A l’écoute de la Parole de Dieu

Rencontre de fin d’année pastorale pour les groupes de lecture suivie sur l’Evangile et les lettres de Saint Jean

Le jeudi 23 juin, nous étions quelques-uns, à braver l’orage, afin de nous retrouver à l’église Saint Bernard pour méditer, échanger et prier sur le chemin parcouru avec l’Évangile et les lettres de Saint Jean.

 

Avant de commencer, nous nous sommes ouverts à l’Esprit Saint.

Comme pour chaque rencontre nous voulons écouter ce que l’Esprit Saint veut dire aujourd’hui dans notre dialogue avec l’Écriture :

Viens Esprit de Sainteté, Viens Esprit de Lumière,
Viens Esprit de feu, Viens nous embraser.

 

Puis, chacun a pu s’exprimer sur ce qui l’a touché dans la lecture de Saint Jean :

  • Demeurez dans mon amour.
  • Tout est fondé sur l’amour.
  • L’intimité entre le Père et le Fils… Je suis dans le Père et le Père est en moi.
  • Le style m’a séduit et j’ai essayé de retenir le prologue, c’est une prière que je reprends régulièrement, « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée… ».
  • La justice s’exprime dans l’amour du frère…

 

 

Passages de l’enseignement de Christian Chéry, diacre permanent, sur l’Évangile de Saint Jean :

Saint Jean, personnage connu par les évangiles canoniques, les Actes des Apôtres et la première tradition patristique (Irénée). L’apôtre Jean, fils de Zébédée et de Salomé, né à Bethsaïde, était le frère de Jacques dit le Majeur. Tous deux étaient pécheurs du lac de Tibériade. Il est le seul des Douze à être mentionné au moment de la mort de Jésus. Son symbole en tant qu’évangéliste est l’aigle, d’où le surnom « l’aigle de Patmos ». Cet attribut fait référence à la vision d’Ezéchiel (Ez 1,1-14) et au miracle selon lequel le rapace lui aurait servi de pupitre lors de son exil sur l’île de Patmos, au cours duquel il rédige l’Apocalypse.

 

Ensuite, Simone Albiser qui coordonne sur la paroisse les groupes de lecture suivie de la Parole de Dieu, nous a proposés de méditer et d’échanger sur le chapitre 15, versets 1 à 17, de Saint Jean. Voici quelques échanges :

  • Ce n’est pas facile d’aimer comme le dit Saint Jean !
  • Tout le texte est une démonstration.
  • Si nous ne sommes pas greffés au Christ, nous ne demeurons pas en Lui.
  • Plus on fréquente Jésus, plus il demeure dans notre cœur.
  • Il faut être « branché » sur Lui et rester dans la fidélité pour porter du fruit.
  • Verset 5 « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire »

Qu’est-ce que cela me dit pour aujourd’hui ?
Que seul l’Amour de Dieu pourra nous sauver de nos limites, de nos fragilités.

 

Extraits de l’intervention de Christian sur ce chapitre 15 :

Même si à première vue, ce texte semble se scinder en deux parties, les versets 1 à 17 du chapitre 15 forment un tout, unifié autour de la métaphore de la vigne.

Une inclusion marque le commencement et la fin de la section : au verset 2, porter du fruit et au verset 16, afin que vous portiez du fruit.

Le discours de Jésus s’ouvre par la formule « Je suis » verset 1 reprise au verset 5. Ce n’est donc pas une comparaison ; c’est bien une métaphore, figure par laquelle un terme – ici la vigne – est soustrait à son champ normal pour être comme « vraie vigne ».

Dans la comparaison de celui qui ne demeure pas en Jésus avec les sarments jetés au feu et brûlés, il ne faut pas voir une description de l’enfer et de ses châtiments. Certes la perspective est menaçante : elle traduit un dualisme sans nuance entre les disciples fidèles et ceux qui se sont coupés de Jésus. A l’écoute de ces paroles, le lecteur doit rester conscient des conséquences inévitables qu’entraînent ses choix.

L’appel à la conversion demeure toujours présent dans la proposition de l’Évangile de Jean.

« Porter du fruit » équivaut à « aimer ». Dans l’instant où Jésus aime jusqu’au bout, il invite ses disciples à se greffer sur le même amour…

 

Avant de nous quitter nous avons prié Notre Père et chanté :

Tu nous appelles à t’aimer
En aimant le monde où tu nous envoies.

Ô Dieu fidèle, donnes-nous,
En aimant le monde, de n’aimez que toi.

 

 


 

A la rentrée, les groupes de lecture suivie méditeront et échangeront sur des chapitres de la Genèse, en lien avec « Laudato Si’ », « La Maison Commune », l’écologie intégrale.

C’est une heureuse nouvelle pour notre paroisse labellisée Église verte !

Si vous souhaitez rejoindre un groupe sur la paroisse n’hésitez pas à contacter : Simone Albiser au 03 83 27 27 76 ou via l’adresse courriel s.albiser@gmail.com

 

Tes paroles, Seigneur, sont pour nous l’esprit et la vie.

(Saint Jean 6,63).