de tous les coins du monde. Je vous demande d’être constructeurs de l’avenir, de travailler à un monde meilleur (…) Ne restez pas au balcon de la vie, vivez-la (…) Jésus n’a pas regardé la vie depuis un balcon, il l’a vécue ; faites comme lui. »

Dans la convivialité, une équipe de 6 à 10 jeunes, se réunit environ toutes les trois semaines  pour relire sa vie, prier, partager et agir.

UNE ÉQUIPE MAGIS, C’EST :


Faire équipe. C’est toujours autour de la table que commence une rencontre d’équipe.
Le repas est l’occasion de partager ses goûts, ses talents et aussi des nouvelles.

> Prier. Les temps de prière permettent aux jeunes de découvrir diverses manières de nourrir leur relation à Dieu : avec la Parole, une œuvre d’art, l’actualité ou un Exercice spirituel inspiré par
saint Ignace. La prière manifeste que le Christ est avec chacun tous les jours.

Relire sa vie. La relecture aide à repérer la présence de Dieu dans la vie de chacun, sa Parole agissante au cœur des événements, des joies et des combats. Elle permet aussi de s’entraîner
à discerner ce qui est chemin de vie ou pas, ce qui est essentiel ou accessoire.

Partager. C’est la profondeur du partage que les jeunes viennent chercher en Équipe MAGIS, qu’ils apprécient et qu’ils ne trouvent pas toujours ailleurs, y compris dans l’Église.
C’est ce partage qui fait des Équipes MAGIS une source pour chaque jeune. Il est aussi un tremplin pour vivre au cœur du monde, où certains se retrouvent parfois isolés ou à contre-courant !
Chaque réunion est l’occasion de partager quelque chose de sa vie ou d’approfondir un thème : notre rapport au temps, le discernement pour faire des choix, les émotions dans nos diverses relations, le pardon, le sens du vote, etc.

L’écoute dans la confiance mutuelle est le maître-mot du climat en équipe. L’accompagnateur y veille pour créer la confiance entre tous. S’écouter permet de laisser chacun prendre la parole, prendre sa place, aller jusqu’au bout de son partage, livrer sa vie. À travers tout cela, prêter l’oreille à l’œuvre
de Dieu.

La fraternité est un don, expérimenté entre les membres d’horizons parfois très variés. La qualité des partages favorise la qualité des relations humaines. Il n’est pas rare que de vraies amitiés naissent ou s’approfondissent en Équipe MAGIS. Même si c’est seulement le temps d’une année scolaire, les jeunes et leur accompagnateur vivent un véritable compagnonnage.

> Agir. C’est s’engager dans le monde, auprès de ceux qui nous entourent, c’est vivre davantage avec le Christ, c’est « accepter chaque jour le chemin de l’Évangile même s’il nous crée des problèmes […] » Pape François Gaudete et Exultate n°94.

LES PROPOSITIONS DU RÉSEAU MAGIS

> Des retraites (pendant les périodes de vacances universitaires) pour découvrir les exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola.

> Les E.V.O (Exercices dans la Vie Ordinaire) en mai 2021 : c’est une e-retraite avec des temps de rencontre via zoom et un accompagnement personnel.

> Un pèlerinage en Terre Sainte pendant l’été 2021.

> Un pèlerinage de Lourdes à Javier (en Espagne) pendant l’été 2021.

> Une session d’été conviviale en Bretagne pendant l’été 2021.

> Une session Musique et Liturgie en Août 2021 à Grenoble.

> Une session Magis Europe en août 2021.

> La possibilité d’un accompagnement spirituel, etc…

CONTACTS

> Correspondante pour la Lorraine : Laurence de KERSABIEC

> Courriel : cliquez ici.

> Téléphone : 06 01 29 71 48

> Site national : cliquez ici.

> Vous pouvez téléchargzer le flyer 2020-2021 : cliquez ici.

 

Mouvement des Cadres Chrétiens (MCC)

Le MCC est un mouvement apostolique de laïcs reconnu par l’Église.

Il s’adresse aux cadres et dirigeants engagés dans le monde économique, mais aussi à toute personne exerçant des responsabilités dans la société.

Il aide ses membres à vivre l’Évangile dans leur vie professionnelle.

Le MCC est ouvert à tous ceux qui se reconnaissent dans la Charte qui précise la mission et les orientations du mouvement.

LES ÉQUIPES

Les membres se réunissent en équipe constituée d’une dizaine de personnes et d’un accompagnateur spirituel appelé par le mouvement.

Les équipiers échangent à partir de leur expérience et des situations vécues sur les questions auxquelles ils sont confrontés dans leurs lieux de responsabilités pour discerner et éclairer leurs choix. Toute personne est accueillie seule ou en couple, quelle que soit sa profession, et quelles que soient ses responsabilités. Ils se laissent interroger par les questions d’actualités.

Le MCC, organisé en régions et secteurs, permet aux équipiers de vivre des temps de rencontre inter-équipes et d’organiser des débats et journées d’étude sur les questions économiques et sociales ouverts à tous.

Les équipes pour Jeunes Professionnels sont vraiment une aide au moment de leur entrée dans la vie professionnelle et dans l’exercice de leurs premières responsabilités.

La revue Responsables, lien entre les équipes est publiée 4 fois par an. Elle nourrit la réflexion et la vie spirituelle des membres.

DEVENIR DISCIPLE DU CHRIST

Quelle que soit la différence de leurs objectifs et de leurs méthodes, L’Union Sociale d’Ingénieurs Catholique (USIC) et le Mouvement des Ingénieurs et Chefs d’Industrie de l’Action Catholique (MICIAC) ont toujours témoigné que l’action des chrétiens dans le monde devait être soutenue et éclairée par une vie spirituelle forte. Le mouvement a vocation d’aider ses membres à progresser ensemble dans la foi qui s’affermit par le soutien fraternel, et à vivre dans la familiarité du Christ pour coopérer à sa mission de salut du genre humain.

CONSTRUIRE UNE SOCIÉTÉ SOLIDAIRE

Une réflexion chrétienne sur les réalités économiques, même si elle part de l’analyse des situations vécues localement, ne peut s’y enfermer. L’activité de l’entreprise s’inscrit toujours dans la société qui a vocation d’assurer les régulations nécessaires pour sauvegarder le bien commun. Le jeu économique a besoin d’arbitrages qui relèvent de la responsabilité de la société politique. L’histoire du MCC montre que les devanciers de ce mouvement n’ont jamais pensé que les impératifs de la performance devaient faire oublier les exigences d’une solidarité à promouvoir dans l’ensemble du corps social.

VOULOIR UNE ÉGLISE OUVERTE AU MONDE

L’Union Sociale d’Ingénieurs Catholique (USIC) et le Mouvement des Ingénieurs et Chefs d’Industrie de l’Action Catholique (MICIAC) ont toujours voulu être présence d’Église au cœur du monde. Expérimenter la présence du Christ dans leur vie, témoigner de la foi, se vit dans le dépouillement des certitudes. L’Esprit du Christ fait entendre sa voix dans la rumeur du monde à connaître et à aimer. L’Église va vers ce monde, dans le risque de la rencontre et du dialogue : elle n’est l’Église du Seigneur que si elle rejoint les « périphéries existentielles », pour s’exposer aux appels, aux angoisses, aux interrogations des hommes et des femmes de ce temps, ce à quoi chaque membre du MCC est appelé.

CONTACTS

> Responsable diocésaine : Sophie PORCIN
> Courriel : cliquez ici.
> Site national : cliquez ici.

Le Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ)

Le Mouvement Eucharistique des Jeunes est un mouvement d’éducation humaine et spirituelle.

UN MOUVEMENT ÉDUCATIF

Il s’adresse aux enfants et aux jeunes de 7 à 18 ans, soit du CE1 à la fin du lycée, qui désirent vivre à la manière de Jésus. Le MEJ les aide à construire une relation d’amitié avec Jésus, en puisant ses fondements dans une spiritualité ignatienne. « Tout recevoir et tout donner » : telle est la devise du MEJ.

UN MOUVEMENT D’ÉGLISE

Association d’éducation populaire, le MEJ aide chaque jeune à faire le lien entre sa vie et sa foi, à découvrir les trésors spirituels pour les faire fructifier et en témoigner. Le Mouvement Eucharistique des Jeunes est la section jeune du Réseau Mondial de Prière du Pape, une Œuvre Pontificale et assure sa mission depuis plus de cent ans déjà.

Un mouvement engagé dans le monde

A vocation apostolique, le mouvement envoie les jeunes dans le monde afin d’être au service de leurs frères. Chaque enfant développe une sensibilité différente : protection de la planète, des plus pauvres et démunis, des plus fragiles … On s’engage seul ou en équipe pour faire l’expérience de la rencontre de l’autre, dans le Christ.

LES VALEURS DU MEJTout MEJiste :

– croit que, grâce à l’amour chrétien, un monde meilleur est possible ;

– apprend les valeurs de solidarité, de paix et de dignité de l’homme ;

– ose le défi de vivre l’aventure de l’amour gratuit offert à tous sans exception ;

– est témoin de la beauté de la vie en communauté ;

– propose l’offrande de sa propre vie ;

– cultive des espaces de respect et d’éducation.

LES RÉUNIONS D’ÉQUIPE

Le Mouvement Eucharistique des Jeunes se vit au sein de petites équipes de 6 à 10 jeunes. Un thème d’année constitue le fil rouge de ces rencontres. Encadrés par des responsables d’équipe, les MEJistes peuvent s’exprimer en toute liberté sur les sujets qui leur tiennent à cœur ou tout simplement des sujets dans l’actualité du monde ou de l’Église.
Ils vont apprendre à mettre du sens dans tout ce qu’ils font : les jeux, la prière, les rencontres … La notion d’équipe est très importante : grâce à elle, les MEJistes apprennent à faire confiance et à s’ouvrir aux autres. Cela leur servira toute leur vie !
Les activités ont lieu majoritairement le weekend et pendant les vacances.

UN PEU D’HISTOIRE

Si le MEJ a bien eu 55 ans en 2017, il a en réalité changé de nom en 1962, prenant la suite d’une longue histoire commencée en 1844 … C’est au sein de la Compagnie de Jésus (les Jésuites) qu’est lancée en 1844 l’Apostolat de la prière, mouvement pour l’offrande de ce que l’on vit, pour qui la prière est aussi une mission, un apostolat. Au cours de la première guerre mondiale, se développent des groupes de prière pour les enfants afin de prier pour les combattants et pour la paix. Issue de ces groupes va naître la Croisade Eucharistique en 1915, ancêtre du MEJ.

LES REVUES DU MEJ

Elles existent depuis les années 1920. Leurs noms évoluent au fur et à mesure que le Mouvement grandit. Chacune des revues est publiée à la fréquence de deux numéros par an.

CONTACTS

– Responsables diocésains : Clémence et David RICHARD

Courriel : cliquez ici.

– Site national : cliquez ici.

Les Petites Servantes du Coeur de Jésus (PSCJ)

Congrégation religieuse de vie apostolique.

Fondée le 8 décembre 1917 à Moulins (03) par Anna Rodier (1873-1927)
et le Père Hyppolite de la Celle (1863-1930), devenu évêque de Nancy et de Toul
en 1920, les Petites Servantes du Cœur de Jésus forment une Congrégation religieuse
de vie apostolique au service de Dieu dans l’Église et dans le monde,
avec pour raison d’être : « Aimer et faire aimer le Cœur de Jésus ».

 

LEUR SPIRITUALITÉ

Pour Anna Rodier et les Petites Servantes du Cœur de Jésus, tout prend son point de départ dans cette conviction :
« Dieu est amour » (Jn 4, 17).
Dieu aime tout homme et manifeste d’une manière suprême cet amour dans le Cœur de Jésus, Cœur transpercé sur la croix, Cœur qui ne se lasse d’exprimer son amour en tout temps et en tout lieu (Jn 19,34).
Imprégnées des thèmes spirituels de Sainte Marguerite-Marie et du message de Paray-le-Monial, les Petites Servantes du Cœur de Jésus sont aussi marquées par la spiritualité ignatienne et carmélitaine.

LEUR MISSION

Dans un monde qui cherche sens, le charisme d’Anna Rodier est toujours d’actualité. En petites fraternités, les Petites Servantes du Cœur de Jésus continuent à vivre, en France et en Afrique,  dans le même esprit que leur fondatrice, la Mission « aimer et faire aimer le Cœur de Jésus » :

À travers des tâches pastorales

En Église : en paroisse, en aumôneries scolaires, hôpitaux, prisons, en Mouvements,  en catéchèse spécialisée et en diffusant le message de Paray-le-Monial : par l’édition d’une revue « Le Cœur de Jésus Source de l’Amour », d’images et de feuillets.

À travers des tâches éducatives

Auprès des enfants, des jeunes et des familles, dans les quartiers, et dans les écoles et centres de formation

À travers des tâches sociales

Dans des associations ou services publics, auprès des personnes en difficulté …

Selon la réalité des temps et des lieux, afin que « l’immense charité de Dieu » soit manifestée.

LES IMPLANTATIONS DANS LE DIOCÈSE DE NANCY ET DE TOUL

– Maison Mère : 18 rue de Metz – 54000 NANCY.

Responsable générale : Sœur Monique SEGUY.

– Communauté de Nancy : 20 rue de Metz – 54000 NANCY

Responsable locale : Sœur Marie-Alix DROUIN.

CONTACTS

Courriel : cliquez ici.

Les Soeurs de la Doctrine Chrétienne (DC)

Cette congrégation a pour objectif premier une mission éducative en vue de la croissance de l’homme.

DE LA CRÉATION À AUJOURD’HUI

La congrégation est née au début du 18ème siècle dans la campagne touloise autour de l’abbé Jean-Baptiste Vatelot, en s’appuyant sur la spiritualité ignatienne,

À la fin du 17ème siècle, la Lorraine n’est pas encore annexée à la France. C’est un duché qui vit des années très difficiles : guerres, occupations, brigandages, incendies, famines et épidémies de peste … sans parler de la rigueur des hivers.

Le calme enfin revient. Et les écoles se mettent à fonctionner pour les garçons.
Les jeunes épouses, par exemple, n’ayant pas « l’usage d’écrire » signent encore d’une croix au bas des registres de mariages. Le « Bon Père Varnerot », curé de Lucey, ne peut se résoudre à cette situation. En 1686, il crée, avec ses nièces, la première école pour filles.

Mais c’est le Père Jean-Baptiste Vatelot que les Sœurs de la Doctrine Chrétienne considèrent comme leur véritable fondateur. Il est né à Bruley en 1688. Ordonné prêtre, il devient chanoine de la Cathédrale de Toul.
C’est alors qu’il se lance, avec ses collègues dans l’aventure scolaire, en créant des petites écoles pour les filles.
Il y place des maîtresses, les « diaconesses » en quelque sorte des temps anciens, qui viendront, une fois l’an, se former à la « Mère-école » de Toul. Elles vivent au cœur des villages. Elles instruisent les enfants, soignent les malades et accueillent les mamans dans les ouvroirs.
À la mort du Père Vatelot, en 1748, l’Institut compte environ deux cents membres.
Le 18ème siècle se termine par la Révolution française qui provoque la dissolution des congrégations religieuses.
Mais en 1802, les Sœurs de la Doctrine Chrétienne se regroupent. L’Institut est rétabli. L’ancien couvent des Capucins à Nancy lui est attribué, qui deviendra la « Maison-Mère ».

Durant tout le 19ème siècle, la Congrégation va s’étendre, se structurer et se fortifier spirituellement.
En 1844, l’Église diocésaine reconnaît officiellement la Doctrine Chrétienne comme congrégation. Elle se développe peu à peu.

Attentives aux signes des temps, les Supérieures n’hésitent pas à diversifier les œuvres et à envoyer les Sœurs au-delà des frontières et des mers.

Écoles professionnelles, orphelinats, services intérieurs, accueil pour les indigents, soins aux malades, collaboration à l’œuvre des prêtres : la mission devient multiforme.

La première partie du 20ème siècle est marquée par des événements spirituels dont la Congrégation vit encore aujourd’hui.

Le 12 mars 1929, les Constitutions des Sœurs de la Doctrine Chrétienne reçoivent leur approbation définitive du Pape Pie XI (1857-1939) : la Congrégation est de droit pontifical.

Le Concile Vatican II (1962-1965) demande aux religieux d’entrer dans une période de renouveau. Ce temps « d’aggiornamento » suscite un regain de générosité dont les conséquences trouvent aujourd’hui encore leur prolongement.

Actuellement présentes sur quatre continents, les Sœurs recueillent les fruits semés dans l’obéissance à leur fondateur le Père Jean-Baptiste Vatelot :

– en Europe (Belgique, France, Luxembourg)

– en Asie (Corée du Sud, Cambodge)

– en Afrique (Algérie, Congo, Côte d’Ivoire)

– en Amérique du Sud (Chili)

LA SPIRITUALITÉ DE LA CONGRÉGATION

La Congrégation est née d’un mouvement de compassion : des prêtres du diocèse de Toul sont touchés par l’absence d’instruction des enfants et des femmes et par l’état d’indigence de nombreux malades. Rien d’étonnant alors que le Père Vatelot entraîne ses sœurs dans une mystique de l’action empreinte d’humanisme.

Dès les premières Méditations chrétiennes, le Père Vatelot propose un mouvement d’adoration par la contemplation de Dieu. Et quel visage de Dieu offre-t-il ? Un Dieu-amour, proche de tous les hommes, ayant pour chacun un projet de bonheur.
Dans ce climat de contemplation, nous participons à l’œuvre d’amour du Père à la manière de Jésus. Le modèle qui nous est offert ? Jésus-Christ, Maître et Serviteur, agenouillé devant l’homme, afin de l’attirer jusqu’à Lui. L’attitude fondamentale requise consiste donc « à être devant l’autre, non comme celle qui sait, mais bien comme celle qui sert »  Constitutions 9.

Ce contexte a permis de développer tout un art de vivre : un esprit de famille, pénétré de la contemplation du Dieu-amour pour tous, simplicité et douceur, souci de compétence spirituelle et professionnelle, et connaissance psychologique nécessaire à l’éducation.

Quel que soit le pays, « à cause de sa visée éducative, la Congrégation est ouverte à tout ce qui concerne la croissance de l’homme dans sa dimension individuelle et collective » Constitutions 7.

La mission veut rejoindre chaque homme sur sa route pour lui ouvrir de nouveaux chemins de vie. Elle s’est étendue et diversifiée jusqu’à conduire la Congrégation aux extrémités de la terre.

LES IMPLANTATIONS DANS LE DIOCÈSE DE NANCY ET DE TOUL

– Maison Mère : 42 rue Charles III – 54000 Nancy

– Supérieure générale : Sœur Gabrielle KWON YEONG HI

– 14 communautés locales et une maison de retraite

CONTACTS

– Site : cliquez ici.

– Correspondante pour le Réseau Ignatien de Nancy : Sœur Françoise VIGIER (Bruley)

Courriel : cliquez ici.

JRS Welcome

L’association JRS France (Jesuit Refugee Service) lutte contre l’isolement et l’exclusion sociale des demandeurs d’asile et des réfugiés.

JRS Welcome propose une hospitalité et un hébergement provisoire et gratuit au sein d’un réseau de familles, de colocations, de personnes seules ou de communautés, pour des demandeurs d’asile laissés à la rue.

Il ne s’agit pas d’héberger en urgence mais de mettre à l’abri des personnes vulnérables, en permettant une rencontre entre des familles françaises et des réfugiés. Le plus difficile à vivre, pour les demandeurs d’asile, outre l’extrême précarité, étant l’absence de relations humaines.
Cet accueil permet aux réfugiés de découvrir la culture du pays en partageant pendant un temps notre quotidien.
C’est un échange réciproque puisque les bénévoles (accueillants, accompagnateurs, …) découvrent aussi une autre culture.
En offrant un toit aux demandeurs d’asile, JRS Welcome leur permet de jouir d’une période de répit au milieu d’un parcours difficile et de se familiariser avec notre façon de vivre pour mieux s’intégrer.

JRS WELCOME : UN CADRE POUR OUVRIR SA PORTE

L’accueil se fait dans le respect de bonnes pratiques. Il est précédé d’un accord préalable. Ce cadre, posé avec le demandeur d’asile dès l’entrée dans le réseau, permet de s’engager d’une manière réaliste en acceptant les limites et les contraintes du programme.
Celui-ci offre une durée de repos et une mise à l’abri pouvant aller jusqu’à 9 mois. Ce temps d’accueil permet de se réapproprier sa vie pour faire des projets, et de retrouver une dynamique d’insertion culturelle et sociale. Le lieu d’accueil change toutes les 4 à 6 semaines.

Chaque demandeur d’asile bénéficie d’un accompagnement individualisé, lien indispensable entre l’accueilli et le ou les accueillants. L’accompagnateur a pour mission d’assurer un suivi personnel du demandeur d’asile, via une rencontre au minimum hebdomadaire, pendant toute sa prise en charge dans le réseau.

LES FONDEMENTS DE NOTRE ACTION

1 – Le droit d’asile est “un droit ultime”. Il est internationalement reconnu par la Convention de Genève de 1951 et est inscrit dans la Constitution française. En 2009, le Conseil d’État a consacré le droit au logement des demandeurs d’asile.

2 – La France ne saurait donc, sans se renier, refuser l’hospitalité aux personnes qui viennent lui demander sa protection.

3 – La rue n’est pas un lieu d’accueil qui respecte la dignité des personnes ni celle de notre pays. Nous ne pouvons indéfiniment fermer les yeux et nous taire. Outre leur besoin de sécurité, les demandeurs d’asile espèrent le respect de leur dignité et de leur liberté.

4 – En France, plusieurs associations ou organisations se préoccupent déjà depuis longtemps de la place faite aux demandeurs d’asile et aux réfugiés. En concertation et en collaboration avec elles, nous nous proposons d’offrir, avec le programme JRS Welcome, une hospitalité à domicile aux demandeurs d’asile qui ne sont pas encore pris en charge par un centre d’accueil. Le demandeur d’asile ou réfugié est accueilli(e) sans considération de nationalité, d’ethnie, de religion ou d’appartenance politique.

TRAVAILLER EN ÉQUIPE ET EN RÉSEAUX

Sans distinctions politiques ni religieuses, nous nous regroupons en réseau pour mettre en œuvre l’hospitalité JRS Welcome. L’hospitalité JRS Welcome est une action commune : elle n’est pas le fait d’une générosité individuelle mais d’un réseau de personnes, familles et communautés.

L’hospitalité JRS Welcome commence dès que des bénévoles parviennent à se rassembler autour d’un projet suffisamment élaboré ; en particulier, en ayant trouvé, outre les futurs accueillants et les accompagnateurs, un groupe de personnes chargées d’assurer la coordination ainsi que les relations avec les associations et services partenaires. Chaque bénévole est le maillon d’une chaîne, non seulement dans le programme JRS Welcome, mais aussi avec les partenaires associatifs.

La coordination locale assure le lien entre la personne accueillie et ses différents interlocuteurs : la famille, l’accompagnateur et les associations partenaires. À ce titre, la coordination propose à un accueillant de recevoir une personne suivant un planning général respectant les disponibilités et les besoins des accueillis et des accueillants. Elle veille au bon déroulement des accueils. Pour cela, des contacts réguliers sont pris. Les accueillants sont invités à participer à la vie de l’association : temps de formation, de relecture, temps festifs, entre autres.

La personne accueillie est orientée vers le programme JRS Welcome par des associations ou organismes partenaires avec lesquelles elle est déjà en contact. Dans la mesure du possible, ces structures se portent garantes de la personne accueillie et assurent le suivi de ses démarches (administratives, juridiques ou sociales) tout au long de son accueil avec le programme JRS Welcome.

Ce fonctionnement a un double avantage : la demande d’asile étant un parcours long et complexe, les associations partenaires se portent garantes du suivi des démarches de l’accueilli(e). Les lieux d’accueil peuvent ainsi offrir ce que les demandeurs d’asile ne trouvent nulle part ailleurs : une relation bienveillante, amicale, gratuite, libre et dégagée du questionnement sur leur parcours auquel ils sont constamment soumis. Tout le monde peut donc accueillir, ou accompagner, sans être spécialiste de la demande d’asile.

L’hospitalité JRS Welcome est gratuite (aucune compensation matérielle ni financière) et privilégie les relations où pourra se vivre la réciprocité dans la dignité et la liberté.
L’accueillant s’engage pour des périodes de 4 à 6 semaines et à fournir au minimum le petit déjeuner et un repas par semaine. Il n’a pas en charge de subvenir à tous les besoins de l’accueilli(e) (habillement, nourriture, déplacements, etc.). Toute aide ponctuelle est donnée en veillant à ce qu’elle ne se transforme pas en dépendance ou en inconvénient pour la suite (une personne qui ne vient plus manger dans un dispositif d’urgence où elle est inscrite risque d’être rayée des listes).

 

> Vidéo de présentation : cliquez ici.

> Article paru dans « Trinité Info », journal de la paroisse de la Sainte-Trinité au Nord-Est de Nancy de mars 2021 ; cliquez ici.

CONTACTS

– Courriel : cliquez ici.

– Téléphone :

Philippe : 06 08 31 02 79

Denis : 06 78 06 33 42

– Site national : cliquez ici.

L'Équipe Diocésaine de Formation Spirituelle (EDFS)

Le Réseau Ignatien de Nancy est en lien proche avec L’Équipe Diocésaine de Formation Spirituelle.

Inscrite dans la tradition spirituelle ignatienne, l’Équipe Diocésaine de Formation Spirituelle (E.D.F.S) propose retraites, haltes spirituelles, écoles de prière, formations à l’accompagnement spirituel personnel.

Elle invite à entrer dans une prière d’écoute attentive de la Parole et de relecture spirituelle, tant pour les personnes que pour les communautés ou les équipes.

Elle veut permettre ainsi un réel enracinement dans le Christ. Elle est itinérante et est prête à se rendre en tous lieux du diocèse qui souhaite vivre et proposer une expérience spirituelle authentique.

 

Contacts

Responsable : Père Dominique AUBRY

Correspondante pour le Réseau Ignatien de Nancy : Ketty PIERSON