Prier et méditer

Prier

Tu es vivant avec nous, Seigneur

Tu es ressuscité, Seigneur !

Tu nous parles et nous mangeons avec toi. C’est bien Toi, le Vivant, Parole d’amour, Pain de Vie.

Nous reconnaissons ta tendresse et ta paix dans les personnes qui nous écoutent, nous encouragent et nous soutiennent dans nos moments d’épreuve.

Nos enfants ont besoin d’affection, de sécurité, de respect, de confiance. Nos conjoints et nos amis souhaitent notre fidélité, nos conseils, notre complicité. Nos collègues de travail comptent sur notre collaboration et notre enthousiasme.

Fais de nous des témoins de ta présence. Tu es vivant auprès de nous, Seigneur. Ta présence donne sens et fécondité à nos jours. Tu es notre  force, notre lumière.

Puissions-nous témoigner de ta Joie !

Prière de sainte sœur Faustine Kowalska :

« Je désire me transformer toute entière en Ta miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Toi, ô Seigneur ; que le plus grand des attributs divins, Ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon cœur sur le prochain.

Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne et ne juge jamais d’après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et lui vienne en aide.

Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.

Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j’aie pour chacun une parole de consolation et de pardon.

Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain.(…) Ainsi soit-il. »

 

40 gestes d’Amour pour le Carême (par le Pape François)

  1. SE CONVERTIR pour un Carême plus saint
  2. DIRE MERCI même sans en avoir besoin
  3. DIRE BONJOUR à ceux qui partagent ta vie
  4. DIRE « JE T’AIME » à tes proches
  5. ÉCOUTER en faisant silence
  6. AIDER QUELQU’UN pour qu’il puisse prendre du repos
  7. TRIER LE SUPERFLU pour donner aux pauvres
  8. TÉLÉPHONER à un proche que tu n’as pas vu depuis longtemps
  9. VALORISER les succès et qualités de l’autre
  1. ENCOURAGER quelqu’un qui traverse des moments difficiles
  2. S’ARRÊTER pour aider quelqu’un dans le besoin
  3. RÉCONFORTER quelqu’un qui est triste
  4. CORRIGER avec amour et sans se taire par crainte
  5. LAVER ce qui est sale à la maison
  6. AGIR avec délicatesse envers les autres
  7. PROTÉGER la Création, la Vie et la Planète
  8. ACCEPTER l’autre comme il est
  9. PORTER L’ESPÉRANCE dans un futur meilleur
  10. REGARDER la Création de Dieu avec Amour

20.RESPECTER son prochain

  1. ÊTRE SOLIDAIRE de ceux qui souffrent
  2. PRIER pour une famille en difficulté
  3. PRENDRE SOIN de ses biens et de ceux d’autrui
  4. REDONNER confiance à l’autre
  5. VEILLER pour ne pas entrer en tentation
  6. SE CONFESSER de nos péchés
  7. SERVIR l’autre même simplement
  8. PARDONNER et demander pardon
  9. SE PRIVER des mots et des attitudes qui offensent
  10. RENDRE VISITE à une personne âgée

 

 

 

 

Seigneur, fils de Dieu, Seigneur Jésus Christ.

Toi, le prodigieux mystère du Père. Dis-nous comment te rendre témoignage.

Toi, l’Agneau de Dieu qui te charge de nos innombrables péchés, donne-nous la joie de goûter à ta miséricorde.

Toi, le fils de Dieu qui nous révèles  le vrai visage du Père, découvre-nous notre véritable identité.

Toi, le bon berger qui ajuste tes pas au rythme de nos pas, avec patience, guide nous vers ton Évangile.

Toi, le pain de Vie qui nourris nos corps et nos âmes, donne-nous sans réserve la tendresse du Père.

Toi, la source d’eau vive qui jamais ne tarit, étanche nos soifs d’amour les plus brûlantes.

Toi, la lumière éclatante qui illumine nos jours depuis le matin de Pâques, viens chasser nos épaisses ténèbres. Rodhain KASUBA

 

Petit élixir de vie

Prenons de la distance et regardons avec les yeux du cœur,  plutôt qu’avec ceux de la raison : nous avons tout à y gagner.

Abandonnons ce qui mène à notre  perte, en lâchant du lest, en nous laissant un peu faire, en cultivant ce qu’il y a de meilleur en nous.

Alors peu à peu la fleur de notre âme s’épanouira et permettra aux hommes de lumière par notre propre humanité d’advenir sur terre.

 

 

Un Roi pas comme les autres

Notre Roi à nous, n’a pas de trône.

Pas de tapis rouge à la descente d’un avion privé.

Les grands de ce monde ne sont pas les premiers,

il vient pour les petits, les pauvres, les délaissés, les exclus.

Notre Roi, à nous, n’a pas de sceptre.

Nulle armée pour détendre ses terri­toires.

Dans les labours encore fumants, on plante les oliviers de la paix.

Notre Roi à nous, n’a pas de couronne.

Une fois seulement on l’a couronné.

Son front ensanglanté disait l’effroi des condamnés.

Ce jour-là, tous les exclus du monde, en Lui, se sont retrouvés.

Notre Roi à nous, tient dans sa main un bâton de berger, signe de royauté nou­velle.

Toi, qui que tu sois, même si tu te crois perdu, sache qu’il n’a qu’une seule hâte, c’est de te retrouver.

Robert  RIBER 

 

 

Voici l’autre devant moi

Voici l’autre devant moi, Seigneur,

Je dois le regarder « lui »

Au-delà de ma sympathie, ou de mon antipathie,

Je dois « lui » permettre d’exister devant moi,

Tel qu’il est en son être profond,

Et non pas l’obliger à l’attaque, à la défensive, à la comédie.

Je dois le respecter, autre que moi, et non pas le saisir pour moi,

Le gagner à mes idées, l’entraîner à ma suite.

Je dois être pauvre devant « lui », ne pas l’écraser ou l’humilier,

Ni l’obliger à la reconnaissance.

Car il est unique, Seigneur, et donc riche

D’une richesse que je ne possède pas,

Et c’est moi le pauvre qui me tient à sa porte, nu, dépouillé,

Pour apercevoir, au fond de son cœur, ton visage,

Ô Christ ressuscité, qui m’invite et me sourit.

                                                                                Michel Quoist

 

Donne-nous tes yeux, ton cœur…

Seigneur, notre Dieu,

qu’il est grand et insondable le mystère de ta miséricorde !

Donne-nous tes yeux pour voir comme tu nous vois.

Donne-nous ton cœur pour être patients comme toi tu sais nous attendre.

Malgré les ingratitudes de ton peuple, malgré ses refus de te suivre,

tu as toujours su faire preuve de patience et de persévérance.

Tu as pris soin de lui, tu as marché à son rythme et tu l’as attendu,

chaque fois que ses pas  ralentissaient.

Malgré nos révoltes et nos forfaitures, malgré notre manque de reconnaissance, toi, tu nous fais profondément confiance.

Tu nous appelles encore à collaborer à l’avènement de ton royaume.

Seigneur, nous t’en rendons grâce !

Seigneur, tu connais notre Cœur

Seigneur, enseigne-nous la véritable humilité qui nous rend libres et nous procure la joie !

Obsédés par les apparences, nous parlons parfois trop vite et faisons des promesses que nous ne pouvons honorer.

Comme pour le fils de la parabole qui ne respecte pas  son engagement, il y a souvent une grande distance entre l’image  que nous voulons projeter et le réel de notre vie.

Toi qui a vécu en cohérence, soucieux de justice et de vérité, apprends-nous la constance et la droiture, sans calcul  ni quête de gloire.

Que nous soyons simples et sincères, loyaux dans la foi et confiants en ta parole, ainsi, nous suivrons tes traces et rendons grâce  à ton  nom par  l’authenticité de nos relations.

 

« Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir » (Mt 25, 35-36)

 Ces paroles nous exhortent à reconnaître dans le migrant non seulement un frère ou une sœur dans le besoin, mais aussi le Christ lui-même qui frappe à notre porte. C’est pourquoi, en œuvrant pour que toute migration soit le fruit d’un choix libre, nous sommes appelés à avoir le plus grand respect pour la dignité de chaque migrant. Cela implique d’accompagner et de gérer les flux de la meilleure façon possible, en construisant des ponts et non des murs, en élargissant les canaux pour une migration sûre et régulière. Où que nous décidions de construire notre avenir, dans le pays où nous sommes nés ou ailleurs, l’important est qu’il y ait toujours une communauté prête à accueillir, à protéger, à promouvoir et à intégrer chacun, sans distinction et sans laisser personne de côté…..Ce n’est qu’en marchant ensemble que nous pourrons aller loin et atteindre le but commun de notre voyage.

Rome, St-Jean-de-Latran, 11 mai 2023  Pape FRANÇOIS

 

Savoir Pardonner

« Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie et toute espèce de méchanceté disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »                                                                                   (Éphésiens 4,31-32)

 

Aimer c’est aussi

Aimer, pour nous, c’est aussi sourire, chanter, faire rire ceux qu’on aime, ceux qui ont besoin de s’évader, les malades et les bien portants. C’est s’émouvoir devant un petit d’homme, devant l’aïeul qui va finir sa course.

C’est respirer à plein poumons pour sentir la vie et pour mieux servir.

C’est veiller à la santé des autres sans négliger la sienne.

C’est écouter et c’est oser prendre la parole

C’est savoir punir sans ignorer l’indulgence.

C’est aider et savoir accepter un coup de main.

C’est partager et recevoir sans gêne.

C’est respecter les morts sans oublier les vivants.

C’est donner la joie, c’est donner la vie.

C’est pardonner souvent, c’est pardonner toujours.

C’est espérer contre vents et marées.

C’est avancer en acceptant qu’un Autre tienne votre main.

Aimer c’est se souvenir, à chaque instant, qu’on est aimé.

Édith-Hélène, Extrait d’une indicible tendresse

Donner du sens à la semaine : Impossible d’être chrétien tout seul, même si la tendance actuelle est plutôt au chacun pour soi et à l’individualisme. Or, la foi chrétienne est non seulement exigeante, mais encore, elle est tournée vers les autres, vers l’Autre. Aujourd’hui, Jésus nous demande de ne pas laisser une sœur ou un frère commettre le mal (et donc, se faire du mal à lui-même), sans l’aider à reprendre le bon chemin. Il nous invite à essayer de susciter en lui le meilleur, qu’il a peut-être oublié ou enfoui profondément. Et si cette sœur ou ce frère répond à notre appel, alors c’est toute la communauté et au-delà, toute l’humanité qui en profite.

« Pour vous, qui suis-je ? »

  Aujourd’hui, Jésus n’a pas d’autre visage que celui que,

dans leur diversité, les chrétiens proposent au monde.

Il n’a pas d’autres mains que celles que les chrétiens

tendent vers leurs frères.

Quelle confiance tu as en nous, Seigneur !

 Chacun, individuellement,

ne peut pas te représenter auprès des autres ;

Mais ensemble, avec le don de ton Esprit,

nous pouvons être ton sourire…

ta parole de douceur et d’exigence…

ton regard attentif à reconnaître tous ceux qu’on met en marge…

Merci, Seigneur, de compter sur nous !

 

 

« Les richesses du Royaume « 

« Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau.  Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.

Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable  à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. »  Matthieu 13:44-46

 Quel est le trésor caché sinon Jésus lui-même ? Jésus est caché aux yeux du monde, il attend d’être recherché par l’homme pour se manifester. Durant sa vie terrestre, Jésus est demeuré 30 ans caché à Nazareth, puis durant ses trois ans de vie publique, Jésus a laissé les autres lui rendre témoignage : Jean-Baptiste et ses apôtres, mais surtout la voix du Père Céleste lors de son baptême et de la Transfiguration. Aujourd’hui encore Jésus est caché dans l’eucharistie, son corps glorieux n’apparaît que rarement aux hommes car “heureux ceux qui croient sans avoir vu” (Jean ; 20, 29). Cependant pour qui sait le voir et le trouver, Jésus est un trésor incomparable, en Lui il y a tout, il est la source de la Vie, il est la joie de l’homme et pourvoit à tous ses besoins. L’homme sage se détache de tout ce qui peut l’éloigner de Jésus pour ne s’attacher qu’à lui seul.

 

Ce qui est caché sera révélé

Paraboles du grain de moutarde et du levain

« Il leur proposa une autre parabole et il dit : Le Royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde qu’un homme a pris et semé dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences; mais, quand elle a poussé, elle est plus grande que les plantes potagères et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. Il leur dit cette autre parabole : Le Royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et introduit dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée. »

Matthieu 13.31-33

 

La semence germe et croît sans que l’homme sache comment (Mc 4.27).

La parabole du levain a le même sens. La note particulière qu’elle ajoute, c’est qu’ici la puissance de vie est introduite du dehors, dans une masse inerte par une volonté consciente. La femme cache le levain dans la pâte. Il semble perdu dans la masse, comme Jésus et ses disciples dans le monde. Mais il n’en est rien. Ce peu de levain sera l’élément de transformation de toute la pâte. « C’est vous qui êtes le sel de la terre…

C’est vous qui êtes la lumière du monde » (Mt 5.13-14).

Dialogue avec le Christ

Merci, Seigneur, de semer en moi ta Parole avec générosité, sans crainte qu’elle ne se perde par le rythme parfois effréné de mes journées, par mon manque d’attention ou voire même par mon orgueil.

Ma prière aujourd’hui est preuve de mon désir de te mettre au centre de ma vie et te laisser cultiver, enrichir et retourner la terre de mon cœur.

Qu’à l’exemple de Marie qui gardait toutes ces choses en son cœur, je garde moi aussi aujourd’hui ta Parole dans ma vie.

 

FLEURS BONHEUR.

Sur ton chemin, Jésus,

Poussent une multitude de fleurs bonheur.

Fleurs de joie, de don, de pardon,

Fleurs de clarté, d’amitié et de paix…

Aide-moi à marcher, ô Jésus, Sur ce chemin de lumière!

Ouvre mes oreilles et mon cœur à Ta Parole.
Rends-moi attentif à ceux qui m’entourent.
Mets sur mes lèvres des paroles qui font vivre,
Des paroles qui donnent de la joie!
Ouvre mes mains, Qu’elles sachent recevoir et donner…
Qu’elles sachent aussi trouver Les gestes de paix et d’amitié…
Conduis mes pas vers ceux qui sont seuls,

Vers ceux qui sont découragés.
Apprends-moi à aimer et à pardonner… MERCI !

 

La Jérusalem céleste

Tu vois, tout est possible.

Oui, ton nom est inscrit au nombre des élus.

Celui qui est « parlé », n’est jamais mort.

Il est vivant pour toujours.

A toi de découvrir un chemin, un chemin de vie.

Le rêve d’une terre nouvelle, réalisable,

et déjà réalisé au cœur des forces qui t’habitent.

La Jérusalem céleste, elle, peut déjà commencer.

Elle est au fond de ton cœur.

Tu la portes en toi, comme une espérance.

Une espérance de vie que personne ne pourra te ravir.

« Je suis la vie… Je suis le chemin ».

Toi, moi, tous avec lui, nous sommes en chemin.

Rober RIBER

 

Seigneur, ouvre nos portes

Seigneur Jésus, tu es la porte

par où l’amour et la tendresse du Père sont entrés pour nous faire naître, par le baptême, à la plénitude de sa vie.

Tu es la porte, largement ouverte, comme deux bras étendus,

Et comme un cœur brûlant de désir, qui nous fait signe et goûter à l’amour sans mesure du Père.

Tu es la porte grandement ouverte devant celle à peine entrouverte de notre cœur et de notre vie.

Viens et fais de nous une porte qui sait accueillir tout de ta présence.   Rodhain Kasuba

Pèlerins d’Emmaüs    

Seigneur Jésus, souviens-toi
De cette petite maison là-bas à Emmaüs,
Et du bout du chemin qui y conduit
Quand on vient de la grand-route.
Souviens-toi de ceux qu’un soir, tu abordas là bas,
Souviens-toi de leurs cœurs abattus,
Souviens-toi de tes paroles qui les brûlèrent,
Souviens-toi du feu dans l’âtre
Auprès duquel vous vous êtes assis,
Et d’où ils se relèvent transformés,
Et d’où ils partirent vers les prouesses d’amour….

Regarde-nous.
Vois, nous sommes tous pèlerins d’Emmaüs,
Nous sommes tous des hommes et des femmes
Qui peinent dans l’obscurité du soir,
Las de doutes après les journées méchantes.
Nous sommes tous des cœurs lâches, nous aussi.
Viens sur notre chemin, brûle-nous le cœur à nous aussi.
Entre avec nous t’asseoir à notre feu….
Et qu’exultant de joie triomphale, à notre tour,
Nous nous relevions pour bondir révéler
La joie à tout homme au monde
             En l’Amour à jamais jusqu’à notre dernier souffle… Abbé Pierre

 

Je crois que Dieu EST

Je crois que Dieu EST…. Et s’il EST, je SUIS moi aussi….

 Il m’est arrivé, dans ma jeunesse, de me demander si j’existais vraiment, si le monde n’était pas un rêve.

  Mais si Dieu EST, alors sa vérité rend ma vie réelle et solide. Je ne suis pas le produit d’un songe ! Ce que je perçois par les sens ou par l’intelligence a une réalité.

Si Dieu EST, il me garantit que le monde, avec toutes ses beautés et ses complexités, mauvaises trop souvent, n’est pas une invention de mon imagination.

Tout vit dans la main du Père à jamais.

 Si je pense au Créateur de ces milliards de mondes, à l’énergie inimaginable de cet univers, le vertige me prend.

Et le doute… Peut-il exister un Être à l’origine de ce cosmos sans limites ? Je comprends les scientifiques agnostiques…

 Mais par ailleurs, est-ce le hasard seul qui fait tourner les planètes selon le même schéma que les atomes ? et qui suscite la Vie sous ses formes multiples ? Cette Vie à deux faces : la lumière et la nuit, ses merveilles et ses horreurs… cette Vie, précisément, n’est-elle pas un « miracle » quotidien ?

 Je suis loin de tout comprendre, le Mal me trouble jusqu’au tréfonds, et dans cette immensité, je me sens un minuscule rouage.

Mais je crois que toute la Création est appelée à former une famille universelle, dans le Christ :

c’est le projet du Dieu qui EST et qui fait ÊTRE.

L’année chrétienne 2023, la parole est à vous, p 291

 

DIEU

Je ne prétends pas que Dieu existe : je n’en sais rien.

Je prétends qu’il peut exister.

Je prétends que rien ne s’oppose à son existence.

Je prétends qu’il a le droit d’exister.

C’est comme un coin de ciel bleu au terme d’une journée plutôt sombre.

Les chrétiens n’ont pas le droit de se plaindre, d’ailleurs, ils ne se plaignent pas. Non seulement il ne peut pas leur être interdit de croire en un Dieu créateur du ciel et de la terre, mais ils ont la chance d’avoir pour modèle, sous leurs yeux, un personnage à qui l’existence et la place dans notre histoire ne peuvent pas être contestées : Jésus.

Lui, au moins, il est permis de l’admirer et de l’aimer sans se poser trop de questions sur sa réalité.

Si quelqu’un a laissé une trace éclatante dans l’esprit des hommes …….c’est bien le Christ Jésus.

Jean d’Ormesson

 

Conseils de Monsieur le Curé pour une bonne digestion en Carême

 Mes chers Paroissiens… et Paroissiennes,

car c’est comme cela qu’il faut dire ! Votre nourriture de base, ce n’est pas le fromage ou la soupe, car vous êtes des chrétiens, permettez-moi de vous le rappeler !

Votre pain quotidien, c’est la Parole de Dieu. C’est ça qui vous tient debout. Et si vous ne consommez pas à dose régulière et quotidienne la Parole de Dieu, vous allez sans aucun doute sombrer dans la sinistrose organisée scientifiquement par ceux qui gouvernent le monde à coup d’alertes sur la pandémie, de vaccins, et j’en passe !

Hors, La Parole de Dieu, il faut savoir la manger. Il faut la manger en la dégustant, c’est-à-dire en la goutant ! Je connais des gens qui ont été gavé de la Parole de Dieu dès leur jeune âge, forcés d’absorber matin et soir de longs sermons religieux… résultat, indigestion et allergie à la Parole de Dieu !

C’est pas le top !

Mes amis, le Carême, c’est le moment de charger l’Évangile sur… votre téléphone ! Chiche ???

 Carême 2023 : convertir le chagrin en joie

Au- delà de toutes les misères de l’âme, vivre dans la louange, s’ouvrir à une liturgie joyeuse et pratiquer la gratitude construisent en nous la vertu de joie. « On nous croit tristes, et nous sommes toujours joyeux » (1 Co6,10). La joie vient du Seigneur comme fruit de l’Esprit Saint. « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance » (1Th5,16-18). Encore faut-il pratiquer la joie pour qu’elle advienne.

Petit élixir de vie

Apprends-moi à ne pas juger, Seigneur,

à accueillir chacun de mes frères là où il en est de son chemin de Vie, Comme tu le fais pour moi.

Apprends-moi à donner, Seigneur, ce que tu m’as donné de meilleur dans mon chemin de Vie,

comme tu l’as fait pour moi en me donnant ton Esprit.

Apprends-moi à ne pas être troublé, Seigneur, lorsque l’un de mes frères me blesse,

même s’il le fait volontairement, parce que, bien des fois, Seigneur, tu l’as fait pour moi.

 

L’homme heureux :

Tout ce qu’il fait est réussi.

Heureux celui qui ne suit pas les conseils des gens sans foi ni loi,

Qui n’imite pas leur conduite coupable

Et ne fréquente pas ceux qui rient de Dieu.

Ce qu’il aime, au contraire, c’est l’enseignement du Seigneur :

Il le médite jour et nuit.

Il fait penser à un arbre planté près d’un cours d’eau :

Il produit ses fruits quand la saison est venue.

Et son feuillage ne perd jamais sa fraicheur.

Tout ce qu’il fait est réussi.

Mais ce n’est pas le cas des méchants,

Ils sont comme brins de paille dispersés par le vent.

C’est pourquoi, au moment du jugement,

ces gens là ne sont pas admis dan l’assemblée des fidèles,

il n’y a pas de place pour eux.

Le Seigneur prend soin de la vie des fidèles,

mais les gens sans foi ni loi suivent un chemin désastreux

 

 

On ne trouve que ce que l’on attend

Il était une fois un homme assis près d’une oasis, à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.

Un jeune homme s’approcha et lui demanda :
– Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question :
– Comment étaient les gens de la ville d’où tu viens ?
– Égoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir.
– Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le vieil homme.

Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et posa la même question :
– Je viens d’arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Le vieil homme répondit de même :
– Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens de la ville d’où tu viens ?
– Ils étaient bons, bienveillants et accueillants, honnêtes. J’avais de nombreux amis et j’ai eu beaucoup de mal à les quitter.
– Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit de vieil homme.

Un marchand qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les deux conversations.

Dès que le second jeune homme s’éloigna, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
– Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la question donnée par deux personnes ?
– Mon fils, dit le vieil homme, chacun porte son univers dans son cœur. D’où qu’il vienne, celui qui n’a rien trouvé de bon par le passé ne trouve rien ici non plus.

Par contre, celui qui avait des amis dans l’autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles.

Car vois-tu, les gens sont vis-à-vis de nous ce que nous trouvons en eux.                                                              Conte oriental 

 

Convertissez-vous

Il faut se référer à la première pêche miraculeuse ainsi qu’à la deuxième pêche miraculeuse pour comprendre la métaphore évoquée par Jésus. Benoît XVI, en s’adressant aux évêques, précise que les termes « pêcheur d’hommes » désignent le fait qu’il faut jeter les filets de l’Évangile afin que les humains adhérent au Christ, « pour les tirer, pour ainsi dire, hors des eaux salées de la mort et de l’obscurité dans laquelle la lumière du ciel ne pénètre pas ».

Grégoire le Grand, quelques siècles plus tôt, a abordé le sujet dans son homélie 24 consacrée entièrement au deuxième épisode de la pêche. Il y précise qu’après la conversion, après avoir été pris dans les filets, il ne faut pas revenir aux péchés, mais suivre les vertus

Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain.

 

Le cœur des gens sincères

Seigneur, tu as illuminé le cœur des mages venus d’Orient, pour nous faire comprendre que toute personne de bonne volonté peut être partie prenante de ton peuple.

Ces mages, qui avaient leurs propres croyances, ont été accompagnés, tout au long de leur périple, par ta lumière et par tes soins.

Béni sois-tu, Seigneur, pour ces gens de tout horizon religieux qui te cherchent avec sincérité et qui se laissent guider en toutes choses par ta lumière.

C’est NOËL aujourd’hui

Jésus vient chez les hommes. Il prend un corps d’enfant. Il se fait tout petit

Il devient l’un des nôtres, pour tisser nos vies d’hommes    avec la vie de Dieu.

Comme chacun d’entre nous, Jésus sent son cœur battre,

un cœur qui sait aimer sans jamais se lasser,

un cœur blessé à mort, un cœur blessé d’Amour,

de l’Amour même de Dieu.

C’est NOËL aujourd’hui

Jésus étend les bras, des bras

pour le travail et la  fraternité.

Il accueille les enfants, libère le prisonnier.

Il apporte la paix et le pardon de Dieu.

C’est NOËL aujourd’hui

Jésus reçoit deux mains pour construire l’amitié et créer

le partage. Par les mains de Jésus, par les mains des chrétiens

Dieu écrit avec nous une grande histoire d’Amour.

C’est NOËL aujourd’hui

Jésus ouvre les yeux. Il allume l’espérance, il dit la joie d’aimer.

Ses yeux cherchent nos yeux pour nous parler de Dieu.

C’est NOËL aujourd’hui

Jésus parcourt le monde. Il marche sur notre terre. Il vient nous rencontrer.

Une étoile s’allume dans la nuit de nos vies.

Elle éclaire    notre route pour nous conduire vers Dieu.

Jésus est toujours là. Il est toujours vivant.

Dans chacune de nos vies, il est toujours présent.

Il vient ouvrir à tous le Royaume de Dieu.

C’était NOËL hier, … C’est NOËL aujourd’hui…

Fais de nous des veilleurs

 Seigneur

En ce début de l’Avent ,

viens réveiller notre cœur alourdi, secouer notre torpeur spirituelle.

Donne-nous d’écouter à nouveau les murmures de ton Esprit qui en nous prie, veille, espère.

Seigneur,

ravive notre attente, la vigilance active de notre foi afin de nous engager partout où la vie est bafouée,

l’amour piétiné, l’espérance menacée, l’homme méprisé.

Seigneur,

En ce temps de l’Avent,

fais de nous des veilleurs qui préparent et hâtent l’avènement et le triomphe ultime de ton Royaume, celui du règne de l’Amour.

IMPATIENTE ATTENTE

D’une bougie, puis une autre, nous marquons l’attente.

D’un sapin, d’une guirlande, nous préparons nos foyers à la fête.

Nous attendons.

Nous attendons de célébrer la naissance

de celui que nul  n’attendait.

Cette année encore, les festivités seront grandes.

Plus impatiente sera notre attente.

Bethléem déploiera ses fastes.

L’anniversaire de la naissance sera dignement fêté.

Et pourtant, nous attendons encore…

Avant, après, nous attendons.

Un peu, comme si notre attente ne pouvait jamais être comblée…

Nous attendons, Seigneur, que sur cette terre de Palestine,

qui vit naître le Christ, la paix enfin s’installe.

Nous attendons, Emmanuel, qu’au bout du monde,

Comme à note porte, ton message d’amour soit enfin entendu.

Mais, pouvons-nous nous contenter d’attendre ?

                                                        Caroline GOELDEL