Claude Pantaleoni, diacre permanent

Claude Pantaleoni a été ordonné diacre permanent par monseigneur Papin dimanche 19 juin en la cathédrale de Nancy. Il a accepté de répondre à quelques questions pour se présenter.

Chrétiens sans frontières. Quel a été votre parcours de foi ?
Claude Pantaleoni. 
Ma foi a été surtout nourrie par ma famille et son lien avec la vie paroissiale où j’ai été enfant de chœur jusqu’à l’âge de 14 ans. Ensuite, c’était l’amitié avec une équipe de jeunes qui se retrouvait régulièrement chez un prêtre. Ce dernier était enseignant d’instruction religieuse et morale dans un lycée public au Luxembourg. Les études de théologie catholique m’ont amené à mieux connaître notre foi ainsi que ses remises en question.

Comment êtes-vous venu au diaconat ?
Je suis venu au diaconat en étant confronté à la situation pastorale très difficile dans les paroisses du Pays-Haut. J’y ai découvert un chemin pour servir les hommes et les femmes de notre temps, en étant à la suite du Christ au service de ceux qui cherchent à donner sens à leur existence. Le diaconat était très important aux premiers siècles du christianisme et a été redécouvert pour notre temps par le concile Vatican II.

Entre votre métier et votre vie de famille, comment vivez-vous votre ministère ?
La vie familiale et le métier restent importants dans ma vie.
Le ministère de diacre restera dans un premier temps moins présent. Une fois la formation à Nancy complètement terminée (dans deux ans) et après être entré davantage dans les réalités liturgiques et pastorales, il prendra peut-être une autre dimension.

Avez-vous eu des moments de doute, d’hésitation ?
Les moments de doute et d’hésitation font partie du cheminement chrétien. Ce sont ces moments qui m’aident à mieux réfléchir à ce que je vais dire ou faire. La réalité quotidienne est assez complexe et nécessite souvent ces qualités de discernement.

En quoi consiste précisément votre ministère ?
Le diacre par excellence est le Christ qui a fait ce qu’il a dit : « Je suis venu pour servir et non pour être servi. » Il oeuvre jusqu’à nos jours pour le royaume du Père céleste. En tant que diacre, je reste à la disposition de mes prochains dans l’annonce de la Parole, la diaconie et la liturgie.

Propos recueillis par Patrick Pique