800 ans de la cathédrale : toutes les dates
Pourquoi y a-t-il une cathédrale à Toul ?
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Chronologie de la construction de la cathédrale de Toul
Mgr Papin se souvient de sa première rencontre avec la cathédrale de Toul.
J’ai été nommé évêque de Nancy et de Toul le 3 septembre 1999, veille de la fête de saint Mansuy, premier évêque du diocèse dont j’allais devenir le pasteur. Cette coïncidence m’a toujours marqué. Lors de ma première visite à Nancy, après m’être recueilli à la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation, siège épiscopal depuis 1777, je me suis rendu à celle de Toul, notre église-mère, qui n’était alors qu’un immense chantier de restauration.
Comme tout voyageur qui arrive à Toul en venant de Nancy, je suis toujours saisi par la majesté de la cathédrale Saint-Étienne.
Cette tranche du chantier allait s’achever à temps pour permettre de célébrer en ce lieu le millénaire de la naissance d’un des plus illustres évêques de Toul, Brunon de Dabo, élu pape en 1049 sous le nom de Léon IX. C’était le 23 juin 2002. C’est avec une grande émotion que je me suis assis, ce jour-là, sur la cathèdre* dite de saint Gérard, évêque de Toul de 963 à 994. J’eus alors la sensation de m’inscrire dans une longue lignée qui me reliait aux origines de la prédication de l’Évangile dans notre région. Si je suis le 19e évêque de Nancy et de Toul, je suis aussi le 109e évêque de Toul !
Comme tout voyageur qui arrive à Toul en venant de Nancy, je suis toujours saisi par la majesté de la cathédrale Saint-Étienne.
Je me souviens encore de ma première visite pastorale dans le doyenné de Toul. J’y fus accueilli par l’abbé Roger Maillefert qui habitait sur les lieux de l’ancienne abbaye Saint-Mansuy. La première chose qu’il fit fut de me conduire dans une cave où était entreposé le tombeau de saint Mansuy. Grâce à la Ville de Toul, ce tombeau fut remonté et entreposé au musée de la ville pour y être traité, avant d’être placé dans la cathédrale Saint-Étienne où nous pouvons désormais l’admirer.
Comme tout voyageur qui arrive à Toul en venant de Nancy, je suis toujours saisi par la majesté de la cathédrale Saint-Étienne. On se dit qu’un tel édifice est nécessairement le témoin d’une riche histoire. Il nous revient de faire en sorte qu’il ne soit pas que cela, mais qu’il continue à être un lieu vivant de rassemblement et de prière pour la communauté chrétienne.
+ Jean-Louis PAPIN,
évêque de Nancy et de Toul
*Siège de l’évêque dans sa cathédrale.