En guise d’au revoir
« Chrétiens sans frontières » a demandé au père Jean-Marie Amiot qui s’apprête à quitter le secteur pastoral du Pays-Haut, de répondre à quinze questions, sur une vingtaine proposée, un peu à la manière du questionnaire de Marcel Proust.
La dernière fois où vous avez ri ?
Il y a cinq minutes.
Vos dernières larmes ?
Elles sont privées.
Un lieu paroissial où vous vous sentez bien ?
Partout.
Votre vertu préférée ?
L’humilité.
Votre péché mignon ?
Le thé.
Le don de Dieu que vous auriez voulu posséder ?
On ne les possède pas, on les reçoit, tout est donné en temps opportun.
Quels propos tiendriez-vous à Jésus, s’il se trouvait devant vous ?
Des mots d’amour et des pourquoi ?
Qui, selon vous, sera au paradis ?
Toute l’humanité, j’espère.
Pour vous, qu’est-ce que l’enfer ?
Un état terrible de séparation avec Dieu.
Qu’aimeriez-vous dire aux habitants de Longwy et alentours ?
Unissez-vous (pour le bien de tous).
Une des raisons d’espérer ?
Il y en a beaucoup :
l’amour de Jésus, la dignité de la personne humaine,
le cœur de l’homme est plus beau qu’on ne l’imagine.
Un regret, un remords ?
L’amour n’est pas aimé.
La réforme d’Église que vous avez aimée, dans un passé proche ou lointain ?
Le concile Vatican II.
La réforme d’Église que vous attendez à l’avenir ?
Devenir davantage « communion de communautés » avec leurs styles et leurs spécificités.
Votre prière de prédilection ?
« Notre Père », « Veni Creator »…
Votre évangéliste favori ?
Question difficile… sans doute une préférence, Jean.
Votre modèle de sainteté ?
Saint François de Sales, saint Paul, les deux Thérèse, saint François d’Assise, Ignace de Loyola, Genadios Mourany1.
Votre devise ?
« Qu’ils soient un afin que le monde croie. »
Votre rêve de bonheur ?
Que tous cherchent à rendre les autres heureux.
Le meilleur souvenir emporté du Pays-Haut ?
Vous.
1.Genadios Mourany est un religieux libanais, auteur et compositeur.