A Dieu Père Robert Choné

Père Robert Choné est entré dans la Paix de Dieu le dimanche 27 mars dans sa 83ème année. Ordonné en 1965 il a été curé de l’église Saint-François-d’Assise à Vandoeuvre et a officié sur la paroisse du Bon Pasteur. Aller au-devant des hommes, de tous les hommes et en particulier des plus humbles, fut le sens qu’il a donné à son ministère.

 

« Servir l’humain, goûter l’Evangile »

Père Robert Choné s’était engagé sur la parole « Rien de ce qui est humain n’est étranger à l’Eglise ». Un prêtre au service des hommes qui lors de son ordination avait choisi comme devise « Servir ».

 

La célébration de la vie et de la mort de Père Robert Choné aura lieu le vendredi 1er avril, à 14h30, en l’église Sainte-Thérèse.

L’inhumation se fera le lendemain, à Piennes, à 11h.

 

Nous partageons la peine de ses proches
et sommes unis dans la prière.

 

(crédit photo portrait : Alexandre Marchi, Est Républicain)

 

 

  Veillée Pascale 2017 à Sainte-Thérèse en présence de Père Robert Choné

 

 

Sur l’Est Républicain, il y a 10 ans
« J’ai dû ma vocation au Concile. C’est ma vie. Je rentrais de la guerre d’Algérie, j’hésitais et je me suis engagé sur la parole ‘’Rien de ce qui est humain n’est étranger à l’Eglise’’. Pour moi, être prêtre, c’est aller au-devant des hommes, là où Dieu nous a devancés. Faire de l’humain, c’est l’œuvre de Dieu. Ce combat pour l’homme a été essentiel dans mon ministère. Notre amour des hommes du monde d’aujourd’hui contient une spiritualité forte dite de l’Incarnation, l’humain étant aussi divin dans le sens de la parole de la Jeunesse ouvrière chrétienne ‘’Un jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde car il est fils de Dieu’’. Le Concile, dont l’esprit nous imbibe, on l’a dévoré, ruminé, digéré et quand je vois qu’on l’oublie, ça me fait un peu peur, mais à 73 ans, je garde beaucoup d’espoir au cœur. Les laïcs me font prêtre au service des hommes. Si le Concile n’est plus vécu, nous allons en mourir. En 1965, 15 prêtres ont été ordonnés et nous avions choisi comme devise ‘’Servir’’». (cf l’article)