Agir et partager

Bienvenue au Secours Catholique

Environ cinquante bénévoles assurent tout au long de l’année une présence sur le territoire de Longwy, sur différents lieux d’accueil.

1. La boutique « Rodhain » est ouverte à tous au 6 rue de l’hôtel de ville à Longwy-Haut.

Boutique de seconde main à petit prix.
Vêtements pour enfant, femme, homme, linge de maison et chaussures de qualité.

Heures d’ouverture :
– mardi 14h-18h (hiver) et 14h-18h30 (été)
– jeudi 10h-12h et 14h-18h (hiver) et 14h-18h30 (été)

Tél.: 03 82 24 02 98

Si vous souhaitez nous donner des vêtements, vous pouvez les déposer des vêtements aux jours et heures d’ouverture de la boutique.

2. Un bureau d’accueil du Secours Catholique est situé à la Maison Pastorale, 1 avenue du Bois à Mont-Saint-Martin.

Heures d’ouverture :
– mardi 14h-17h (sauf dernier mardi du mois)
– jeudi 14h-17h

Tél.: 07 48 11 20 71

Nous souhaitons privilégier la rencontre avec les personnes, afin de déterminer les différentes possibilités qui s’offrent à elles, c’est-à-dire rechercher ensemble des perspectives d’évolution en s’appuyant sur leurs compétences et leurs talents, pour leur permettre de reprendre confiance, et cela en lien avec nos partenaires.

Nous soutenons de différentes manières les personnes rencontrées.
Ce qui nous semble primordial est l’écoute, elle nous permet d’appréhender les différentes situations.
Nous essayons d’apporter surtout un soutien moral et une compréhension de leurs différents problèmes, dans la fraternité et la convivialité.

Suivant les réalités rencontrées, nous envisageons des échanges entre les personnes accueillies, avec des thèmes :
garde d’enfants, mobilité, échanges de compétences, travail, vacances…

Associer des personnes accueillies à nos actions (aide à la boutique solidaire, ou lors de la préparation d’un évènement) en fonction de leurs savoir-faire leur permet d’être des acteurs de leur évolution.

Si les problèmes des personnes nécessitent un soutien financier, nous pouvons octroyer ponctuellement une aide d’urgence (sous forme de chèques services) ou délivrer une aide financière plus conséquente dans le cadre de la commission de proximité qui se réunit une fois par mois.

3. Des bénévoles interviennent régulièrement au CADA d’Herserange et à la Maison Pastorale de Mt-St-Martin en proposent des cours Français Langue Etrangère (FLE).

Du FLE est aussi proposé les mardis et jeudis après-midi de 14h à 16h,
au Centre Louis Lumière 62, rue de Paris à Herserange.

Les cours de français reprennent tous les lundis matin de 10h à 11h30 à la Maison Pastorale de Mont-St-Martin.
Inscriptions au : 06 76 61 54 30 ou au magasin Rodhain à Longwy-Haut pendant les heures d’ouverture.

4. Projets Vacances

Nous travaillons aussi autour de projets « vacances » pour permettre aux familles de sortir de leur quotidien et de se ressourcer pour oublier les difficultés de la vie, le temps d’un séjour.

 

 

Contact email: julien.dupuis@secours-catholique.org 
meurtheetmoselle@secours-catholique.org

L’aumônerie de l’Hôpital de Mont-Saint-Martin

Témoignages de bénévoles…

❚ Une dame était hospitalisée, on lui apprend : «Vous avez un cancer».
On me demande d’aller rencontrer cette personne qui a besoin de soutien.
Quelques jours après, le mari me rencontre et me dit : «Retournez voir mon épouse, votre visite lui a apporté un grand soutien.»

❚ 22 heures. Une famille veut absolument un temps de prière auprès du papa qui s’en va.
En arrivant, je suis conduite auprès de la personne, elle vient de décéder. La famille précise que le papa a reçu le sacrement de l’onction des malades en paroisse, et la communion avant d’être hospitalisé. Avec la famille, nous disons la «Prière de l’Adieu.» La famille en a demandé la photocopie, et nous a remerciés de notre présence à leur côté. Les infirmières nous ont remerciés aussi : «Vous avez pris le temps avec la famille.
Nous n’avons pas toujours le temps disponible pour nous en occuper.»

❚ Une équipe de bénévoles,
Nicole, Marie, Soeur Marie-Hélène, Françoise, père Édouard, se rendent disponibles pour rencontrer les personnes hospitalisées à l’hôpital de Mont-Saint-Martin. Dans le respect des lois et des règles régissant l’accès des établissements de santé, si les bénévoles de l’aumônerie de l’hôpital ne peuvent plus aller
visiter les personnes hospitalisées dans chaque chambre, sans les connaître, elles peuvent se rendre disponibles pour répondre à toute demande de la personne malade, ou d’un membre de sa famille, en accord avec cette personne.

Démarche à suivre :

pour cela, la personne malade (ou un de ses proches), en fait la demande de préférence auprès de l’infirmière du service (ou d’un membre de l’équipe soignante).

L’infirmière se met en relation avec l’équipe de bénévoles, et avec le service d’accueil de l’hôpital, qui assurera l’accueil du bénévole ou du prêtre, et annoncera sa venue au service !

Ainsi, des personnes dont la période d’hospitalisation se prolonge, peuvent demander à recevoir la communion, qui leur sera apportée par une des personnes bénévoles, agréée aussi par le service de l’hôpital.

Ami lecteur
Si chacun d’entre nous a la possibilité de rendre visite à une personne de sa connaissance, il est évident que les membres de l’équipe d’aumônerie ne peuvent pas deviner quelles personnes aimeraient recevoir leur visite.
C’est à chacun de nous que revient la responsabilité de faire connaître ces dispositions.

Pierre Loppinet

 

 

Les contacts :
Nicole Trichelair
Marie Girard
Soeur Marie-Hélène,
Père Édouard Manyanga

Partir avec l'Hospitalité Notre-Dame de Lourdes

Sur les pas de Bernadette Soubirous, six millions de pèlerins de tous âges et de toutes conditions viennent du
monde entier à Lourdes recevoir une guérison intérieure. Chaque année, Maria De Azevedo comme quatre-vingt-dix mille autres hospitaliers se rend ainsi disponible auprès des nombreux pèlerins malades.

Maria De Azevedo, pouvez-vous vous présenter ?
Maria De Azevedo. J’habite à Mont-Saint-Martin et je suis engagée dans ma paroisse.
À la suite du décès de mon mari, j’ai ressenti le besoin de me rendre utile, en particulier au service des malades. Je vais à Lourdes en tant qu’hospitalière depuis sept ans.

C’est quoi l’Hospitalité Notre-Dame-de-Lourdes ?
Il s’agit d’une association loi 1901 à but non lucratif, composée de bénévoles qui, au cours de leur propre pèlerinage, décident de donner de leur temps, de leur personne…
et de leur bonne humeur au service de malades et handicapés voulant vivre un pèlerinage à Lourdes.

Pourquoi venir aider chaque année les pèlerins malades au lieu de partir en vacances ?
Mais Lourdes fait aussi partie de mes vacances même si j’y vais pour travailler.
J’éprouve autant de satisfaction et de bonheur. Je suis heureuse de me retrouver
dans la grande famille que nous formons tous ensemble, malades et hospitaliers.
Nous avons la chance d’être valides et en bonne santé.
Nous voulons être utiles, ne pas faire égoïstement notre pèlerinage.
C’est notre façon de mettre notre foi en pratique :
«Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait» (Mt. 25, 40).
En servant l’autre, sous le regard bienveillant de la Vierge Marie, nous renforçons notre foi.

Comment se passe une journée d’hospitalier ?
Elle commence très tôt et finit souvent tard !
Tout beaux, tout propres dès 6h30, les hospitaliers se retrouvent d’abord autour d’un copieux petit-déjeuner.
Puis ils se rendent à l’accueil pour une première prière avec l’aumônier, prière qui est partagéeensuite avec les malades dans les chambres.
La journée peut alors démarrer avec le lever des malades, les toilettes, l’aide aux repas, le ménage…
puis s’enchaînent toutes les activités du programme : offices, enseignements, processions, mais aussi moments de partage, de détente et de convivialité, tout cela jusqu’au coucher des malades.
Pour la plupart d’entre nous, la journée n’est pas terminée, car bien souvent nous finissons encore la soirée entre hospitaliers, autour d’un verre, rien que pour le plaisir d’être ensemble.

Faut-il des compétences particulières ?
Aucune compétence n’est nécessaire.
Chacun fait selon ses capacités et possibilités, et peut compter sur l’aide des autres hospitaliers.
On peut être utile dans les soins portés aux malades, mais aussi tout simplement dans l’entretien des chambres, l’aide au déplacement…
Il nous faut surtout être les mains, les jambes, les yeux des malades, les aider à réaliser ce que leur corps ne leur permet pas de faire.
Souvent, le malade est isolé chez lui ou en maison de retraite.
Ce pèlerinage est parfois sa seule sortie de l’année.
Les qualités de l’hospitalier sont l’amour, la disponibilité, l’écoute, l’ouverture aux autres et surtout la bonne humeur.

Quel est votre souvenir le plus fort de Lourdes ?
Au cours du quatrième pèlerinage que nous faisons, il y a une cérémonie qui officialise l’accueil des hospitaliers au sein de l’Hospitalité diocésaine. Ce jour-là, j’ai été très émue. J’ai senti que je faisais vraiment partie de la grande famille des hospitaliers.

Quel est le plus douloureux ?
C’est quand on rentre et qu’on se retrouve seule après cette semaine pendant laquelle on est tellement entouré…

Avez-vous été témoin d’un miracle ?
Je n’ai pas été témoin d’un miracle comme on l’entend.
Le véritable grand miracle, c’est tous ces moments vécus qui font que tous, pèlerins malades comme hospitaliers, nous repartons différents.
C’est tout ce que l’on reçoit et qui est bien plus grand que ce que l’on donne…

Si vous avez un message à transmettre…
De nombreuses personnes n’osent pas faire le premier pas…
Elles ont peur de ne pas savoir, de ne pas être utiles ! Je veux les rassurer.
À Lourdes, on peut aussi être utile en faisant un lit, en mettant la table, en poussant un fauteuil roulant, en écrivant des cartes postales… ou tout simplement en étant à l’écoute.
Nous avons besoin de jeunes aussi.
Leur force, leur joie de vivre, leur spontanéité sont appréciées des malades et en particulier des jeunes handicapés que nous emmenons chaque année.
J’espère que ces propos donneront envie et que cette année, de nouveaux brancardiers et de nouvelles hospitalières seront prêts à tenter l’expérience.
À ceux qui ont encore un doute, je leur dis : «Venez et voyez !».