Informations, publications

Messe de Patrick Richard

Polyphonie pour un avenir.
Paroles : A.E.L.F/Musique : Patrick Richard/Polyphonie : Jean-Marc Duménil

Le Kyrie et l’Agneau de Dieu seront pris à partir du dimanche 6 février 2022 (5ème dimanche du Temps Oridniare).

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> Pour écouter « Kyrie » : cliquez ici.

> Pour écouter « Gloire à Dieu » : cliquez ici.

> Pour écouter « Alléluia » : cliquez ici.

> Pour écouter  » Sanctus » : cliquez ici.

> Pour écouter « Anamnèse » : cliquez ici.

> Pour écouter « Agneau de Dieu » : cliquez ici.

Joyeux Noël à tous les enfants de la terre

Patrick Richard / ADF-Musique – F55-59

> Paroles

En cette nuit, une caresse du ciel,
En cette nuit l’Enfant-Dieu est né à Bethléem.
Les tout petits, les premiers ont accouru,
Les tout petits, les bergers l’ont reconnu.
C’est Noël ! C’est Noël !

Refrain
JOYEUX NOËL À TOUS LES ENFANTS DE LA TERRE,
JOYEUX NOËL À TOUS LES PEUPLES DU MONDE.
QU’EN CETTE NUIT VIENNE LA PAIX,
LA PAIX DE LA COLOMBE, LA PAIX DE NOËL !

En cette nuit, un grain de blé dans nos mains.
Chantons l’Enfant qui se donne à la maison du pain.
En cette nuit les ténèbres sont vaincues,
En cette nuit une étoile est apparue.

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A toi puissance et gloire

Baranger/L’Emmanuel – Y29-45/A29-45

PAROLES

 

A Toi puissance et gloire,
A Toi honneur et force,
A Toi la majesté, ô Dieu à jamais !

1
Toi l’agneau immolé (bis)
Tu t’es livré pour nous (bis)
Tu as versé ton sang (bis)
Pour nous sauver.
2
Et Dieu t’a exalté (bis)
Il t’a donné le nom (bis)
Au-dessus de tout nom (bis)
Jésus vainqueur.
3
Sur la terre et aux cieux (bis)
Tout genou fléchira (bis)
Toute langue dira (bis)
Tu es Seigneur !

PARTITION

Pour la télécharger : cliquez ici

ENREGISTREMENT

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Ta main me conduit

Auteur : R. Pelletier
Partition

Vidéo

Si la mer se déchaîne

Référence : I EV 169
Partition

Vidéo

Mille raisons d'espérer

Chant commun pour le Carême 2021
Partition

Paroles

Table dressée sur nos chemins

Messe des pèlerins – D54-07.
Partition

Vidéo

En famille, en peuple, en église

Nouveau chant d’entrée pour cette rentrée 2020.
Partition

Paroles

Enregistrement audio

Repartir du Christ

Composé par sœur Ruth, c’est le chant phare de la démarche « Repartir du Christ ».
Ce sera le chant d’entrée pour les célébrations dominicales durant le carême 2020 dans notre paroisse.

Repartir du christ

Regardez l'humilité de Dieu

Texte d’après les écrits de Saint François d’Assise
Partition

Vidéo

Le « quatre pages » distribué à chaque messe du dimanche.

Si  vous avez manqué la messe dominicale, vous pouvez télécharger la feuille du dimanche correspondant.
Elle vous donnera les annonces de la semaine et le contenu même de la célébration.

Ouverture

Le Centre Paroissial Saint-Michel
42 rue Hector Berlioz 54130 SAINT-MAX,

Permanences : lundi, mardi et vendredi de 10h à 12h.

 

 

 

Contact

  • Laisser un message téléphonique au 03 83 33 17 26
  • Envoyer un courrier électronique en cliquant ici.

L'icône de la Sainte Trinité

Notre paroisse est la seule du diocèse à être dédiée à la Sainte Trinité. Pour la représenter, elle a adopté l’emblème de l’icône de la Trinité d’Andreï Roublev

L’auteur

Andréï Roublev (v. 1360 – 1430) est un moine orthodoxe russe. C’est probablement en 1411 qu’il a exécuté son chef-d’œuvre dans une période de très grande violence, alors que son icône est une vision de paix et d’harmonie.

L’inspiration biblique de l’icône

L’icône de la Trinité plonge ses racines dans la vie d’Abraham. Alors qu’il se tient près du chêne de Mambré, Abraham reçoit la visite de trois hommes, certainement Dieu accompagné de deux anges. Ils lui annoncent la venue d’un fils (ch. 18 de la Genèse). Il leur offre un repas.

Avant Andréï Roublev, le thème de Mambré était traditionnel dans l’iconographie. Mais lui nous introduit dans un monde spirituel d’une profondeur sans pareille.

La composition

L’ange de gauche représente le Père : Lui est droit, son sceptre bâton est vertical, alors que les autres personnages sont inclinés vers lui. Toute l’icône est orientée vers lui : le rocher, l’arbre et la maison qui est la maison du Père, lieu de rassemblement de tous ses enfants. Le bleu sous le manteau est le signe de la divinité.

L’ange central est le Fils bien aimé. Son regard est un regard d’amour, de don total de soi. Le manteau est bleu et symbolise donc la divinité. Posé sur une seule épaule comme pour l’ange de droite, il symbolise l’envoi en mission. La tunique rouge évoque le martyre.

L’ange de droite est l’Esprit du Père et du Fils : Il est incliné vers les deux autres anges. La troisième personne est Dieu au même titre que les autres, d’où sa tunique bleue. La couleur verte symbolise la vie. Leurs visages sont identiques parce que les trois Personnes de la Trinité sont identiques dans leur nature. Les mains droites des trois anges correspondent à leur fonction : celle du Père qui envoie, celle du Fils avec ses deux doigts écartés, à la fois homme et Dieu, et celle de l’Esprit qui fait descendre la vérité dans le cœur.

Le décor : Les quatre coins de la nappe blanche symbolisent les quatre évangiles. Au centre, la coupe avec l’agneau nous entraîne au-delà du repas donné par Abraham. Elle est la coupe du sang du Christ versé pour le salut du monde. En liaison avec le symbole de la coupe, la table est l’autel du sacrifice. Le cercle formé par les trois personnes n’est pas fermé, il reste ouvert pour accueillir l’humanité représentée par le rectangle encastré dans l’autel. C’est une fenêtre ouverte où Dieu nous fait signe.

L'église Saint-Michel

Bâtie sur les limites communales de Malzéville et de Saint-Max au cœur d’espace urbanisé au milieu du XXe siècle, elle est l’une des dernières églises contemporaines de l’agglomération nancéienne d’après guerre.

L’historique vu par un témoin de la construction

Témoignage de Fernand Carton. Janvier 2010.

 

Notre église, bien insérée dans l’espace urbain à flanc de plateau avec ses aires de stationnement, voudrait témoigner de l’esprit d’accueil, d’ouverture et de la foi en l’avenir qui a guidé les bâtisseurs

Quand notre église a-t-elle été construite ?

Saint Michel fait partie d’un ensemble d’églises nouvelles, nécessitées par les changements dans la texture du Grand Nancy au milieu des années 50 : Saint-François près du Parc des Expositions, Saint- Jean-Baptiste à Clairlieu, Saint-Paul aux Provinces, la Vierge des Pauvres au Haut du Lièvre. Des lotissements tels que le Nid et des immeubles s’étaient construits aux confins de Malzéville et de Saint-Max. Il fallait que se rassemblent ces nouveaux habitants, en majorité de jeunes foyers avec des enfants.

Dans quel état d’esprit a-t-elle été bâtie ?

En esprit d’Action Catholique avec un souci d’ouverture. Initié par Jean XXIII, le Concile Vatican II (1962-1965) met alors en oeuvre un souffle nouveau. Les curés-bâtisseurs de ces paroisses nouvelles visaient clairement le même objectif : bâtir une communauté, puis construire pour abriter cette communauté – et non l’inverse, comme cela se faisait autrefois ! Sur la plaque au-dessus du baptistère, vous pouvez lire que cette église se voulait « témoin du temps et de l’esprit qui anima Vatican II ». C’est essentiellement un esprit d’ouverture qui se manifesta dès les débuts, comme l’attestent les Heures d’amitié ouvertes à tous les gens du quartier. L’église a une forme originale : celle d’une TENTE, destinée à rassembler dans un espace circulaire des personnes issues d‘horizons divers. L’église s’ouvre aux quatre points cardinaux, signe d’une ouverture vers l’autre. La limite des communes passe par le milieu de l’église : on dit plaisamment que le curé prêche sur Malzéville et qu’on l’écoute sur Saint-Max !

Pourquoi ce nom ?

L’ensemble paroissial est construit sur l’emplacement d’une ancienne ferme adossée au Plateau de Malzéville, sous la protection de l’archange Michel (dont le nom hébreu signifie « Qui est comme Dieu ? »). Elle faisait pendant à la ferme Sainte Geneviève. Nommée depuis plusieurs siècles, elle appartenant à la famille Baudouin. Nous possédons des photos montrant l’aspect campagnard de ces lieux, l’étable, l’écurie, la grange… On peut encore voir devant le presbytère un ancien abreuvoir. La ferme Saint Michel a été achetée en 1954. Un référendum fut organisé : plusieurs noms furent proposés, mais une majorité préféra garder le nom ancien.

Qui a construit ?

Le Père André Vaillant fut « envoyé pour construire » par Mgr Lallier. Il entreprit ce travail collectif avec des familles qui avaient une mentalité de bâtisseurs, accédant à la propriété. Dans le « nouveau Saint- Max », à la limite de Malzéville, une communauté s’est forgée au cours des travaux, longs et difficiles. Des gens du métier ont guidé les gens du quartier, jeunes et vieux, dames et messieurs qui, avec leur curé, ont mis la main à ma pâte.

 

 

 

Quelles ont été les étapes de sa réalisation ?

19 juin 1955 : une première bénédiction, en plein air, par Mgr Lallier institue la communauté Saint-Michel
Noël 1955 : première Messe de Minuit dans l’ancienne grange ; ambiance authentique
1956 : de l’écurie, on fait la première chapelle, bénie par Mgr Nicolas (rénovée en 2009)
1956 : André Vaillant est nommé « curé de paroisse nouvelle ». Inauguration des salles de catéchisme par Mgr Kastelnecker, vicaire général
Hiver 1957 : les messes sont célébrées dans la salle de réunion, au-dessus des salles de catéchisme. L’autel de granit, fourni par Cochinaire, se trouve maintenant dans la chapelle
1959 : on abat des arbres, on démolit les bâtiments anciens : place nette pour la future église
22 mai 1960 : pose de la première pierre de l’église. On peut toujours la voir à l’angle Est de la façade et lire l’inscription tirée du 1er Livre de Samuel, 7, 12 : « Samuel dressa une pierre…Ici Dieu se fait secourable »
1961 : aménagement du presbytère en respectant la façade. On creuse les fondations de l’église : l’espace est en forme de cercle, signe d’unité. Pose de la charpente, opération très difficile
1962 : pose du clocher (sur le presbytère, car on ne met pas un clocher sur une tente !). C’est Lucien Lemineur, plus tard sacristain, qui a amené le clocher avec son camion-grue
1963 : bénédiction constitutive (qui vaut consécration) par Mgr Pirolley. On est en plein Concile : la Constitution sur la liturgie, qui recentre les signes sur le mystère du Christ, avait été votée quatre jours auparavant ! On a tout de suite dit la messe face aux fidèles, et le banc de communion n’a jamais été réalisé : il n’y a que l’agenouilloir en tapis rouge !

Quelle est la particularité de cette église ?

Le mur du choeur a fait l’objet de discussions. Le béton était alors à la mode chez les architectes : c’était l’époque où Le Corbusier construisait en privilégiant ce matériau. Certains paroissiens voulaient peindre le mur, d’autres le préféraient brut de coffrage, trouvant cela honnête et franc, signe de pauvreté évangélique. Les petits carrés de vitres multicolores atténuent l’austérité et signifient que l’espace n’est pas clos. La courbure montante incite à chercher la lumière en haut.

 

 

 

Comment s’est fait le financement ?

Comme pour ses soeurs les églises nouvelles du Grand Nancy : essentiellement par les dons des fidèles. Les organismes publics n’interviennent que pour des églises bâties avant le Concordat (sauf en Alsace-Moselle). Une commission diocésaine – dont faisait partie un paroissien, M. Huel, a aidé le Conseil Paroissial… Pour le denier du culte du Carême 1956, 150 réponses sont revenues sur 152 enveloppes distribuées. Des dons sont aussi venus de tout le Doyenné, des paroisses de Nancy et du Toulois, d’où était originaire le Père Vaillant. Les soucis financiers n’ont pas manqué, mais quand on avait une grosse facture, les chèques arrivaient. Pour récolter des fonds, on organisa une grande fête champêtre en juin 1957 : il y eut foule car on avait fait de la pub dans les journaux locaux.

Que peut-on voir à l’intérieur ?

Le grand Christ ressuscitant qui surmonte l’autel date de 1970 : c’est l’oeuvre d’un élève du célèbre bronzier César : encore à moitié cadavre, Jésus jaillit avec dynamisme, le bras levé comme un vainqueur, illustration du mystère pascal, coeur de notre foi
La statue de droite, en bois sculpté, a été commandée en 1975 à un sculpteur de Thiaucourt, en Argonne. Elle représente « …une femme, vêtue de soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte et criait, dans le travail et les douleurs de l’enfantement » (Apocalypse, 12, 1-2l). C’est la figure de Marie, mais pas seulement. En 1964, le Concile Vatican II insérait le schéma sur la Vierge dans celui qui traite de l’Église, souhaitant que la référence à Marie se fasse toujours par rapport à l’Église
Le tabernacle qui fait pendant à cette statue a été patiné pour correspondre à la couleur brune de celle-ci. On aperçoit à l’intérieur un reliquaire offert par les paroissiens au curé fondateur
La statuette de Saint Michel Archange dans le baptistère, était, dit-on, depuis plus de deux cents ans dans une niche à l’entrée de la ferme
Le Vitrail polychrome de la chapelle du narthex est l’oeuvre de l’artiste parisien Jean Barillet
La toile derrière l’autel, conçue pour la veillée de Noël 1977, évoque l’oeuvre du Père Congar, expert au dernier Concile, qui a défini l’Église avant tout comme un Peuple en marche. Elle a été réalisée par un paroissien, …
Dans le narthex, à gauche, se trouve la tombe du curé bâtisseur, en vertu d’un ancien usage
L’autel et l’ambon, en marbre blanc ont été réalisés par la maison Cochinaire, à la demande du Père Amiot en 2009

Quels prêtres ont été en charge de notre église ?

Un devoir de reconnaissance s’impose. Tous nos curés ont apporté leur contribution à l’entretien et à l’embellissement de notre église :

André Vaillant 1955-1966 avec le Père Colin
Pierre Lamy 1966-1988 avec Roland Kling et Jean-Pierre Picquart
Jean-Michel Janczak 1988-1995 avec les Pères Bohn et Shon
Robert Furgaux 1997-1999 : nous sommes unis à la Paroisse Saint Martin
Guy Jacques 1999-2006 : depuis 2000, avec Saint Christophe et Saint Martin, nous formons la paroisse de la Sainte Trinité au nord-est de Nancy.
Jean-Marie Amiot 2006-2010, avec Bruno Houplon, coopérateur.
Pierre Panon, à partir d’octobre 2010, avec Bruno Houplon puis Alexandre Thomassin, coopérateur.

L'église Saint-Martin

La vieille église gothique a bénéficié à son origine de bienfaits des ducs de Lorraine. Elle a connu les malheurs de la guerre de Trente Ans puis… en 1665, la prédication du père Bourdaloue, jésuite réputé pour la qualité de ses sermons.
Elle s’agrandit au XIXe siècle par l’ajout de deux travées, de l’entrée actuelle, puis d’un chœur et d’un transept.
L’église possède une riche décoration murale et statuaire.

A l’origine

L’église remonte probablement au dernier tiers du XVème siècle. Bien qu’aucune trace de construction antérieure n’ait été retrouvée, on peut comprendre que l’importante communauté villageoise n’était pas dépourvue de lieu de culte. D’ailleurs la tour clocher de facture très sobre est antérieure à la nef, peut-être du début XVème siècle.

La construction est liée à la famille ducale, en particulier à René II (1451 – 1508) qui a acquis la moitié du fief de Malzéville de son vivant.

Le plan basilical à l’origine fait d’ailleurs penser à une chapelle castrale (le terme existe dans un acte), une église halle à trois travées couvertes d’ogives à faible hauteur, et terminée par une abside semi circulaire à la place du chœur actuel.

Le groupe sculpté « La charité de Saint Martin »

La statue équestre de Saint Martin déchirant son manteau par l’épée, alors que le pauvre est agenouillé devant les étriers, dominait le portail néo renaissance du XIXème jusque dans les années 80.

A cause de l’usure provoquée par les vents et les pluies d’Ouest qui corrodaient la pierre calcaire, la municipalité a fait fabriquer une copie parfaite qui la remplace désormais à l’extérieur. Car l’originale peut être admirée dans le transept Nord.

Le bloc sculpté, peut-être l’œuvre de Mansuy Gauvain, remonte aux premières années du XVIème siècle. Il a été classé monument historique en 1964.

Les peintures murales

L’église possède un des plus beaux patrimoines régionaux datant de la Renaissance. En 1895, les artisans chargés de la réfection des enduits de la nef mettent à jour une série de peintures anciennes remontant à la première moitié du XVIème siècle : un chemin de croix en 14 stations, des tableaux représentants Saint Antoine, Saint Jean Baptiste et Saint Grégoire. Ces peintures ont connu une première réfection « personnalisée », oeuvre de Gustave Save ami de Charles Cournaux, qui sortit une étude l’année suivante. Malgré le classement en 1908 à l’inventaire des monuments historiques, le chemin de croix n’a pas vraiment connu de rénovation. De plus, les peintures ont beaucoup souffert des bombardements lors des deux conflits du XXème siècle. A la fin des années 50, des peintres de l’école des Beaux arts ont masqué une partie des ajouts de Save et rafraîchi modestement l’éclat des couleurs vieilles de cinq siècles. En collaboration avec la paroisse, la municipalité de Malzéville et la DRAC ont fait réaliser en mai 2009 une série de sondages sur les murs de la nef, par un artisan restaurateur. Quelques traces nouvelles, jusque là cachées sous le vieil enduit, ont été dégagées…

L'église Saint-Christophe

Héritière d’un long passé, l’église de Lay-Saint-Christophe date du 19ème siècle dans sa présentation actuelle tout en incorporant des restes beaucoup plus anciens. Une réhabilitation progressive depuis 30 ans, maintenant achevée, en a fait un très beau lieu de prière et de culture.

Son histoire

Construite entre 1860 et 1862 sous le Second Empire, sur l’emplacement d’une ancienne église du 12ème siècle devenue trop petite, elle est dédiée à St Christophe. Son chœur est orienté à l’est en direction de Jérusalem. Le clocher est tout ce qui reste de l’ancienne église et constitue donc actuellement la partie la plus ancienne, formée d’une tour à trois étages comportant des ouvertures gothiques géminées et une tourelle d’angle à meurtrières. Le deuxième étage a même servi de chambre de guet à une certaine époque et les ouvertures carrées à ce niveau en témoignent.

Les plans de l’église actuelle ont été établis par Léon Vautrin, architecte nancéen. Installé depuis 1851, il était connu pour son goût de l’architecture médiévale. Il a d’ailleurs collaboré avec Eugène Viollet-Le-Duc à la restauration de la collégiale de Munster en Moselle. Dans notre région, il a contribué à la restauration ou à la construction de nombreuses églises. On peut citer en particulier Royaumeix et Noviant aux Prés dans le Toulois, Montauville près de Pont à Mousson, l’église Saint Pierre et les tours de Saint Léon à Nancy.

Le coût prévu du projet s’élevait à 24150 francs. La commune de Lay Saint Christophe pouvait engager immédiatement 8000 F et le conseil de fabrique (on dirait maintenant le conseil économique paroissial) 6000 F. Le gouvernement pouvait intervenir à hauteur de 4000 F et le reste était à trouver sous forme de subvention. L’église fut consacrée le 13 septembre 1862 par monseigneur Darboy, évêque de Nancy et deToul. C’est monseigneur Pirolley, évêque de Nancy et de Toul, qui a célébré le centenaire de sa reconstruction le 7 juillet 1963 par une messe pontificale.

 

Les façades et la maçonnerie du clocher de l’église ont été restaurées en 2002 et 2004. L’intérieur a été totalement réhabilité en 2007. Déjà le coq du clocher avait été changé lors de la reprise de la charpente de ce dernier dans les années 90, au temps de l’abbé Fisson. En réalité, un projet global de réhabilitation de l’église avait été entrepris dès 1980 par la réfection de la toiture et poursuivi par étapes par les municipalités successives. Le détail est maintenant consigné dans un parchemin scellé dans l’ancien tabernacle de l’autel latéral gauche. Tous ces travaux ont redonné un nouvel éclat à cet édifice religieux tout en remettant en valeur certains de ses objets ou de ses particularités. Ont toutefois disparu dans la dernière opération, la chaire en bois, quelques boiseries et ornements sacerdotaux (candélabres, petites statues…). En revanche le bénitier roman récemment classé est maintenant visible de tous dès l’entrée dans l’église.

 

Histoire de la présence religieuse à Lay-Saint-Christophe

Dom Calmet, prieur de Lay en 1715, reste une des grandes figures de ce lieu mais l’historique ci-dessous commence vers 582 car  » de ce lieu, le bienheureux Arnou a brillé d’une vive lumière « 

Chronologie

Lay-Saint-Christophe est connu pour son prieuré fondé en 960 dont il ne reste que peu de traces. Il existait cependant auparavant une maison religieuse très ancienne laquelle n’était pas vouée à un saint particulier. C’est au château existant à l’époque que serait né, vers 582, Saint Arnoû devenu par la suite évêque de Metz.

En 950, la princesse Ève, veuve depuis 946 du comte Hugues de Chaumontois, et son fils Olderic, qui deviendra archevêque de Reims en 965, font don à l’abbaye bénédictine St Arnoû de Metz, du château et de la seigneurie de Lay (« lieu où le saint confesseur Arnoû aurait pris naissance »). Ève avait reçu ces biens en douaire – en usufruit – à la suite du décès de son mari. Elle n’avait plus qu’un fils, membre du clergé, donc sans descendance légitime. Elle aurait fait cette donation d’une part pour le repos et le salut de l’âme de son autre fils assassiné antérieurement, d’autre part pour y exercer l’hospitalité envers les pauvres et les étrangers.

En 960, on transfère à Lay, à l’emplacement du château donné par Ève, une communauté de bénédictins gouvernée par un prieur, ainsi que les reliques de Saint Clou (ou Clodulphe), fils de Saint Arnoû, devenu, lui aussi évêque de Metz.

Jusqu’au 11ème siècle, Lay fait partie de la paroisse de Dommartin sous Amance, avec Blanzey, Seichamps, Laître, Amance et Eulmont. En 1076, à la requête de la comtesse Sophie de Bar, dame d’Amance, la chapelle d’Amance est élevée au rang d’église paroissiale et de même pour les autres. Lay n’avait qu’une petite église en lamentable état. Aussi, dès 1080, le prieur Antoine de Pavie entreprit à la Haute Lay la construction d’un prieuré et d’une des plus belles églises romanes lorraines. Longue de 45 mètres et large de 18 mètres elle servit, un temps d’église paroissiale pour Lay et Eulmont. Une description précise en est fournie dans l’opuscule sur Lay élaboré par le Centre culturel Dom Calmet ; une remarquable maquette réalisée par Jean Edouard, est visible au musée d’histoire locale de Lay Saint Christophe.

En 1715, Dom Calmet devient prieur à Lay. Il fait remanier l’église du 11ème siècle, restaurer le prieuré et construire de nouveaux bâtiments. Remarquable érudit, connu de Voltaire qu’il rencontra et avec lequel il entretint une correspondance, on lui doit une oeuvre immense dont la Notice de Lorraine, plus ancien dictionnaire historique de la région.

La Révolution entraîne malheureusement la ruine du prieuré. Il est vendu en trois lots en 1794 avec obligation pour les acquéreurs de démolir l’église. Les pierres furent vendues pour la construction d’habitations qui en gardent pour certaines des traces bien visibles. La religion survécut à la Révolution et le 19ème siècle vit même la reconstruction de l’église de la Basse Lay.

 

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Antoine de Pavie et Dom Calmet ont été tous deux de grands bâtisseurs, au prieuré de Lay comme à l’abbaye de Senones. A Senones, Antoine de Pavie aurait été l’instigateur de la reconstruction en pierre, entre 1097 et 1123, de l’abbaye Saint Pierre fondée en 640 par Saint Gondelbert. De son côté, Dom Calmet a participé à la reconstruction entreprise au 18ème siècle ; on lui doit en particulier l’édification du grand escalier en pierre orné d’une grille de Jean Lamour.

Recueil expliqué de mots usuels de la Bible.

Dans celui-ci…

L’auteur, Fernand Carton, en donne les différents sens, les justifie historiquement, contextuellement et étymologiquement. Parfois, il renvoie aussi le chrétien à certaines attitudes en rapport avec les mots concernés.

 

Un exemple

Coeur
Ce mot évoque d’abord l’affection, l’amour. Dans la Bible, n’est-ce que cela? En fait le sens de l’hébreu leb
(853 fois dans le Premier Testament) est beaucoup plus vaste. C’est l’organe physique, mais aussi le centre de
la personne où tout prend forme et le siège des émotions. Le coeur joue aussi le rôle de la volonté : «La
justice vient des coeurs droits » (Ps 11, 32, 36, 64 etc.). Dieu « examine les coeurs [ce qu’on est] et les reins
[ce qu’on ressent]» (Ps 7, 10 etc.). La Bible rapproche souvent les yeux et le coeur : le regard traduit (ou
trahit) ce qu’il y a dans la pensée, au dedans de l’être. « Par la foi, les yeux du coeur sont illuminés » (Eph 3, 17).

 

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Le diocèse de Nancy et de Toul s’est inscrit dans cette démarche.
Présentation à l’assemblée paroissiale de septembre 2020
Par Francine LEINSTER, membre de l’Équipe d’Animation Pastorale.

« Que tes œuvres sont nombreuses, Éternel Dieu ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens. Voici la mer, immense et vaste : là vivent, innombrables, des animaux, petits et grands ! » (Ps 104).

Le diocèse de Nancy et de Toul s’est inscrit dans la démarche « Label Église Verte ».
Celle-ci s’adresse aux communautés chrétiennes qui veulent s’engager pour le soin de la création.
Ce label est un outil à destination des paroisses (ou Églises locales), des œuvres, mouvements, monastères et établissements chrétiens qui veulent s’engager pour le soin de la création

POURQUOI LE LABEL ÉGLISE VERTE ?

Parce que nous croyons que Dieu se révèle par son œuvre, et qu’il l’a confiée aux hommes qui doivent la cultiver et la garder, ​
Parce que la vie sur terre est une bénédiction et montre l’amour de Dieu, et qu’agir pour la préserver est une façon d’aimer son prochain et d’agir pour la justice,
Parce que la crise écologique nous engage à entendre le cri de la terre qui « gémit en travail d’enfantement » (Rm 8,22) et à choisir, dans l’espérance, des modes de vie qui préparent l’émergence d’une création nouvelle maintenant et au-delà,
Parce que le peuple de Dieu peut prier et agir pour apporter cet espoir au monde,
Parce que nous avons conscience que c’est en nous convertissant ensemble que nous arriverons à bâtir ce monde plus juste et écologique nécessaire à la survie de l’humanité,

OBJECTIFS ET ORIGINE

On ne peut dissocier le thème de l’Église Verte du « Temps de la Création ».

Célébrer la création, prier pour sa sauvegarde, c’est se donner – au moins – un rendez-vous annuel pour placer notre rapport à la création au centre de notre vie communautaire et de nos célébrations. C’est une occasion de vivre un temps qui marquera par sa beauté et sa créativité.

A l’origine, un temps pour la création européen a été instauré en 2007 lors de la rencontre œcuménique de Sibiu (Roumanie). Les dates proposées allaient du début de l’année liturgique orthodoxe (1er septembre) à la Saint François d’Assise (4 octobre), en passant par la fête des récoltes célébrée par les protestants.

En 2015, le Pape François encourage les catholiques à vivre ce temps pour la création en instaurant une journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création commune avec les orthodoxes.

En France, ce « TEMPS POUR LA CRÉATION » est célébré entre le 1er septembre et le 4 octobre.

LA PAROISSE DE LA SAINTE-TRINITÉ

L’Équipe d’Animation Pastorale propose la mise en place d’un groupe qui réfléchira à cette démarche et suggèrera divers projets.

Voici des exemples de questions que nous pouvons nous poser :

Dans le cadre de nos célébrations et la catéchèse :

Prévoir certains dimanches dédiés à la création : fête des récoltes …
Aborder le thème de la création dans la catéchèse des enfants ou/et des adultes.

Bâtiments :

Suivre la consommation d’énergie et d’empreinte carbone.
Revoir les ampoules utilisées dans les différents lieux de la paroisse.
Limiter l’énergie consommée par l’éclairage (dispositifs automatiques …)

Des engagements locaux et globaux :

Organiser une action communautaire : nettoyage de printemps, Journée du vélo …
Soutenir une action de solidarité internationale : CCFD -Terre Solidaire,
Journée du SEL (Service d’Entraide et de Liaison).

Agir sur les modes de vie :

Encourager nos membres à limiter leurs déchets en respectant la règle des « 4 R » ; Réduire – Réutiliser – Réparer – Recycler.
Proposer des conseils pratiques et des incitations concernant la création et l’écologie dans nos moyens de communication : affiches, site internet …

CONCLUSION

Le Pape François a livré un message pour la célébration de la journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création 2020 (1er septembre) dont voici un extrait :

« Je suis heureux que le thème choisi par la famille œcuménique pour la célébration du temps de la création 2020 soit « Jubilé pour la Terre »
Dans les saintes écritures le Jubilé est un temps sacré pour se souvenir, revenir, se reposer, réparer et se réjouir …
Réjouissons-nous parce que dans son amour, le Créateur soutient nos humbles efforts pour la Terre. Elle est aussi la maison de Dieu, où sa parole « s’est faite chair, elle a habité pour nous », le lieu constamment renouvelé par l’effusion de l’Esprit Saint. Envoie ton Esprit, Seigneur, et renouvelle la face de la terre.
 »

QUELQUES SITES À CONSULTER POUR EN SAVOIR PLUS

– « Laudato Si’ »
– Message du Pape pour la journée du 1er septembre 2020
– Site  de l’Église verte
– Site de l’Église catholique en France
– Paroisse « Bienheureux-Charles-de-Foucauld » (Nancy)
– Paroisse « Le Bon Pasteur » (Villers-lès-Nancy)

Novembre 2020

Association pour la Sauvegarde du Patrimoine de l’Eglise Saint-Martin

Saint-Martin un patrimoine à (re)découvrir et entretenir

ASPE Saint-Martin, association de loi 1901, est née en mai 2011 de la collaboration entre la paroisse et la commune de Malzéville. Elle se donne pour but de promouvoir, d’encourager ou d’organiser toutes les actions et manifestations tendant à mieux faire connaître les valeurs historiques, culturelles, artistiques et religieuses de l’église Saint-Martin de Malzéville, et d’œuvrer pour l’entretien et la restauration de son patrimoine, notamment des peintures murales.

Elle cherche à sensibiliser les collectivités territoriales et l’opinion publique pour la protection et le respect du patrimoine de l’église Saint-Martin.

Pour réaliser ses objectifs, et en accord avec la commune de Malzéville et l’affectataire, elle se donne comme moyen :

  • l’animation de visites guidées
  • l’organisation de concerts, récitals,
  • la proposition d’expositions, des conférences, des recherches, de la documentation,
  • la publication (articles, bulletin, ouvrages…),
  • la collaboration avec les organismes et associations intéressés par les mêmes sujets.

 

Les membres du bureau : Alain Colotte président, Jean Pierre Franoux vice-président, Marie-Dominique Maroldt Gautier trésorière, Emmanuel Cuchet trésorier adjoint, Jean Marc Renard Secrétaire.

Sont membres du conseil d’administration : Pierre Panon, Jean Paul Bolmont, Jean-François Huguenin-Virchaux, François Klaeyle, Bénédicte Franoux, Etienne Martin, Michel Arcier, Philippe Bertrand Drira, Francine Pierre

Adresse de l’association : ASPE Saint – Martin La Douëra 2 rue du Lion d’Or 54220 Malzéville

Contacts pour adhésion et renseignements :

Secrétariat (Jean Marc Renard)   03 83 21 90 91

Président (Alain Colotte)   03 83 20 52 68

 

 Pour davantage de détails sur le patrimoine de l’église Saint-Martin, on pourra lire l’article sur son histoire dans la rubrique 

Informations, publications.