Éducation chrétienne et humaine

Dimanche de la Sainte Famille

Il sera célébré le dimanche 26 décembre 2021.

A Noël, c’est le mystère d’un Dieu qui se fait homme que l’on médite.
La liturgie invite à célébrer ce mystère dans sa réalité concrète et quasi quotidienne : Le Verbe se fait chair, il naît et vit dans une famille qui ressemble à toutes les autres.Dieu peut venir habiter chez nous, au milieu de nous.

Le dimanche après Noël (ou le 30 décembre si Noël tombe un dimanche), on célèbre la sainte Famille : Jésus, Marie et Joseph, le modèle de la vie familiale pour les chrétiens.

Si la fête ne s’étendit à l’Église universelle qu’en 1921, c’est qu’elle était tributaire du culte relativement récent (XVème siècle) rendu à saint Joseph.
Or, à partir de la vénération envers les saints parents du Christ, on prit conscience aux XVIème et XVIIème siècles de la fonction sociale des familles chrétiennes et de l’œuvre de sanctification qui s’opérait par elles.
En effet, il n’est question de la « Sainte Famille », dans l’Église, que depuis la première moitié du XVIIème siècle. Rien d’étonnant puisque le mot « famille » désignait autrefois, outre les deux parents et leurs enfants, toute la parenté, même les serviteurs.
Il fallut que le sens se restreigne au père, à la mère et aux enfants pour permettre la naissance, puis l’essor, de cette dévotion.

Rattachée en 1969 à l’octave de Noël, cette fête a été pourvue de trois séries de lectures, dont les évangiles se réfèrent à la Fuite en Égypte (année A), à la Présentation au Temple (année B) et au Recouvrement de Jésus dans le Temple par Marie et Joseph (année C).

Source : Martyrologe romain

PRIÈRE À LA SAINTE FAMILLE

Jésus, Marie et Joseph
en vous, nous contemplons la splendeur de l’amour vrai,
en toute confiance nous nous adressons à̀ vous.
Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
un lieu de communion et un cénacle de prière, d’authentiques écoles de l’Évangile
et de petites Eglises domestiques.
Sainte Famille de Nazareth,
que plus jamais il n’y ait dans les familles
des scènes de violence, d’isolement et de division ;
que celui qui a été́ blessé ou scandalisé soit, bientôt, consolé et guéri.
Sainte Famille de Nazareth,
fais prendre conscience à̀ tous du caractère sacré et inviolable de la famille, de sa beauté́ dans le projet de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph, Écoutez, exaucez notre prière Amen !

(Pape François, Amoris Laetitia, 325)

Fête de l'Immaculée Conception

Elle est célébrée le 8 décembre.

La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – située dans les premiers jours de la nouvelle année liturgique et du temps de l’Avent – nous rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu. Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est totalement manifesté le Dieu vivant. Elle est appelée, depuis le concile d’Éphèse (431), « Mère de Dieu ». Selon la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX*, le 8 décembre 1854, elle est déclarée préservée du péché originel dès sa naissance.

Pourquoi un dogme ?

Un dogme est une vérité de foi solennellement proclamée par le Pape pour être accueillie par l’Église. Ainsi, le 8 décembre 1854, dans la Bulle « Ineffabilis Deus », le pape Pie IX déclarait : « Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles ».

En d’autres termes, pour accueillir le Fils de Dieu, Marie ne pouvait avoir en son cœur aucune trace d’hésitation ou de refus. Dieu avait besoin que le don de son amour rencontre une foi parfaitement pure, une âme sans péché. Seule la grâce (le don gratuit de Dieu) pouvait ainsi la préparer, et elle en est comblée (Évangile selon saint Luc, chapitre 1). Comme un fruit anticipé du pardon offert par Jésus sur la croix, Marie (qui a été conçue normalement, par l’union de son père et de sa mère) est immaculée, pure de tout péché, et préservée de cette séparation d’avec Dieu qui marque l’homme dès le début de son existence, le péché originel.

« Pour la plupart des gens, « l’immaculée conception » voudrait dire que Marie est devenue mère, a conçu Jésus, par l’action de l’Esprit Saint, sans relation conjugale. Comme si la relation conjugale était, par elle-même, un péché. Ce n’est pas du tout ce que dit la foi chrétienne. Si le mariage était un péché, il ne pourrait être un sacrement […] rappelle Mgr Jacques Perrier, évêque émérite de Tarbes et Lourdes. » Que voulait dire Pie IX ?

Que fête l’Église catholique le 8 décembre ?

Marie, dès l’origine, a été totalement étrangère au péché. C’est pourquoi, dans toutes les apparitions, elle se montre toujours merveilleusement belle, rayonnante de lumière et de bonté.

Source : Site de l’Église catholique en France

* Pie IX : Né Giovanni Maria Mastai Ferretti (1792-1878) – Élu le 16 juin 1846 (31 ans de pontificat).

Déclaré bienheureux par le Pape Jean-Paul II le 3 septembre 2000.

Le diocèse de Nancy et de Toul possède un sanctuaire marial ; Notre-Dame de Sion.

Photo : © Patrick A. Martin/Diocèse de Nancy

Solennité de Noël

Elle célèbre la Nativité du Seigneur.

La fête de Noël* célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.

Comme le racontent les évangélistes Luc et Mathieu, Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire ».
Dans les environs, se trouvaient des bergers. L’Ange du Seigneur s’approcha et leur dit : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire 
».
« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, commentait le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire.
Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté
 ».

A Noël, le Fils de Dieu se fait homme !

Dans l’étonnant déroulement de cet événement inouï – le Fils de Dieu s’est fait homme ! -, les Pères de l’Eglise ont vu bien des signes :
d’abord parce que l’enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu’étaient les bergers.
Également parce qu’enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine,
à l’exception du péché.

Cette fête se prolonge avec l’octave de Noël.

* Noël : du latin natalis : « naissance », « nativité ».

Solennité

Nom donné aux fêtes les plus importantes de la communauté chrétienne et qui sont célébrées avec éclat.

Octave

Ce sont les huit jours qui suivent une grande fête liturgique : Noël, Pâques et Pentecôte.

Source : Site de l’Église catholique en France

MESSAGE DE NOËL DE MGR JEAN-LOUIS PAPIN

QU’EST-CE QUE NOËL CHANGE ?

La naissance du Christ est une grande fête pour les chrétiens. Mais au fond, que change la naissance de cet enfant pour notre monde  ? Pas grand-chose… et pourtant tout ! Un entretien avec le jésuite et théologien Joseph Moingt.

Pour lire l’article : cliquez ici.

Solennité de l'Épiphanie

La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier.

Dans le vocabulaire chrétien, « Épiphanie » désigne les manifestations de Dieu
aux hommes, en la personne de Jésus-Christ et plus précisément, sa venue dans le monde en un temps historique donné. C’est le sens profond de la fête de l’Épiphanie qui, avec l’évocation des mages venus d’Orient, rappelle également la dimension universelle du message évangélique.

Fête des lumières, fête de l’eau, elle est beaucoup plus la célébration de l’inauguration du ministère public du Christ, lors de son baptême au Jourdain, qu’une festivité des événements de l’enfance de Jésus.

Dans la liturgie latine, là où ce jour n’est pas férié, la célébration de cette fête est fixée au dimanche le plus proche* du 6 janvier, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer. (*En 2023, le 8 janvier en France).

En Occident, elle est surtout la fête des Mages ou des « Rois ».
Les manifestations inaugurales de la vie publique ne sont pas oubliées, puisque l’office de la fête parle des trois mystères de ce jour comme n’en faisant qu’un : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus et les noces de Cana (cf. Antienne de Magnificat aux secondes Vêpres) ; il faut dire cependant que les Mages retiennent presque toute l’attention.

Pour laisser à l’Épiphanie toute sa dimension de « Pentecôte » du cycle de la Nativité, l’Église latine a récemment instauré la Fête du Baptême du Seigneur, célébrée le dimanche qui suit l’Épiphanie.

Fêter l’Épiphanie en famille

La tradition veut que, ce jour-là, on partage un gâteau (le plus souvent, une galette à la frangipane) dans lequel est caché une fève. La galette est découpée, parfois avec une part de plus pour le pauvre ou l’étranger ; elle est ensuite distribuée par un enfant sous la table ou les yeux fermés qui nomme les convives au fur et à mesure qu’on désigne les parts.
Celui qui trouve la fève devient le roi, reçoit une couronne et choisit sa reine, ou inversement.

L’Épiphanie n’est pas célébrée de la même façon partout : en Espagne, c’est le jour où les enfants reçoivent des cadeaux ; à Venise, les gondoliers défilent déguisés en sorcières ; en Allemagne, des enfants déguisés en rois mages font du porte-à-porte pour bénir les maisons.

Partout, du fait de ses traditions festives et ludiques, l’Épiphanie est une fête pour les enfants.

Prière pour l’Épiphanie

Tout le ciel s’emplit
D’une joie nouvelle :
On entend la nuit
Dire la merveille,
Fête sans pareille :
Le Sauveur est né,
L’Enfant-Dieu nous est donné.

Le Seigneur paraît,
Verbe de lumière :
L’univers connaît
La bonté du Père.
Dieu sur notre terre
Vient tracer la voie
Où chemineront nos pas.

Avec les bergers,
Avec tous les sages,
C’est le monde entier
Qui vers lui s’engage
Pour voir le visage
De l’Amour vivant
Qui pour nous s’est fait enfant.

Gloire à Jésus Christ,
Gloire au Fils du Père !
Gloire à son Esprit
Dont l’amour éclaire
L’éclatant mystère
Qui remplit le ciel :
Gloire à l’Homme-Dieu, Noël !

Solennité : Nom donné aux fêtes les plus importantes de la communauté chrétienne et
qui sont célébrées avec éclat.

Source : Site de l’Église catholique en France.

Solennité de Pâques

La fête de Pâques est la plus importante pour les chrétiens.

Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l’élément central de la foi chrétienne. Elle est la fête chrétienne la plus ancienne et la fête centrale de l’année liturgique.

La célébration de la fête de Pâques est l’occasion pour les chrétiens de renouveler leur profession de foi baptismale.
C’est la raison pour laquelle les adultes demandant le baptême sont baptisés dans leurs paroisses pendant la Vigile pascale.

La Résurrection du Christ est l’accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. C’est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par une messe solennelle, est le sommet du calendrier liturgique chrétien. Ce jour d’allégresse est marqué dans les églises par la couleur blanche ou dorée, symbole de joie et de lumière.

Les évangiles font le récit des événements du dimanche matin qui a suivi la mort de Jésus, lorsque les disciples de Jésus (les apôtres et les saintes femmes) ont trouvé son tombeau vide. Ils racontent aussi que Jésus leur est apparu à de nombreuses reprises dans des circonstances diverses pendant 40 jours jusqu’à une dernière apparition, lorsqu’ils l’ont vu monter au Ciel.

Les origines de Pâques

Étymologiquement, Pâques signifie « passage ». La fête chrétienne de Pâques trouve ses racines dans la fête juive de la Pâque, qui célèbre le passage de la mer rouge par les Hébreux lors de la libération d’Égypte.

Depuis la Résurrection du Christ, c’est la célébration du passage avec lui de la mort à la vie que les chrétiens célèbrent. Par sa Résurrection, le Christ sauve l’Homme du péché et l’appelle à la vie éternelle.

L’Octave de Pâques

Cette semaine est comme un long dimanche se prolongeant sur huit jours, où chaque jour est Jour de Pâques. Ainsi du dimanche de Pâques au dimanche de la Miséricorde. Durant l´Octave, on célèbre tous les jours la messe, avec les prières du jour de Pâques. Une semaine où reviennent les mêmes prières, les mêmes chants. Un temps pour échapper à la roue affolée des heures qui nous asservit tous. Redire et acclamer, encore et encore, pour raviver l´événement du dimanche de Pâques. Rappeler que la Résurrection se prolonge par-delà la fête pascale.

Le Temps pascal

Du dimanche de Pâques à celui de la Pentecôte, le temps pascal dure 50 jours durant lesquels on fête la résurrection du Christ dans la joie. Pendant les messes et les cérémonies, on reprend régulièrement le refrain Alléluia, ce chant de victoire des Hébreux qui signifie « Louez Dieu. ».

Cette joie s’exprime également par la couleur des vêtements liturgiques qui sont blancs durant tout le temps pascal, sauf le jour de la Pentecôte où ils sont rouges, symbolisant ainsi l’Esprit saint.

Le cierge pascal, allumé et béni lors de la veillée pascale, indique la présence vivante du Christ dans l’église et sera allumé durant toutes les messes et cérémonies jusqu’à la Pentecôte. Le reste de l’année, on l’allume seulement lors des baptêmes et des funérailles.

Solennité : Nom donné aux fêtes les plus importantes de la communauté chrétienne et qui sont célébrées avec éclat.

 

Source : Site de l’Église catholique en France

Solennité de l'Ascension

La fête de l’Ascension célèbre la montée de Jésus vers Dieu son Père.

Elle est fêtée en France le jeudi de l’Ascension, quarante jours après Pâques.

Mort et ressuscité, il quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment.
Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit-Saint.

La fête de l’Ascension célébrant l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, est une des principales fêtes chrétiennes, qui s’inscrit dans le prolongement de Pâques et annonce la Pentecôte, dix jours plus tard.

Un nouveau mode de présence

Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi ; L’Ascension est source de liberté : loin de s’imposer aux hommes, Jésus les laisse libres de croire, et donc d’aimer véritablement. Jésus ne cesse d’inviter les hommes à le suivre : dans la foi, ils doivent apprendre à lire les signes de sa présence et de son action, en particulier dans la célébration des sacrements, notamment l’Eucharistie mais aussi dans sa Parole, son Peuple, ses ministres (évêques, prêtres, diacres)…

La signification des Cieux

L’Ascension de Jésus n’est pas un voyage dans l’espace, vers les astres les plus lointains, car les astres sont eux aussi faits d’éléments physiques comme la terre. Pour les croyants, monter aux cieux c’est rejoindre Dieu et vivre en son amour. Ici, nulle question de magie ou d’action spectaculaire.
À propos du Ciel, le Catéchisme de l’Eglise catholique parle de « l’état de bonheur suprême et définitif ». Jésus ne s’est pas éloigné des hommes mais maintenant, grâce à sa présence auprès du Père, il est proche de chacun, pour toujours.

Solennité : Nom donné aux fêtes les plus importantes de la communauté chrétienne et qui sont célébrées avec éclat. Les fêtes solennelles sont propres soit à toute l’Eglise catholique, soit à un diocèse, soit à une église locale.

Source : Site de l’Eglise catholique en France

Solennité de la Pentecôte

La fête de la Pentecôte célèbre la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres le cinquantième jour après Pâques.

Cette fête clôt le temps pascal, qui dure sept semaines, et dont elle est le couronnement.

Le vent et le feu

Le 50ème jour après Pâques, alors qu’une foule s’est rassemblée pour la fête juive commémorant le don de la Loi à Moïse, les Apôtres, Marie et quelques proches entendent un bruit « pareil à celui d’un violent coup de vent » qui remplit la maison ; c’est un premier signe.
Le deuxième signe ne se fait pas attendre : « une sorte de feu qui se partageait en langues et se posa sur chacun d’entre eux ».
Et voici le troisième prodige : remplis de l’Esprit Saint signifié par le vent et le feu, « ils se mirent à parler en d’autres langues ».
La foule qui festoie est stupéfaite « parce que chacun d’eux les entendait parler sa propre langue ».
À tel point que certains les croient « pleins de vin doux » (Ac 2, 1-14) !

Ainsi se réalise la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension une dizaine de jours plus tôt : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8).

En effet, les apôtres, ayant reçu la force de l’Esprit, ont alors le courage de sortir de la salle du Cénacle où ils étaient craintivement enfermés.
Ils commencent aussitôt à témoigner de la résurrection du Christ, à faire connaître son enseignement et à baptiser.
Lors de la Pentecôte, l’Eglise est constituée non par une volonté humaine, mais par la force de l’Esprit de Dieu.
À la suite de cet événement, naissent les premières communautés chrétiennes qui se sont ensuite organisées, développées et propagées.

Source : Site de l’Eglise catholique en France

Lectures du jour

1ère lecture : Ac 2, 1-11
Psaume : 103, 1ab.24ac, 29bc-30, 31.34
2ème lecture : Ga 5, 16-25
Séquence
Évangile : Jn 15, 26-27 ; 16, 12-15

Après Pentecôte, le cierge pascal est placé auprès des fonts baptismaux.

Proposition de chant du Service de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle

Auteur et interprète : Jean-Jacques Juven.

Les illustrations sont d’une artiste laxovienne, Marina.

Pour voir la vidéo : cliquez ici.

Toussaint et défunts

Lundi 1er novembre 2021 : Solennité de la Toussaint.
Mardi 2 novembre 2021 : Commémoration des fidèles défunts.

L’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.

Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Église sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Évangile et au service de tous.
C’est bien pourquoi, en ce jour les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.

Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ.
La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse vivante et proche de nous.

La fête de la Toussaint est inséparable du jour de prière pour les défunts, que l’Eglise commémore le 2 novembre.

La première célébration s’est vécue dans la joie; la seconde est plus en lien avec les souvenirs envers ceux que nous avons aimés.

Cette journée est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ.
C’est bien pour signifier cela, qu’à l’occasion de ces célébrations, un grand nombre de personnes se rendent dans les cimetières pour honorer leurs proches disparus et fleurir leur tombe.

Solennité : Nom donné aux fêtes les plus importantes de la communauté chrétienne et qui sont célébrées avec éclat.
Les fêtes solennelles sont propres soit à toute l’Église catholique, soit à un diocèse, soit à une église locale.

Source : Site de l’Église catholique en France.

L'Année liturgique

L’année liturgique propose aux chrétiens de revivre l’ensemble de l’histoire du salut et de la vie du Christ, au cours d’une année.

L’année liturgique reprend les événements principaux de la vie du Christ : sa naissance (Noël), sa mort et sa résurrection (Pâques), le don de l’Esprit (Pentecôte).

Elle invite les chrétiens à accueillir Dieu dans leur vie et à rester tendus vers la venue du Royaume. Elle déploie sur une année, ce que nous affirmons à chaque messe : « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta Résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire »

Elle commence le 1er dimanche de l’Avent, quatre semaines avant Noël.
Elle s’achève avec le dimanche du Christ Roi (un des derniers dimanches du mois de novembre).

Elle se divise en plusieurs périodes

> Le Temps de l’Avent : 4 semaines.
> Le Temps de Noël et de l’Épiphanie : de la fête de Noël au baptême du Christ.
> Le Temps Ordinaire débute au baptême du Christ.
> Le Temps du Carême commence au Mercredi des Cendres ; 40 jours sans compter les dimanches.
> Le Temps Pascal : de Pâques à Pentecôte, soit 50 jours.
> La suite du Temps Ordinaire jusqu’à la fin de l’année liturgique, c’est-à-dire le dimanche du Christ Roi de l’Univers.

Chaque période est marquée par une couleur différente. Pour en savoir plus : cliquez ici.

L’année est jalonnée par un grand nombre de fêtes plus ou moins importantes.
Ces fêtes chrétiennes rappellent l’essentiel des évènements vécus par Jésus.
Elles manifestent notre foi en lui, Messie et Fils de Dieu.
L’année est également rythmée par de nombreuses fêtes mariales.

Trois années liturgiques

Depuis le concile Vatican II (1962 – 1965), il a été instauré un cycle de trois années liturgiques pour que les chrétiens entendent le plus possible de passages de la Parole de Dieu. La foi nait de l’écoute de la Parole.
> Année A : Évangile selon Saint-Matthieu.
> Année B : Évangile selon Saint-Marc.
> Année C : Évangile selon Saint-Luc.
> Et l’Évangile selon Saint Jean : pendant le temps pascal et aussi durant l’année B car l’Évangile selon Saint-Marc est plus court.

 

L’Année liturgique B a débutée le dimanche 29 novembre 2020.

 

Source : Site de l’Eglise catholique en France

Les couleurs liturgiques

La couleur utilisée dans les offices religieux dépend du temps liturgique et des fêtes particulières célébrées.

Au XVIème siècle, avec le Concile de Trente (1545 – 1563) il est admis cinq couleurs, déjà utilisées depuis longtemps : le blanc, le rouge, le vert, le violet, le noir.
Ces couleurs sont signifiantes car elles expriment la fête, la passion, l’espérance, la pénitence, le deuil.
C’est au XIXème siècle que ces couleurs liturgiques ont été définitivement codifiées.
L’Institution générale du Missel romain (n° 308) laisse aux Conférences épiscopales le soin d’entériner les coutumes locales ou d’adapter les normes générales.
L’or, comme couleur des Solennités, et le bleu, comme couleur de la Vierge Marie, sont parfois utilisés en certains endroits.
Il y a également une tradition de couleur rose pour certains dimanches de l’Avent et du Carême.
Aux célébrations solennelles, on peut utiliser les ornements les plus beaux, même s’ils ne sont pas de la couleur du jour.
La liturgie étant l’hommage intégral à Dieu de tout le créé, l’usage des couleurs dans les célébrations est une partie intégrante du service divin.
Le choix et la variété de ces couleurs a beaucoup dépendu des temps et des lieux ; il en est encore ainsi.

En pratique :

> Le violet : Avent et Carême
> Le blanc : Noël et Pâques
> Le rouge : Pentecôte
> Le vert : Temps ordinaire
> Le rose : Gaudete (3ème dimanche de l’Avent), Laetare (4ème dimanche de Carême)

Source : Site de l’Eglise catholique en France

Le Temps Ordinaire

Le temps ordinaire durant l’année est chemin de notre résurrection, chemin de notre communion car il est le temps de Dieu.

L’expression “temps ordinaire” dont l’Église romaine latine caractérise les semaines qui suivent le temps pascal, jusqu’au seuil de la nouvelle année liturgique, jusqu’à la veille de Noël, ne signifie pas que, dans le « temps de Dieu », il y ait des temps forts et des temps ordinaires, des degrés et des mesures. Dieu est, demeure et agit toujours dans sa plénitude divine, là même où nous vivons, dans notre solitude comme au milieu de nos frères.

Et c’est ce qui est le cheminement ordinaire du Peuple de Dieu, car, grâce à la présence réelle de la grâce divine en son Eucharistie, se réalise ainsi en Jésus-Christ, l’unité de l’humanité avec la divinité.

Chacun de nous connaît des différences humaines dans l’accueil de sa grâce, dans le tissu ordinaire, de nos vies, avec leurs contraintes, la grisaille, les luttes, nos souffrances, les échecs, et heureusement, aussi, nos petites ou grandes joies, nos éclaircies, nos réussites.

La liturgie, quotidienne et dominicale, est l’un des lieux privilégiés de la Parole de Dieu, qui est le Christ, le Verbe, la Parole incarnée, quand il s’offre à son Père, en sa Présence réelle, dans la communion de l’Esprit.

Pour les lectures, une différence caractérise le temps ordinaire par rapport aux autres temps forts de l’Année liturgique, qui célèbrent chacun un aspect particulier du Mystère par des textes sélectionnés à travers toute l’Écriture Sainte.

La première lecture dominicale est un texte du Premier Testament, choisi en fonction de l’évangile du jour. Ce rapprochement montre la continuité sans faille de la révélation divine, et le déploiement progressif de son action pour le salut de l’humanité.

La deuxième lecture, nous donne des extraits des « épîtres apostoliques » : des douze lettres de saint Paul, de celle de saint Jacques, et de l’épître aux Hébreux.

Dans les évangiles, Jésus nous dit la patience de Dieu, et, pour l’homme, d’y répondre par une indispensable vigilance, une vigilance active afin que la semence généreusement jetée en terre ne soit pas étouffée par les soucis du monde.

Pour que le fruit de la terre et du travail des hommes, devienne pains et vin, don de Dieu en chaque Eucharistie, comme l’aime à nous le redire le Pape François en ses homélies matinales.

Dans notre quotidien, nous rencontrons celui de nos frères, avec leurs joies, leurs peines, leur solitude, que nous pouvons partager dans nos gestes et dans l’offrande eucharistique.

Couleur liturgique ; vert

Source : Site de l’Église catholique en France

Vivre l'Avent dans la paroisse

C’est le temps de préparation à la célébration de la naissance de Jésus.
Il débute le dimanche 28 novembre 2021.
C’est aussi le début de la nouvelle année liturgique (Année C).

 

L’Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.

Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.

Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période.

L’Avent, comme l’ensemble du calendrier liturgique catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa Résurrection (Pâques).

L’Église relit et revit donc « tous ces grands événements de l’histoire du salut dans   » l’aujourd’hui  » de sa liturgie ».

Couleur liturgique : violet

Source : Site de l’Église catholique en France.

POUR NOTRE PAROISSE

THÈMES CHOISIS

– Dimanche 28 novembre 2021 / 1er dimanche de l’Avent : Aller en confiance.

– Dimanche 5 décembre 2021 / 2ème dimanche de l’Avent : Préparer le chemin.

– Dimanche 12 décembre 2021 / 3ème dimanche de l’Avent / Gaudete : S’ouvrir à la joie.

– Dimanche 19 décembre 2021 / 4ème dimanche de l’Avent : Déconfiner nos coeurs.

– Vendedi 24 décembre et samedi 25 décembre 2021 / Noël : Accueillir sa parole.

Signets : Éditions Jésuites

CHANTS

– Messe de Rangueil (SYL E003)

– Entrons dans l’espérance (E 26-30) : cliquez ici.

– Joyeux Noël à tous les enfants de la terre (F 55-59)

LES RENDEZ-VOUS

– Veillées : mercredis 1er et 15 décembre à 20h00 à Saint-Michel.

Comptre-rendu de la première veillée : cliquez ici.

– Chantons Noël ensemble : dimanche 12 décembre à 15h00 à Lay-Saint-Christophe.

– Célébrations pénitentielles : mardi 14 décembre à 20h00 à Plunoy et vendredi 17 décembre à 15h00 à Champenoux.

– Noël des malades et des personnes isolées : jeudi 16 décembre à 14h00 à Saint-Michel.

– Messe de la nuit de Noël : vendredi 24 décembre à 19h00 à Saint-Michel.

– Messe du jour de Noël : samedi 25 décembre à 9h00 à Saint-Martin.

– D’autres propositions en cliquant ici.

Le Carême

Le carême est un temps de conversion et de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la résurrection du Christ

Le carême commence le Mercredi des Cendres (le 2 mars 2022) et s’achève le Jeudi Saint (le 14 avril 2002), avant la célébration de la Cène du Seigneur.

La Semaine Sainte, qui commence avec le dimanche des Rameaux (le 10 avril 2022) commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix.

Le Samedi Saint et le dimanche de Pâques (le 17 avril 2022), les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ.

La durée du carême – quarante jours sans compter les dimanches – fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise.

Elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique.

Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.

Un temps de conversion

Au désert, le Christ a mené un combat spirituel dont il est sorti victorieux. À sa suite, il ne s’agit pas de faire des efforts par nos propres forces humaines mais de laisser le Christ nous habiter pour faire sa volonté et nous laisser guider par l’Esprit.

Durant le temps du carême, nous sommes invités à nous donner des moyens concrets, dans la prière, la pénitence et l’aumône pour nous aider à discerner les priorités de notre vie.

Comme chaque année, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD-Terre Solidaire) animera la campagne de carême.

Le temps du carême est un temps autre qui incite à une mise à l’écart pour faire silence et être ainsi réceptif à la Parole de Dieu.

Source : Site de l’Église catholique en France.

POUR NOTRE PAROISSE

 

> Calendrier des propositions et des offices en cliquant ici.

La Semaine Sainte

Elle achève le temps du carême.

Elle commence avec le dimanche des Rameaux (et inclut le jeudi saint, le vendredi saint) et s’achève avec la vigile pascale pendant la nuit du samedi saint au dimanche de Pâques.

LES RAMEAUX

Fête chrétienne qui commémore l’accueil triomphal (avec des rameaux de palmier) fait par ses disciples à Jésus entrant à Jérusalem.
Cette fête est célébrée huit jours avant Pâques, elle ouvre la Semaine Sainte.

LA MESSE CHRISMALE

Elle a lieu durant la Semaine Sainte : dans le rite catholique latin, la messe chrismale n’appartient pas, au sens strict, au Triduum pascal.
Si elle a lieu le plus souvent le Jeudi Saint au matin, elle peut être transférée à un autre jour, pourvu qu’elle soit proche de Pâques. Beaucoup d’évêques, pour faciliter la participation des fidèles et des prêtres, choisissent un soir de l’un ou l’autre des jours saints, le lundi, le mardi ou le mercredi.

Durant la messe chrismale, l’évêque bénit les autres huiles saintes et consacre le Saint Chrême. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre.

Au cours de cette messe qui manifeste l’unité de toute l’Église diocésaine autour de son évêque, les prêtres renouvellent leurs promesses sacerdotales : vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus, chercher à lui ressembler, renoncer à eux-mêmes, être fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle, célébrer les sacrements, annoncer la Parole de Dieu avec désintéressement et charité.

LE TRIDUUM PASCAL

Mot latin signifiant « un espace de trois jours », le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi Saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique.

De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.

Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du Lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie.

Dans la liturgie du Vendredi Saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie.

Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus.

Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit :
le Christ a vaincu la mort,

LE JEUDI SAINT

L’Église célèbre la messe en mémoire de la Cène du Seigneur : institution, par le Christ, de l’Eucharistie et du sacerdoce (les prêtres).
Par l’eucharistie, sous la forme du pain et du vin consacrés, le Christ offre son corps et son sang pour le Salut du monde. Dans beaucoup d’églises, on procède au rite du lavement des pieds rappelant le geste de Jésus vis-à-vis de ses apôtres. Le prêtre s’agenouille et lave les pieds de douze fidèles. Dans ce cadre, à cette heure, ce geste dit mieux qu’un long discours que le sacerdoce est un service.

LE VENDREDI SAINT

Trahi par son disciple Judas, le Christ est arrêté. Il est accusé de semer le désordre par ses enseignements et surtout d’usurper le titre de Messie, c’est-à-dire de Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes. Interrogé par Ponce Pilate (gouverneur romain de la région), flagellé par les soldats, Il est condamné à être cloué sur une croix – supplice alors réservé aux criminels.

Chargé de la croix, le Christ gravit la colline du Golgotha (littéralement « Mont du crâne », autrement appelé « Calvaire ») et tombe plusieurs fois d’épuisement. Crucifié, Il expire au bout de quelques heures. Descendu de la croix par ses proches, Il est enveloppé dans un linge blanc (le « linceul ») et mis au tombeau.

Les chrétiens sont appelés au jeûne (qui consiste à se priver de nourriture suivant l’âge et les forces du fidèle), démarche de pénitence et de conversion, expression de l’attente du Christ.
L’office du Vendredi saint, appelé « célébration de la Passion du Seigneur », est centré sur la proclamation du récit de la Passion. Il est proposé aux fidèles un Chemin de croix qui suit les étapes de la Passion du Christ.

LE CHEMIN DE CROIX

Depuis vingt siècles, la mémoire des dernières heures de la vie de Jésus a retenu l’attention de l’Église et la piété des fidèles a trouvé dans le chemin de croix un moyen d’exprimer sa dévotion en dehors de la liturgie proprement dite. Le Vendredi Saint, l’Église nous fait suivre le Christ pas à pas dans le combat qu’il a accepté de vivre pour nous racheter de nos péchés.

Le chemin de croix qui accompagne Jésus vers sa mort est une contemplation active qui veut aider chacun à entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, manifesté en son Fils. D’autre part, dans l’intercession pour le monde tel que Jésus l’a vécu en s’offrant sur la croix, une telle démarche ne peut se faire que dans la perspective de sa Résurrection à Pâques. Le chemin de croix apparaît donc comme un pèlerinage « en esprit », c’est pourquoi
il touche celui qui l’entreprend sous trois aspects, tant physiques que spirituels : la marche, la méditation et l’intercession.

La pratique du Chemin de croix peut se faire de manière solennelle, communautaire et processionnelle ou de manière privée, au sein d’une église
ou même en pleine ville.

Traditionnellement les Chemins de croix comptent 14 stations, aujourd’hui, on ajoute parfois une 15ème station, celle du tombeau vide qui relie ainsi,
en finale, toutes les stations à la résurrection.

LA VIGILE PASCALE

Elle rassemble, par ses rites, tous les éléments du message de Pâques.
Les baptêmes d’adultes et de jeunes, qui seront célébrés cette nuit-là, rejaillissent sur toute la communauté et rappellent à chacun les promesses de son baptême.

Source : Site de l’Eglise catholique en France

La semaine de prière pour l’unité des chrétiens, principal temps fort œcuménique

Chaque année, c’est le principal temps fort œcuménique.

La « Semaine de prière pour l’unité chrétienne » rassemble depuis 1908 des chrétiens de toutes confessions du 18 au 25 janvier.

Un comité international – composé de représentants du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens (Rome) et de la commission Foi et Constitution du Conseil œcuménique des Eglises (Genève) – publie chaque année un document sur un thème préparé par un groupe interconfessionnel d’un pays. Il propose un thème biblique, un schéma de célébration œcuménique et des prières quotidiennes.

En France, ce document est adapté par le centre Unité chrétienne de Lyon, qui propose aussi tout un matériel d’animation : brochure, affiches, images …

Pour en savoir plus

> Le mot œcuménisme désigne l’effort des chrétiens pour parvenir à une unité institutionnelle entre les différentes Eglises et communautés.
Il vient d’un mot grec que l’on pourrait traduire par « l’ensemble de la terre habitée ».
Il a été employé pour désigner un mouvement pour « l’unité des chrétiens par l’unité des Églises » né au tournant des XIX° et XX° siècles de la conjonction de plusieurs courants, que l’Église catholique ne rejoignit officiellement qu’au Concile Vatican II (1964).

> Ce que n’est pas l’œcuménisme
Ce mot est de plus en plus employé pour désigner le dialogue des chrétiens avec les juifs, avec les membres d’autres religions (musulmans, hindouistes, bouddhistes …) ou même les non-croyants. Cet emploi extensif, qui peut se justifier par l’origine du mot, contribue malheureusement à mettre sur le même plan des dialogues d’un autre ordre : le dialogue entre chrétiens, unis par une même foi en Jésus-Christ et un même baptême, est fondamentalement différent de tous les autres dialogues.

> Unité Chrétienne est une association qui a pour objectif de poursuivre l’oeuvre de l’abbé Paul Couturier (1881-1953), c’est-à-dire de travailler à l’unité visible des chrétiens, unité pour laquelle le Christ a prié : « Père, que tous soient un, comme nous sommes un, afin que le monde croie » (Évangile de Jean, 17, 21).

Source : Site de l’Église catholique en France

> Site de l’Unité des Chrétiens : cliquez ici.

Vous avez fait baptiser votre enfant, ou non baptisé, il vous pose des questions ?
Donnez-lui les moyens de découvrir Jésus et de vivre sa foi !

Lieux et horaires de la catéchèse de 4 ans au CM2

EVEIL À LA FOI POUR LES PETITS (4 À 8 ANS)

 

Un samedi par mois, de 17h à 18h, au Centre Paroissial, à côté de l’église Saint-Michel :

Responsables : Christine GEORGE, Anne-Marie NICOLAS, Laurence RENARD.

CE2 À CM2

 

Les enfants sont rassemblés, âges confondus, en un groupe sur chaque clocher :

  • Saint-Christophe : le dimanche après la messe de 9h à Lay-Saint-Christophe, à la maison de la Parole
     Responsable : Danielle GLODKOWSKI
  • Saint-Martin : le vendredi une semaine sur deux à 18h à la maison Jean Ploussar
    Responsable : Elena ZANINOTTO
  • Saint-Michel : tous les samedis de 10h20 à 11h20, au Centre Paroissial
    Responsable : Clotilde JUSTE

Pour les jeunes scolarisés en collège et lycée

Collège (de la 6ème à la 3ème)

 

Les jeunes sont invités à rejoindre le groupe d’Essey-les-Nancy.

 Les sacrements sont souvent préparés au sein des groupes de catéchèse : baptême, réconciliation, communion, ainsi que la profession de foi.

 

Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser au Centre Paroissial

Tél : 03 83 33 17 26

Prier, comprendre, partager la Parole de Dieu.

Pour l’année pastorale 2023-2024 : « A l’écoute de la lettre de saint Paul aux Ephésiens ».

La démarche est engagée depuis plusieurs années. Des groupes de lecture se sont constitués en paroisse pour des temps de partage mensuels sur la Parole de Dieu.

Ils ont concerné successivement les évangiles de Marc et de Luc puis les Actes des Apôtres et la Première lettre de Saint Paul aux Corinthiens. Deux ans ont été consacrés ensuite à un choix de psaumes puis deux autres années au livre d’un petit prophète de l’Ancien Testament, Michée, puis une autre année encore à l’action de l’Esprit saint dans le Peuple de Dieu. En 2017 et pour deux nouvelles années c’est l’évangile de Matthieu qui a fait l’objet de ce travail d’approfondissement. Maintenant et pour la période 2019-2021, c’est l’évangile et les Lettres de Jean.

Un document édité par le diocèse nous aide à analyser, comprendre, contextualiser les textes à l’époque où ils ont été écrits et maintenant, et à prier. Le partage en groupe est riche de la diversité des sensibilité de chacun et apporte beaucoup dans une atmosphère conviviale.

Alors rejoignez l’un des 5 groupes de la paroisse ! Ils sont ouverts à tous en toute simplicité. 

Les rendez-vous sont mentionnés dans l’agenda de ce site.

Vous pouvez aussi contacter le Centre paroissial au 03 83 33 17 26.

La vivre, la pratiquer

S’il est un sujet sensible chez les catholiques français …

… c’est bien la liturgie. Souvent, nous limitons la richesse de ce mot aux seuls rites que nous accomplissons durant la messe. La liturgie est si importante pour la vie de l’Église que Vatican II a promulgué une constitution sur sa place dans la vie des baptisés :

« la liturgie est le sommet auquel tend l’action de l’Église, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu. Car les labeurs apostoliques visent à ce que tous, devenus enfants de Dieu par la foi et le baptême, se rassemblent, louent Dieu au milieu de l’Église, participent au sacrifice et mangent la Cène (1) du Seigneur. »

Cet extrait peut nous éclairer. Le mot « liturgie » vient de deux mots grecs : peuple et action. La liturgie est une action du peuple, c’est aussi l’action de Dieu « pour » le Peuple et enfin une action de Dieu et du Peuple réunis au service du salut du monde.

Le but de la liturgie est clair : permettre aux fidèles de se rassembler, de louer le Seigneur et de vivre les sacrements, en particulier celui de l’eucharistie.

Les fidèles n’assistent pas à la messe. Non, ils y participent « de façon consciente, active et fructueuse » (termes du Concile). Cela se concrétise par des gestes aussi beaux que possible et des attitudes qui traduisent notre attachement au Christ. Et les rites alors ? Ils existent pour deux raisons : garantir une fidélité à la véracité et à la richesse de ce que nous célébrons, permettre à des communautés différentes de célébrer ensemble. Ils sont au service de la liturgie, ils ne sont pas la liturgie. Ils nous aident à vivre ce que nous voulons célébrer.

(1) manger le repas

Participer à la préparation des messes dominicales …

… c’est pourtant facile et enrichissant. Il suffit d’intégrer une équipe liturgique. Il y en a huit ; elles se répartissent à tour de rôle la charge de préparation. Une rencontre a lieu quinze jours avant le dimanche concerné. On y lit les textes prévus pour celui-ci (1ère lecture, psaume, 2ème lecture, évangile) et on partage son ressenti. Puis on rédige les intentions de prière universelle. Une fiche permet d’organiser la messe et au secrétariat paroissial de préparer ultérieurement la feuille dominicale. Tout cela prend une heure trente à deux heures et l’on en ressort content d’avoir d’une certaine manière prié ensemble.

 

Les rendez-vous sont mentionnés sur la feuille dominicale (rubrique INFORMATIONS, PUBLICATIONS). Vous pouvez aussi contacter le Centre paroissial au 03 83 33 17 26

Le Mouvement Chrétien des Retraités.

Objet et actions

La retraite, nouvel avenir, est une étape à à aborder avec confiance et optimisme. Découvrir, rencontrer, partager, agir, sont des moyens de la vivre de façon dynamique. C’est ce que permet la participation à un groupe MCR.

Le MCR est un mouvement d’action catholique animé par des laïcs. Il vise à comprendre le monde d’aujourd’hui et à s’ouvrir à celui de demain. Les retraités du MCR vous proposent ainsi:

– d’aller au coeur du monde, de vivre des chemins de fraternité,
de témoigner et de prendre position,
– de s’informer ou de se former sur des thèmes d’actualité au travers
de débats, conférences, journées de réflexion,
– de réfléchir en échangeant sur des projets culturels et sociaux,
– de se ressourcer pour vivre pleinement sa foi.

Tout cela se traduit en rencontres, voyages culturels ou retraites spirituelles.

Cette année le thème de réflexion s’intitule « Allons vers les autres »

Un journal intitulé « Nouvel Essor » qui traite de la vie du mouvement et de nombreux sujets de société est édité cinq fois par an.

Sur notre paroisse

Le groupe MCR se réunit une fois par mois d’octobre à mai, le jeudi de 14h30 à 16h30 au Centre Paroissial Saint-Michel.

Lors de ces réunions très enrichissantes, chacun s’exprime librement et à tour de rôle sur les sujets proposés. De temps en temps, l’aumônier  participe, ainsi que d’autres personnes viennent apporter témoignage de leur foi et de leurs actions.

Chaque année, les membres du MCR du diocèse (et tout autre personne qui le désire) se retrouvent en juin en pèlerinage à Sion et pour une destination chaque fois nouvelle (Baccarat, Gérardmer, Avioth, Toul … ). Ces rencontres très conviviales sont une source d’échanges fructueux et de manifestations de la foi des retraités.

Le MCR du diocèse de Nancy et de Toul a son siège à la Maison diocésaine de l’Asnée et dispose de son propre site internet, intégré au site internet diocésain ; cliquez ici.

Jeune ou ancien retraité, essayez de trouver un après-midi par mois pour nous rejoindre. Vous verrez : nous ne cultivons pas de regrets stériles du passé et nous entretenons l’espoir que nous pouvons transmettre nos valeurs aux jeunes générations de notre famille ou de notre entourage !

Venez grossir nos rangs. Vous ne perdrez pas votre temps !!!!!!

> Renseignements auprès de Jean Champouillon
> Téléphone ; 03 83 20 12 93
> Courriel : cliquez ici.

Calendrier 2022-2023

« Parmi les fidèles, la schola ou chorale exerce sa fonction liturgique propre »
(Présentation générale du missel romain, n° 103)

Qu’on l’appelle chorale, chœur ou groupe de chanteurs, voilà un groupe auquel l’Eglise reconnaît une fonction liturgique. Qu’il remplisse cette fonction tous les dimanches, ou une fois par mois, ou aux fêtes seulement, ou seulement lors des célébrations diocésaines, ce groupe reçoit de l’Eglise une mission dont il semble utile de rappeler les contours.

L’instruction Musicam sacram (5 mars 1967) le fait en ces termes : «  Le chœur, ou chapelle musicale, ou schola cantorum, mérite qu’on lui accorde une attention particulière à cause du service liturgique qu’il rend [….] il doit, en effet, veiller à l’exécution exacte des parties qui lui sont propres, selon les divers genres de chants, et favoriser la participation active des fidèles dans le chant. ». Et Jean Paul II de continuer « Elle joue en effet dans l’assemblée le rôle de guide et de soutien, et à certains moments de la Liturgie, elle a un rôle propre et spécifique. »

(d’après le Portail de la Liturgie Catholique)

« Une chorale qui se décline selon les clochers… « 

… pourtant le répertoire est identique pour chaque clocher. Tous les deux mois, les chefs de chœur et les organistes se réunissent pour proposer des chants pour les dimanches. Tous les choristes se retrouvent en une répétition commune aux trois églises lorsqu’il s’agit de préparer les chants des grandes fêtes (Pâques, Noël, …)

A SAINT-MICHEL

Les choristes se réunit sous la conduite de Henri Juste tous les mardis à 20h30 au Centre Paroissial 42 rue Berlioz à Saint-Max.

POUR SAINT-MARTIN ET SAINT-CHRISTOPHE

Les chanteurs de ces deux clochers se réunissent avec Christian Poncin.

  • tantôt le mardi à 20h30 à la Maison de la Parole (6 rue de l’Eglise à Lay-Saint-Christophe), lorsque la messe du dimanche a lieu à St-Christophe.
  • tantôt, le vendredi à 20h30 à la chapelle Saint Joseph (5 rue du Chanoine Boulanger à Malzéville) lorsque la messe du dimanche a lieu à St-Martin.

 

NOUS EMBAUCHONS. Nul n’est besoin de connaître la musique ou d’avoir une très belle voix, l’essentiel étant de vouloir louer le Seigneur de tout son être et d’aider les assemblées à prier.

Si la qualité des chants ou de leur interprétation vous semble parfois un peu imprécise … venez donc chanter avec nous  !