Qui est Jésus ?

Y a-t-il des preuves de l'existence de Dieu ?

Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, l’Eglise affirme que l’homme peut connaître naturellement Dieu par sa raison*.

L’ existence de Dieu est-elle une croyance irrationnelle ?

Une connaissance directe de Dieu n’est pas possible puisque, s’il existe, le Créateur se situe au-delà des limites de sa création.
Cependant, le Dieu invisible se rend visible par ses œuvres de manière indirecte, comme une cause peut se faire connaître par ses effets.
L’observation d’une horloge suppose l’existence de l’horloger.

Ce sont des démonstrations philosophiques qui permettent de découvrir l’existence de Dieu.
Celles-ci peuvent aussi s’appuyer sur la science qui nous donne de plus en plus de matière.
Ces argumentations permettent d’affirmer que la raison et la foi sont compatibles, voire que la raison est une invitation à la foi.
Il existe plusieurs démonstrations qui ont été émises et affinées au cours de l’Histoire.

Nous en présentons deux : la «preuve par l’ordre» et la «preuve par la contingence».

Qu’est-ce que la «preuve par l’ordre» ?

Cette démonstration a été renforcée ces derniers temps par d’incroyables découvertes scientifiques.
Celles-ci montrent à la fois la stupéfiante complexité de l’univers et l’improbabilité de la vie, ce qui permet d’en déduire la nécessité d’une énorme intelligence créatrice à la base.

La science a découvert l’existence d’une quinzaine de constantes fondamentales.
Il s’agit de nombres fixes qui structurent notre univers et sont nécessaires à sa naissance (vitesse de la lumière, constante gravitationnelle, constante de Planck…). La combinaison de ces valeurs initiales est tellement complexe et précise qu’elle suppose une puissante préméditation. On parle de «réglage fin de l’univers».
Dans ce groupe de nombres, si on change une seule de ces valeurs, même de manière infime, le Big Bang aurait été stérile.
La densité de l’univers par exemple, doit être réglée à une précision de 10-60. Cette précision est égale à celle d’un archer voulant planter une flèche dans une cible de 1 cm² placée au bord de l’univers à 14 milliards d’années-lumière. L’ univers a-t-il pu s’ordonner ainsi par hasard ?

D’autres découvertes scientifiques peuvent conforter l’idée d’un monde créé avec subtilité : le Big Bang, la complexité du monde et de la vie, l’ADN, l’évolution des espèces, le caractère unique du genre humain…
Un simple brin d’herbe est plus complexe et plus génial qu’une centrale nucléaire.
Même la physique quantique, dont le processus peut sembler hasardeux au premier abord, obéit à des lois.
Ceci permet d’affirmer que seul un élément intelligent et rationnel, règle le cosmos et fait que celui-ci n’est pas un chaos.

 

*Dieu, principe et fin de toute chose, peut être connu avec certitude par la lumière de la raison humaine à partir des choses créées car, comme le dit l’Épître de Paul aux Romains (1,20), depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu se laissent voir à l’intelligence par ses œuvres (Vatican I, 1869-1870, Constitution Dei Filius).

Crédit photo : Amas stellaire Westerlund 2, Credit: NASA, ESA, the Hubble Heritage Team (STScI/AURA), A. Nota (ESA/STScI), and the Westerlund 2 Science Team

Y a-t-il des preuves de l'existence de Dieu ? (suite)

Qu’est-ce que la «preuve par la contingence» ?

La contingence signifie qu’une chose aurait pu ne pas exister ou aurait pu exister différemment.

1. Toutes les choses qui nous entourent, y compris nous, sont des éléments contingents.
En effet, nous existons mais nous aurions pu ne pas exister. D’ailleurs, il y a eu un temps où nous n’existions pas.

2. Pour expliquer l’existence des éléments contingents, on observe toujours une cause extérieure à ceux-ci.
Un objet contingent ne décide pas de lui-même de surgir du néant. Par exemple, nous n’existons pas de notre propre volonté mais entre autres conditions, à cause de nos parents.

3. Comme tous les éléments de l’univers sont contingents, l’univers est contingent.

4. Comme l’univers est contingent, il n’existe pas par lui-même. Son existence et sa manière d’être ne s’expliquent que par une ultime cause extérieure autosuffisante, c’est-à-dire une cause qui ne dépend de rien.

5. Cette cause étant extérieure à l’univers, elle se situe hors des paramètres limités de celui-ci.
Elle ne dépend donc ni du temps, ni de l’espace, ni de la matière, ni du mouvement qu’elle a créés. Elle est donc éternelle, réellement infinie, impalpable et immuable. Comme elle ne dépend de rien, elle est aussi unique et absolue.

En faisant surgir l’univers plutôt que rien du tout, cette cause absolue exprime également une volonté et une intelligence.
On en déduit qu’elle est pensante, personnelle. Ce quelque chose est quelqu’un.

La description de cette cause nécessaire correspond bien à celle de Dieu émise par les monothéismes.

Dieu existe, et alors ?

Pour la raison, l’existence de Dieu est envisageable mais également son amour.
Étant pleinement autosuffisant, ne manquant de rien, rien ne l’obligeait à créer l’Univers. Il n’avait aucun besoin de le faire et pourtant il l’a fait. Cet acte est purement gratuit ; c’est un don qui rend manifeste sa bienveillance à notre égard.

Toutefois si par la raison, l’homme peut savoir que Dieu existe, cette connaissance reste limitée.
C’est pourquoi Dieu n’a cessé de parler aux hommes depuis les origines, en passant par les patriarches et les prophètes par sa Révélation.
Cette révélation atteint son plus haut degré dans la personne de Jésus-Christ où Dieu va jusqu’à adopter notre nature humaine pour nous manifester pleinement son identité et sa miséricorde qui relève l’Homme du mal et de la mort.

Si par la raison, l’homme peut envisager l’existence de Dieu, c’est par la foi qu’il entre en relation avec lui.
On peut le rencontrer personnellement par la force de la prière directe et sincère.
Cette rencontre peut avoir un caractère tellement puissant qu’elle donne alors une certitude et une force extraordinaires, comme cela a été le cas pour tant de saints.

 

 

Texte libre de droits – Secteur Pastoral du Pays-Haut

Une courte vidéo sous-titrée présentant l’argument cosmologique du Kalam :

Crédit photo : Amas stellaire Westerlund 2, Credit: NASA, ESA, the Hubble Heritage Team (STScI/AURA), A. Nota (ESA/STScI), and the Westerlund 2 Science Team

Jésus-Christ a-t-il vraiment existé ?

Récemment, des auteurs ont contesté l’existence de Jésus. C’est, semble-t-il, négliger gravement tous les renseignements historiques et littéraires que nous possédons. Pour rétablir la vérité, il est bon de rappeler un certain nombre de données à l’aide de trois types de sources : païenne, juive et chrétienne.

Les historiens romains

Nous détenons d’abord des écrits venant de quatre historiens païens de la Rome antique, en omettant ceux de Thallus ou de Celse, trop fragmentaires.

Vers 110 après J.-C., Pline le Jeune, proconsul de Bithynie, explique dans une lettre (X, 96, 5-7) à l’empereur Trajan : « Ceux qui se disent chrétiens chantent entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un Dieu. »
Vers 120, Tacite, ancien gouverneur de la province d’Asie, note la responsabilité des chrétiens dans le grand incendie de Rome sous Néron. Dans ses Annales, XV, 44, il précise : « Ce nom [chrétiens] leur vient de Christ que sous le principat de Tibère, le procurateur Ponce Pilate avait livré au supplice. »
Suétone, chef de la correspondance de l’empereur Hadrien, qualifie de « superstitieux » le mouvement des chrétiens. Vers 120, il précise : « Comme les juifs ne cessaient de troubler la cité sur l’instigation d’un certain Christus, il les chassa de Rome » (Vie de Claude, XXV, 11).
Lucien de Samosate, écrivain satiriste se moque de Jésus dans Mort de Pérégrinus, 11, 13 : « Celui qui est honoré en Palestine, où il fut mis en croix pour avoir introduit ce nouveau culte parmi les hommes. »
Terminons par le stoïcien syrien Mara Bara Serapion. Dans une lettre en syriaque adressée à son fils vers l’an 73, il évoque « un sage roi exécuté par les siens [comprenez les Juifs] ».

À défaut de preuves plus explicites, on a la confirmation qu’au IIe siècle, des personnes croyaient fermement à l’existence de Jésus-Christ. Par ailleurs, il paraît difficile de réfuter de tels témoignages, d’autant plus qu’ils proviennent d’adversaires résolus du christianisme.

Les mentions juives

Les textes juifs touchant à Jésus sont assez rares.

Citons les écrits de Flavius Josèphe (37-100), pharisien, prêtre et chef militaire.
Dans les Antiquités juives, cet historien fait allusion à « Jésus, un homme sage » vivant en Palestine : « Celui-là était le Christ. Et quand Pilate, sur la dénonciation des premiers parmi nous le condamna à la croix, ceux qui l’avaient aimé précédemment ne cessèrent pas » (18,3,3).
Signalons honnêtement que ce propos, bien que confirmé par Agapios de Manbij, est refusé par certains historiens. Mais il rapporte aussi la mort de « Jacques, frère de Jésus, dit le Christ », avant d’évoquer le groupe de disciples appelés chrétiens et persécutés à cause de leur foi (20,8,1).

Écartant les Toledot Yeshou, recueil juif de récits peu fiables, d’autres écrits existent, quoique plus laconiques.
Le Talmud dit de Jésus et de ses disciples qu’ils faisaient des miracles par magie. Le Talmud babylonien, rédigé vers la fin du IVe siècle, confirme « la pendaison de Jésus la veille de la Pâque » (Sanhédrin 43a). Dans une quinzaine d’autres allusions, ces sources rabbiniques montrent « Jésus le « nazoréen » transgresseur de la Loi » (107b). D’après le Talmud, les rabbins s’accordent donc à reconnaître l’existence de Jésus, sa naissance particulière, ses miracles et sa crucifixion à la veille de la Pâque.

Les sources chrétiennes

Issues du Nouveau Testament, elles sont variées et de tout premier plan.
On relève notamment :
– les quatre récits de la vie de Jésus fournis au Ier siècle par les évangélistes Marc, Matthieu, Luc et surtout Jean, l’exceptionnel témoin oculaire ;
– les Actes des Apôtres retraçant les premières années de la communauté chrétienne ;
– les nombreuses lettres de disciples (dont saint Paul) ou de proches rédigés une trentaine d’années après la crucifixion.

Ces vingt-sept textes forment une biographie avec des précisions géographiques, historiques, politiques, renvoyant à des témoins encore vivants lors de la rédaction. Ces écrits, vu leur cohérence et leur concordance, ne peuvent donc être des récits mythologiques, légendaires, des textes trafiqués, voire une supercherie littéraire.
Par ailleurs doit-on les disqualifier parce qu’ils sont partisans?

La conclusion s’impose. Les éléments rapportés sont irréfutables : Jésus est un personnage historique attesté et avéré.
Ne pas le reconnaître, être sceptique, n’est-ce pas être peu scientifique, de mauvaise foi ou victime de motifs idéologiques, voire courir le risque de se couvrir de ridicule?

Dominique Jacob

 

 

Les Mythistes
On peut s’étonner que durant dix-huit siècles, personne, même parmi les adversaires du christianisme – et ils furent nombreux – n’ait remis en cause l’existence de Jésus. Jamais aucun juif, Romain, musulman, humaniste, rationaliste ou même athée n’a contesté cette réalité tenue comme un fait historique.
C’est seulement à la fin du XVIIIe siècle que les thèses mythistes sont nées, parlant de textes inventés, mensongers, trafiqués… Au départ, c’était d’ailleurs plus des questionnements que, comme de nos jours, des affirmations péremptoires. On est en droit de s’interroger sur le sérieux, la compétence, les objectifs de ces personnes.

Une création ex nihilo ?
L’existence historique de Jésus est de loin la meilleure explication à la naissance du christianisme.
Comment analyser cette religion si on oblitère son fondateur ? Pourrait-on expliquer le gaullisme sans de Gaulle ? Comment passer sous silence le nom de Jésus sans le lier aux conséquences doctrinales qui s’en sont suivies ? Comment déchiffrer toute la documentation possédée à son propos ?
À l’époque, qui aurait eu intérêt à inventer l’existence de Jésus ? Toute autre hypothèse est difficilement recevable.

Témoins crédibles
D’ailleurs ne doit-on pas considérer comme dignes de foi, tous les martyrs, dont les Apôtres, qui ont accepté de mourir pour Jésus-Christ ?
Souvenons-nous des propos de Blaise Pascal : « Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger. »

Légendes photos : 1. «Christ en majesté» (Christ pantocrator), mosaïque du XIIe siècle, chapelle palatine de Palerme (Italie).
2. «La crucifixion de Jésus-Christ», détail du maître-autel en pierre polychrome de l’église de Baslieux, offert par le curé Jean Israël en 1560.
3. Vitrail de «l’Ascension de Jésus-Christ», église Saint-Martin de Cosnes.

Qui est Jésus ? Homme ou Dieu ?

Depuis deux mille ans, Jésus intrigue les hommes par sa vie et son message.
Qui était-il réellement ? Un homme, un prophète, un sage, Dieu lui-même ou un fou ?
Y a t-il un Jésus historique et un Jésus de la Foi ou un seul qui réunit ces deux dimensions ?

Jésus a-t-il réellement existé ? Quelles en sont les preuves ?

Oui, il a existé.
Aucun historien sérieux ne remet en cause ce fait car plusieurs témoignages antiques, chrétiens ou non, nous le prouvent.

Tout d’abord, il y a les sources chrétiennes qui affirment unanimement son existence.
Les premiers écrits du Nouveau Testament datent de l’an 50, seulement vingt ans après la mort de Jésus.
C’est comme si aujourd’hui en 2014, nous rendions compte d’événements passés en 1994.
De plus, nous possédons beaucoup de manuscrits antiques de ces textes et nous pouvons observer une grande fidélité de copie entre eux, ce qui permet d’affirmer que le texte original n’a pas été modifié. Ces remarques attestent de l’authenticité historique du Nouveau Testament et en font une référence pour la recherche.

Des sources non chrétiennes témoignent également de l’existence de Jésus parmi lesquelles des écrits juifs, grecs et romains comme ceux de Flavius Josèphe, Tacite, Suétone et Pline.

Qui est Jésus ?

Les évangiles sont la source la plus complète pour le décrire.

C’est un Juif né à Bethléem en Palestine, région occupée par les Romains.
Les Juifs de l’époque attendaient alors un messie annoncé dans l’Ancien Testament qui serait envoyé par Dieu aux hommes pour les sauver.
À l’âge de 30 ans environ, il commence une vie publique de prédications et de guérisons multiples.
Certaines autorités politiques et religieuses troublées par l’identité divine que Jésus se laissait attribuer décident sa mise à mort.
Il sera alors torturé puis crucifié, châtiment alors réservé aux esclaves qui n’étaient même pas considérés comme des humains dans l’Antiquité romaine.

Etait-il un homme comme tout le monde ?

Jésus a vécu une vie d’homme ordinaire avec toutes ses limites physiques.
Il mangeait, buvait, dormait, pleurait, a connu la joie… Même la souffrance et la mort la plus ignoble ne lui ont pas été épargnées.

Et pourtant, le message et la vie de Jésus nous font voir en lui plus qu’un homme.
Il adopte une liberté de ton et de mouvement qui interpelle encore aujourd’hui. Il se présente comme le «Fils unique de Dieu».

Contrairement aux prophètes traditionnels qui sont des hommes qui reçoivent un message divin à transmettre, Jésus parle et agit comme étant l’égal de Dieu lui-même, ce qui est unique dans l’histoire des religions.
Il pardonne les fautes à tous les marginalisés qui osent l’interpeller et lui faire confiance, réalisant par là seul ce que Dieu a le droit de faire.
Il se présente comme le maître de la Loi (alliance entre Dieu et le peuple juif).
Il se met à égalité avec Dieu qu’il nomme «Père» : «Celui qui m’a vu a vu le Père», «Moi et le Père, nous sommes un», «Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.»
Il permet qu’on l’aborde sous le titre divin de «Seigneur», etc.

Jésus, en affirmant sa nature divine, n’était-il pas tout simplement fou ou mégalo ?

Personne ne peut dire sérieusement que Jésus présente les symptômes d’une maladie mentale.
En lisant les évangiles, on reconnaît sans peine toute la sagesse qui émane de sa personne et de son enseignement.

On ne peut pas non plus dire de lui qu’il était un gourou mégalo.
En effet, il agit toujours de manière douce et désintéressée. Il refuse même le pouvoir que sont prêts à lui donner d’éventuels partisans.

De plus, Jésus accompagne ses paroles de miséricorde par de nombreux signes extraordinaires.
Les miracles confirment la nature divine de Jésus et la divinité de Jésus confirme la possibilité du miracle. L’ultime miracle étant sa Résurrection qui pousse Thomas, l’apôtre sceptique, à le reconnaître en s’écriant : «Mon Seigneur et mon Dieu !»

Est-il vraiment ressuscité ?

La mort de Jésus est suivie d’un épisode qui relève de la foi seule, mais qui interpelle par les effets incalculables qu’il a produits : la Résurrection. En effet, les disciples de Jésus alors dispersés, incrédules et découragés par sa mort humiliante, témoignent l’avoir revu vivant à plusieurs reprises.

Seule la réalité de la Résurrection permet d’expliquer la naissance et le développement de l’Église malgré les graves persécutions qu’elle a eues à subir dès les origines.

Sinon comment expliquer que des disciples peureux et peu perspicaces puissent soudainement trouver l’audace nécessaire d’annoncer que Jésus est ressuscité alors qu’ils allaient au-devant d’une torture et d’une mort certaine ? Auraient-ils pu mourir pour une idée qu’ils savaient fausse ? Est-ce que cette idée aurait pu continuer à se diffuser ainsi si elle était basée sur un mensonge ou une illusion ?

Et pourtant en trois siècles, la foi chrétienne, malgré les attaques croissantes, réussira contre toute logique humaine à devenir la religion principale de l’Empire romain.

Mais pour quelle raison, Dieu aurait-il cherché à vivre comme un homme ?

Si Dieu aime sa Création, il veut s’unir à elle.
Et pour que l’union soit possible alors qu’ils sont de natures distinctes, il était nécessaire qu’il adopte la nature créée sans renier sa nature incréée.

En acceptant tout de notre condition humaine, en partageant ses limites, ses souffrances et même la mort la plus atroce, Dieu nous manifeste une proximité et un amour inimaginables. Ce mystère s’appelle l’Incarnation et c’est précisément ce que nous fêtons à Noël.
Par Jésus, le Dieu invisible devient visible. Lui, le Fils de Dieu, s’est fait vraiment homme, notre frère, sans pour autant cesser d’être Dieu.

Par sa double nature humaine et divine, Jésus nous révèle mieux que quiconque qui est Dieu et qui nous sommes.
En devenant un des nôtres, Dieu permet que nous soyons un des siens en le suivant à notre tour dans cette amitié éternelle qu’il nous propose et qui est le but de notre humanité.
À nous de lui faire de la place dans nos vies!

 

Texte libre de droits
Secteur Pastoral du Pays-Haut

Jésus est-il vraiment ressuscité ?

Pour les chrétiens, Jésus est ressuscité le troisième jour suivant sa mort sur la croix, vers l’an 30 à Jérusalem.
Cet élément central de la foi chrétienne est-il une légende ou un réel événement historique ?

Quels sont les faits ?

Tout historien sérieux admet l’existence et la mort de Jésus ; plusieurs témoignages antiques, chrétiens ou non, le prouvent.
Néanmoins, la mort de celui-ci est suivie d’un épisode surprenant pour la critique historique mais qui interpelle par les effets incalculables qu’il a produits : la Résurrection.
Les sources rédigées alors que vivaient encore les témoins de ces événements, présentent des détails descriptifs qui ne laissent que peu de place au doute.
Après trois années de vie publique en Palestine, Jésus qui suscitait l’étonnement par sa vie et son message, va finalement être condamné à mourir crucifié par les autorités politiques et religieuses de son temps.
Son cadavre fut mis dans un tombeau. Une lourde pierre en fermait l’accès ; il fut scellé et surveillé par une garde romaine. Néanmoins, le tombeau fut retrouvé vide au matin du troisième jour. Les soldats avaient perdu connaissance pendant leur garde. La lourde pierre qui en fermait l’accès est roulée sur le côté ; à l’intérieur, il ne reste que les linges qui enveloppaient le corps du défunt.
Suite à une série d’apparitions où ils auraient vu Jésus, ses disciples vont alors annoncer qu’il est ressuscité.

Le tombeau était-il vide ?

Il est intéressant de remarquer que les disciples sont restés à Jérusalem pour y annoncer la résurrection du Christ. Si son tombeau n’avait pas été vide, personne à Jérusalem n’aurait pu effectivement soutenir la résurrection, ne serait-ce qu’un seul jour.
En effet, on aurait rapidement pu démontrer la fausseté de leurs discours dans cette ville qui était devenue si hostile à Jésus en ouvrant le tombeau et en exhibant son cadavre.
De plus, le caveau était facilement identifiable : il appartenait à un dignitaire juif nommé Joseph d’Arimathie, il était scellé et surveillé par une garde romaine pour éviter ce genre de rebondissement incongru.
Même parmi les adversaires juifs du christianisme, on a préféré accuser les disciples du vol du cadavre de Jésus plutôt que d’affirmer que le tombeau n’était pas vide.
Les Juifs et les Romains qui avaient condamné Jésus n’avaient aucun intérêt à voler son corps. La présence du cadavre dans le tombeau prouvait qu’il n’était pas le Messie, mais un imposteur. Enfin, si des voleurs l’avaient dérobé, ils l’auraient revendu aux dignitaires juifs, qui avaient déjà payé pour la capture de Jésus.

Le corps de Jésus a t-il été volé et caché par des disciples?

Les disciples ont été systématiquement emprisonnés, torturés, tués ou envoyés en exil par les autorités parce qu’ils affirmaient avoir vu Jésus vivant. S’ils avaient volé le corps ; auraient-ils accepté le martyr pour quelque chose qu’ils savaient faux? C’est la preuve que leur témoignage était vrai, car personne n’est prêt à mourir pour un mensonge.
Contrairement à certaines personnes persécutées pour leurs idées ou croyances, elles ont accepté de mourir pour avoir témoigné d’un fait : le Christ leur est apparu vivant. C’était la base de leur prédication.
Après la mort de Jésus, l’avenir du christianisme repose sur quelques disciples complètement démoralisés. Ils n’ont pas de relations, pas d’argent et rien pour séduire le monde de par leurs origines modestes. Les Evangiles dressent un portrait d’eux sans concessions ; ils sont souvent décrits comme peureux, sceptiques, lents à la compréhension. Tout devait s’arrêter là pour le christianisme.

Comment ces disciples lâches et peu subtils auraient pu soudainement trouver le courage inattendu d’annoncer la Résurrection alors qu’ils savaient qu’ils allaient être persécutés ?
Ce retournement psychologique est inexplicable sans les apparitions du Christ.
Seule la Résurrection de Jésus permet d’expliquer la naissance et l’expansion miraculeuse de l’Eglise.
Dans l’Antiquité, il y a eu des messies autoproclamés qui ont su créer un enthousiasme collectif en Palestine, comme Theudas ou Judas le Galiléen. Suite à leur mort ou à leur exécution, le mouvement qu’ils ont créé s’est vite essoufflé pour finalement disparaitre.
Alors qu’en trois siècles, le christianisme malgré les attaques croissantes, réussira contre toute logique humaine à compter de plus en plus de convertis pour finalement devenir la religion principale de l’Empire romain. C’est la seule religion qui a réussi à s’imposer en bouleversant le système qui le persécutait par la force de témoignage de ses martyrs.

Et si les apparitions de Jésus n’étaient que des hallucinations ?

Il ne peut pas s’agir d’une projection mentale d’illuminés car les disciples ne s’attendaient pas à la résurrection. Au début, ils refusaient même de croire les premiers témoignages des femmes.
Ils ont dû voir et même toucher le Christ pour admettre la Résurrection.
Des hallucinations n’expliqueraient pas qu’autant de personnes (environ cinq cents) aient eu des expériences similaires dans des contextes différents pendant plusieurs jours.
De plus, des adversaires du christianisme naissant comme saint Paul, ont également affirmé avoir vu Jésus vivant.
Enfin, comment des hallucinations pourraient-elles expliquer le fait que le tombeau soit vide ?

Est-ce que Jésus était bien mort ?

Cette hypothèse est complètement absurde au vu de la série de tortures qu’il a subies et de ce que l’on sait des châtiments romains.
Il a été flagellé puis crucifié, châtiment atroce et dégradant réservé aux esclaves, où la mort survient par asphyxie. Son décès a été constaté en transperçant l’une de ses côtes, touchant des organes vitaux. Même s’il avait survécu, il serait rapidement mort dans sa tombe. Qui plus est, il aurait dû déplacer l’énorme pierre qui fermait celle-ci et passer entre les soldats.

Jésus est ressuscité… qu’est ce que ça change pour moi ?

Croire que le Christ est vivant n’est pas qu’une une idée à admettre, mais une invitation à se laisser guider par lui. Non seulement sa résurrection implique la résurrection des morts, mais elle nous aide à revoir le rapport que nous avons au monde, à nous-mêmes, aux autres et à Dieu. Elle révèle la signification ultime du monde.

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Secteur Pastoral du Pays-Haut

Les évangiles sont-ils fiables ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les évangiles décrivent la vie et l’enseignement de Jésus.
Écrits par des hommes différents, l’Église affirme qu’ils ont été inspirés par Dieu.
Cependant, peut-on les considérer comme des témoignages à valeur historique ?
Le père Olivier Bourion, bibliste, chargé de cours à l’université de Lorraine et formateur au séminaire interdiocésain de Metz nous répond.

Quelle est l’origine des évangiles ?

Rédigés au Ier siècle et attribués par la tradition à Matthieu, Marc, Luc et Jean, les évangiles sont le fruit d’une histoire en plusieurs étapes.

Le premier évangéliste, c’est Jésus, puisqu’il annonce la Bonne Nouvelle (l’Évangile) du règne de Dieu.
Puis sa mort et sa résurrection viennent tout accélérer. Les Apôtres relisent alors ce qu’ils ont vécu avec lui à la lumière de ces faits et se rendent compte que tout ce qui le concerne s’est déroulé selon les Écritures1 qui prennent alors un sens nouveau.
Bientôt le besoin se fait sentir d’approfondir l’enseignement de Jésus et de s’organiser comme Église. On commence à se transmettre des discours du Seigneur et à se remémorer des épisodes de sa vie.
Transmis d’abord oralement, ces matériaux sont bientôt consignés par écrit sous forme de brefs recueils. Finalement, ils sont rassemblés et réorganisés comme des récits globaux retraçant le parcours de Jésus. Un nouveau genre littéraire apparaît : l’évangile.
Marc est sans doute l’évangile le plus ancien (entre l’an 65 et 70). Matthieu et Luc le connaissent et l’utilisent ; mais ils puisent aussi tous les deux dans une autre tradition qui comporte la plupart des grands discours de Jésus (la «source Q»). Chacun retravaille son texte en fonction de sa perspective théologique et de ses auditeurs. Quant à l’évangile de Jean, il résulte d’un travail de rédaction complexe qui a sa propre tradition.

Est-ce que les évangiles ont pu être falsifiés au cours de l’histoire ?

Les copies les plus anciennes du Nouveau Testament sont des fragments de papyrus.
On en compte plus d’une centaine (du IIe au IVe siècle). Plus récents sont les 280 manuscrits grecs en lettres majuscules (du IVe au IXe siècle) et les 2800 manuscrits en écriture cursive (du IXe au XVe siècle). Il faut ajouter à cela les témoins indirects du texte comme les traductions anciennes, les lectionnaires et les citations des pères de l’Église.
Le Nouveau Testament est ainsi l’ouvrage de l’Antiquité conservé par le plus grand nombre de manuscrits, avec le décalage chronologique le plus petit par rapport aux textes originaux.

Au fur et à mesure du travail de copie, des altérations s’introduisent dans les manuscrits.
Mais elles portent presque toujours sur un point insignifiant (faute d’orthographe ou variante calligraphique).
Les variantes significatives comme un verset manquant, ne touchent qu’un millième du texte!

Ces remarques font du Nouveau Testament le texte le plus fiable de l’Antiquité par rapport à sa source.

Est-ce que des sources non chrétiennes ou l’archéologie contredisent ces écrits ?

Concernant Jésus, nous disposons de peu de renseignements en dehors des évangiles mais ils vont plutôt dans leur sens. Ainsi, la piscine probatique dont parle l’évangile de Jean (ch.5, v.2) correspond bien à celle qui a été mise à jour derrière le couvent Sainte-Anne à Jérusalem.

Pour ce qui est des documents écrits, un passage du Talmud2 (début du Ve siècle) déclare qu’«à la veille de la Pâque, on pendit Jésus le Nazôréen…parce qu’il avait pratiqué la magie, séduit Israël et égaré le peuple». Ce document est précieux, car il montre que Jean ne s’est pas trompé en situant la mort de Jésus au moment même où l’on égorge l’agneau pascal. Quant à l’accusation de magie (ou de sorcellerie), elle concorde avec les évangiles, puisque les adversaires de Jésus déclarent : «C’est par le chef des démons qu’il chasse les démons» (Marc ch.3, v.22).

Est-ce que les évangiles apocryphes contestent les évangiles «officiels» ?

À côté des évangiles reconnus comme canoniques3 apparaissent très vite d’autres récits, plus ou moins fragmentaires, les apocryphes.

L’Église ne les a jamais cachés.
Au contraire, elle les a même sauvegardés grâce aux citations qu’en font les premiers théologiens!
Ces récits, tous plus tardifs que les canoniques, satisfont l’imagination là où la tradition canonique ne dit rien, tout en appuyant parfois les thèses de communautés très éloignées du christianisme.

Malgré ce qu’on croit souvent, les apocryphes sont loin de nous fournir un portrait «plus humain» de Jésus : ce qui leur pose problème généralement n’est pas la divinité du Christ, mais plutôt son humanité.

Les auteurs des évangiles étaient-ils fiables ?

Dans l’Antiquité, la transmission se fait par oral. Les Apôtres n’ont pas pris de notes.
Les évangiles sont donc le fruit de la réflexion d’une communauté chrétienne qui se souvient de la vie de son Seigneur.
Ils ne se présentent d’ailleurs pas comme des biographies de Jésus (on ne connaît rien de son portrait physique et quasiment rien de son enfance), mais comme une proclamation croyante mise en récit.

Or, malgré cette chaleur de la foi, les évangiles, contrairement aux apocryphes, frappent par leur relative sobriété et leur absence de complaisance.

Celui qui voudrait trouver des passages embarrassants pour l’Église n’a pas besoin de se tourner vers les apocryphes ; les évangiles canoniques suffisent amplement (les Apôtres ne comprennent rien et Pierre, le premier pape, est même traité de Satan par Jésus!).
Le fait que les Apôtres soient très loin de s’y donner le beau rôle plaide en faveur de l’authenticité de ces récits.

Pourquoi les évangiles semblent parfois se contredire ?

Parlons d’abord des ressemblances! Elles sont impressionnantes, en particulier entre les évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc.

Quant aux différences, elles constituent rarement de véritables contradictions, mais plutôt des changements de perspective.
Rien de plus normal, puisque chacun des évangiles s’adresse à un type différent d’auditeurs.
Il n’y a pas de «version officielle» de la vie de Jésus.
Chacun publie la Bonne Nouvelle dans la langue de ses destinataires et en fonction des problématiques de son milieu.
Le plus intéressant n’est pas de prétendre retrouver le «tronc commun» d’un «évangile primitif», mais bien plutôt de saisir les traits spécifiques à chacun.

Les évangiles deviendront alors comme les quatre voix d’une même polyphonie qui nous permettra de saisir dans toute son épaisseur le mystère bouleversant du Ressuscité.

Propos d’Olivier Bourion
Texte libre de droits. Secteur Pastoral du Pays-Haut

 

1. Ensemble des écrits bibliques antérieurs à Jésus-Christ (Ancien Testament).
2. Principal recueil juif de commentaires et d’interprétations de la Torah.
3. Reconnu par le consensus des communautés chrétiennes et l’autorité des Apôtres.

Voir Schéma de l’Evangile aux évangiles

Si Dieu est bon, pourquoi le mal existe ?

Pourquoi Dieu qui est tout puissant et qui nous aime permet l’existence de la souffrance ?
La présence du mal est un mystère auquel aucune réponse rapide ne peut suffire.
C’est l’ensemble de la foi chrétienne qui répond à cette question.

Dieu est-il responsable du mal ?

Pour la foi chrétienne, Dieu est absolument innocent du mal qui frappe l’humanité.

Celui-ci n’est pas une punition, car il touche tous les hommes qu’ils soient justes ou non.
Dieu n’agit pas non plus par sadisme, car cela impliquerait une dépendance en lui (satisfaire une envie de faire souffrir répond à un besoin), ce qui est contraire à sa nature autosuffisante.

En fait, le mal et la souffrance ne font pas partie du projet initial de Dieu pour l’humanité.
C’est un accident de parcours qu’il n’a pas souhaité et qui vient du mauvais usage de la liberté accordée aux hommes et aux anges.

Pourquoi avoir créé l’homme libre ?

Rien n’obligeait Dieu à créer le monde et l’homme plus particulièrement, et pourtant il l’a fait.
Cet acte est purement gratuit ; c’est un don qui rend manifeste sa bienveillance à notre égard.
Dieu aime l’homme et veut que celui-ci l’aime aussi. Cependant pour que cet amour soit partagé et sincère, il est nécessaire que l’homme soit libre de choisir de vivre en harmonie avec son Créateur ou de le rejeter.
Car si Dieu contraignait l’homme à l’aimer, sans lui en donner le choix, ce serait de la violence et non de l’amour.

Cette liberté accordée comporte néanmoins un risque. Dieu attend de l’humanité qu’elle le choisisse, mais si elle le rejette, alors qu’elle a été faite pour lui, elle ouvre la porte au mal.

Les anges aussi ont cette liberté. Certains ayant refusé d’adorer Dieu par orgueil sont devenus les démons.

D’où vient le mal ?

Le récit imagé de « la Chute » dans le livre de la Genèse1 nous offre des éléments de réponse.
Bien sûr, l’histoire d’Adam et Eve goûtant le fruit défendu suite à la tentation de Satan peut difficilement être comprise comme un événement historique. Néanmoins, elle exprime des faits essentiels.

Lorsque sont apparus les êtres libres comme les premiers hommes et les anges, ceux-ci étaient appelés à vivre une vie harmonieuse avec leur Créateur. Mais suite à la tentation, ils ont vite vu Dieu comme un rival et se sont coupés volontairement de son amour miséricordieux.
Le péché2 est entré dans le monde empoisonnant par effet « boule de neige » l’ensemble des relations.
Cette situation néfaste que vivent toutes les générations s’appelle le péché originel.

Responsable du mal moral (ensemble des violences humaines), l’humanité eut à subir également de manière mystérieuse les conséquences du mal physique (maladies, catastrophes naturelles et mort).
Dans le déchaînement ces deux types de maux, la révélation chrétienne note l’influence des démons.

Que fait Dieu face à cet échec ?

Il ne se contente pas d’observer l’humanité se détruire à cause de la réaction en chaîne du péché.
Bien au contraire, en s’incarnant dans la personne de Jésus Christ, Dieu a partagé nos souffrances les plus atroces et même la mort afin d’en renverser la logique et les détruire.

Il n’aurait pas pu montrer son amour miséricordieux de manière plus impressionnante qu’en se laissant clouer pour nous sur la croix, en la personne de son Fils. C’est vraiment une nouvelle incroyable et un phénomène unique dans l’histoire des religions !

En acceptant de subir la violence des hommes, il porte le poids de nos fautes et nous en libère.
En traversant la mort et en ressuscitant, il détruit celle-ci et nous conduit à la vie éternelle.

Qu’est-ce que ça change pour moi qui galère ?

Grâce à Jésus, le mal n’a pas le dernier mot.
Dieu n’a pas voulu nous laisser seuls dans la souffrance. Ainsi lorsque nous souffrons, nous savons que Dieu a également souffert pour nous. Cela atténue notre solitude et notre isolement.

Quand nous sommes frappés par le mal, il faut crier sa détresse vers le Seigneur, voire son incompréhension et sa colère.
La Bible contient plusieurs de ces appels aux secours (Psaumes, Livre de Job, rencontres de Jésus dans les évangiles…).

En s’adressant ainsi à lui, le Christ trouvera l’occasion d’intervenir en nous apportant mystérieusement la paix intérieure qui nous permettra de nous reconstruire. Il nous encouragera aussi à aimer davantage et à trouver avec d’autres les moyens d’agir pour que nous vivions pleinement notre vocation. Il s’agit là de l’effet de la grâce qui est accordée en particulier dans les sacrements3 et qui nous laisse entrevoir la gloire de la vie éternelle.

 

 

Texte libre de droits – Secteur Pastoral du Pays-Haut

 

1. Genèse : premier livre de la Bible qui raconte la création du monde, celle de l’homme et explique l’origine du peuple hébreu.
2. Péché : parole, acte ou désir dirigé contre Dieu, nos semblables et qui blesse notre nature.
3. Sacrement : acte rituel qui rend saint, qui met en état de grâce celui qui le reçoit avec sincérité.
Dans le sacrement, c’est Dieu qui agit par l’intermédiaire de son ministre (prêtre ou diacre).
II en existe sept : le baptême, la confirmation et l’eucharistie, la réconciliation (confession), l’onction des malades, l’ordre (par lequel on devient diacre, prêtre ou évêque) et le mariage.